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- Out 5, 2021
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Ligue des champions : Kylian Mbappé et Luis Enrique, hommes forts de la qualification du PSG face à la Real Sociedad
Vainqueur en Espagne (2-1), Paris est en quarts de finale. Il le doit en partie aux deux hommes qui ont animé la crise extra-sportive des derniers jours : son buteur aux statistiques vertigineuses, et son entraîneur capable de surprises.
Le pire n’est pas toujours certain, même pour le Paris Saint-Germain (PSG). Malgré les fantômes du passé et les désordres du présent, le club de la capitale va retrouver les quarts de finale de la Ligue des champions, trois ans après sa dernière apparition à ce niveau.
Cela, il le doit à sa victoire (2-1) sur la Real Sociedad, mardi 5 mars au soir à Saint-Sébastien (Espagne), trois semaines après le succès (2-0) du match aller. Et il le doit aussi aux deux hommes qui ont animé la crise extra-sportive des derniers jours : Kylian Mbappé, buteur aux statistiques désormais vertigineuses, et Luis Enrique, entraîneur capable de surprises et d’innovation tactique pour surmonter l’obstacle basque.
Commençons par le joueur. En tension avec son employeur, de passage dans le pays qui devrait l’accueillir la saison prochaine – probablement au Real Madrid – et pris en grippe par l’assourdissant public d’Anoeta, il aurait eu bien des raisons de passer à côté de son match. Mais Mbappé est une énigme de résistance à la pression : elle semble le nourrir, le durcir, le rendre toujours plus clinique.
Pour cette rencontre, son entraîneur avait choisi de lui « donner un peu plus de liberté » en lui rendant sa position préférentielle, sur l’aile gauche. Il n’a fallu que quinze minutes pour valider ce choix inspiré, avec un premier but totalement kylianesque : une réception à gauche d’un ballon de Dembélé, un retour vers l’intérieur de la surface en se jouant d’un défenseur, conclu d’une frappe chirurgicale dans le petit filet (1-0, 15e). Un geste tranchant juste devant la tribune basque la plus animée, sèche réponse aux grondements qui montaient à chacune de ses prises de balle. Un peu avant l’heure de jeu, le Bondynois a remis ça, cette fois servi par Lee Kang-in : une course rectiligne et un éclair du pied droit au premier poteau, pour doubler la marque (2-0, 56e).
Vorace, Mbappé est resté combatif tout au long du match et extrêmement impliqué dans la communication collective, ce qui n’est pas toujours le cas. A ce niveau, est-il capable de mener le PSG très loin en Ligue des champions, comme il avait failli porter les Bleus jusqu’au titre mondial au Qatar, en 2022 ? Ses statistiques sont en tout cas sidérantes : 34 buts en 34 matchs joués cette saison et la position, pour le moment, de meilleur buteur (6 buts) de la Ligue des champions.
L’énergie défensive d’Ousmane Dembélé
L’autre homme fort de la soirée fut donc Luis Enrique, l’entraîneur parisien, qui a enfin porté son groupe au niveau de référence qui était attendu depuis le début de saison, en tout cas si on considère la première heure du match.
Le Monde
Vainqueur en Espagne (2-1), Paris est en quarts de finale. Il le doit en partie aux deux hommes qui ont animé la crise extra-sportive des derniers jours : son buteur aux statistiques vertigineuses, et son entraîneur capable de surprises.
Le pire n’est pas toujours certain, même pour le Paris Saint-Germain (PSG). Malgré les fantômes du passé et les désordres du présent, le club de la capitale va retrouver les quarts de finale de la Ligue des champions, trois ans après sa dernière apparition à ce niveau.
Cela, il le doit à sa victoire (2-1) sur la Real Sociedad, mardi 5 mars au soir à Saint-Sébastien (Espagne), trois semaines après le succès (2-0) du match aller. Et il le doit aussi aux deux hommes qui ont animé la crise extra-sportive des derniers jours : Kylian Mbappé, buteur aux statistiques désormais vertigineuses, et Luis Enrique, entraîneur capable de surprises et d’innovation tactique pour surmonter l’obstacle basque.
Commençons par le joueur. En tension avec son employeur, de passage dans le pays qui devrait l’accueillir la saison prochaine – probablement au Real Madrid – et pris en grippe par l’assourdissant public d’Anoeta, il aurait eu bien des raisons de passer à côté de son match. Mais Mbappé est une énigme de résistance à la pression : elle semble le nourrir, le durcir, le rendre toujours plus clinique.
Pour cette rencontre, son entraîneur avait choisi de lui « donner un peu plus de liberté » en lui rendant sa position préférentielle, sur l’aile gauche. Il n’a fallu que quinze minutes pour valider ce choix inspiré, avec un premier but totalement kylianesque : une réception à gauche d’un ballon de Dembélé, un retour vers l’intérieur de la surface en se jouant d’un défenseur, conclu d’une frappe chirurgicale dans le petit filet (1-0, 15e). Un geste tranchant juste devant la tribune basque la plus animée, sèche réponse aux grondements qui montaient à chacune de ses prises de balle. Un peu avant l’heure de jeu, le Bondynois a remis ça, cette fois servi par Lee Kang-in : une course rectiligne et un éclair du pied droit au premier poteau, pour doubler la marque (2-0, 56e).
Vorace, Mbappé est resté combatif tout au long du match et extrêmement impliqué dans la communication collective, ce qui n’est pas toujours le cas. A ce niveau, est-il capable de mener le PSG très loin en Ligue des champions, comme il avait failli porter les Bleus jusqu’au titre mondial au Qatar, en 2022 ? Ses statistiques sont en tout cas sidérantes : 34 buts en 34 matchs joués cette saison et la position, pour le moment, de meilleur buteur (6 buts) de la Ligue des champions.
L’énergie défensive d’Ousmane Dembélé
L’autre homme fort de la soirée fut donc Luis Enrique, l’entraîneur parisien, qui a enfin porté son groupe au niveau de référence qui était attendu depuis le début de saison, en tout cas si on considère la première heure du match.
Le Monde