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La Nouvelle-Calédonie, vivier du rugby tricolore

Roter.Teufel

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La Nouvelle-Calédonie, vivier du rugby tricolore

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Les clubs de métropole et les équipes nationales n’hésitent pas à piocher largement dans le réservoir de talents que constitue la collectivité d’outre-mer. Pour tenter d’endiguer ce « pillage » des clubs locaux, la fédération a mis en place des structures d’encadrement.

Les images ont fait le tour de la planète Ovalie. Après la victoire du XV de France sur la Nouvelle-Zélande lors de la tournée d’automne, le 20 novembre 2021, Peato Mauvaka, le talonneur originaire de Nouvelle-Calédonie, auteur de deux essais au cours de la rencontre, effectue un tour d’honneur du Stade de France, le drapeau tricolore à bout de bras. Elu homme du match, Peato Mauvaka ne pouvait retenir ses larmes et son émotion, au micro de France 2, en pensant à son père, décédé en 2018, fervent supporteur des All Blacks.

Le jeune talonneur du Stade toulousain, qui fera à nouveau faire partie des Bleus affrontant l’Ecosse samedi 26 février lors de la troisième journée du Tournoi des six nations, est aujourd’hui la figure de proue d’un contingent d’insulaires qui évoluent dans les clubs et les équipes nationales de rugby : le Futunien Yoram Moefana figure par exemple à ses côtés dans le XV de France, tandis que la Kanak Yolaine Yengo évolue en équipe de France féminine de rugby à VII.
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Ils sont des dizaines, voire des centaines, originaires des îles du Pacifique, à avoir migré vers la métropole dans l’espoir de faire carrière dans le sport. Ce mouvement a commencé au début des années 1990. Les pionniers s’appelaient Willy Taofifenua et Abraham Tolofua, cousin du premier.

Tous deux font partie de cette communauté wallisienne et futunienne qui compte plus de 20 000 ressortissants en Nouvelle-Calédonie – plus que le nombre d’habitants vivant sur leur territoire d’origine – et qui constitue l’ethnie la plus présente dans le rugby calédonien. Wallis-et-Futuna a toujours entretenu des liens culturels et linguistiques avec les îles avoisinantes des Fidji, des Samoa ou des Tonga, qui sont aussi des terres de rugby.
« Un potentiel énorme »

Willy Taofifenua, le « mammouth de Wallis », est une légende dans les îles du Pacifique. Cet ancien troisième-ligne, force de la nature et dur au mal, qui sera rejoint ensuite par ses frères, Jean-Jacques et Jean-Claude, a fait les grandes heures du FC Grenoble dans les années 1990.

La lignée des Taofifenua se perpétue dans le Top 14 et en équipe nationale, avec Sébastien et Romain au LOU, le petit dernier Killian à Perpignan, Filimo à l’Aviron Bayonnais et Donovan au Racing 92, qui vient d’être appelé par le sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié, pour le Tournoi des six nations.
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Abraham Tolofua, lui, est arrivé en 1991 à Saint-Laurent-du-Var, en provenance du Mont-Dore, dans la banlieue de Nouméa. « On se déplaçait souvent en Nouvelle-Zélande, aux Tonga, aux Fidji ou aux Samoa, mais je voulais connaître un autre rugby, raconte-t-il. Il a fallu que je convainque mes parents. »

Le Monde
 
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