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MotoGP : Ducati aborde le championnat 2024 avec une longueur d’avance sur la concurrence
L’écurie italienne et son pilote Francesco Bagnaia sont favoris à leur succession, pour la nouvelle saison qui débute ce samedi 9 mars au Qatar. Toutefois, les avantages accordés aux autres constructeurs vont permettre à ces derniers de combler une partie de leur retard.
En MotoGP comme en formule 1, les saisons se suivent et se ressemblent. En 2024, le constructeur Ducati devrait encore dominer la compétition reine de la moto de vitesse, qui débute par le Grand Prix (GP) du Qatar, dont la course sprint est disputée samedi 9 mars (17 heures) et l’épreuve principale dimanche 10 mars (à 18 heures), sur le circuit de Lusail.
L’Italien Francesco « Pecco » Bagnaia, le leader de l’écurie italienne, s’est imposé lors des tests de présaison et le double champion du monde en titre aborde la suite dans la peau du favori. Mais le championnat est long : vingt et un week-ends au programme et quarante-deux courses – chaque GP est précédé par une épreuve sprint, la veille, sur une distance réduite.
Comme l’an dernier, la lutte pour le titre pourrait prendre la forme d’un mano a mano entre Bagnaia et Jorge Martin (Prima Pramac Racing) – les deux hommes disposant de la même monture Ducati. « Ce sont les plus rapides actuellement, estime l’ancien pilote Louis Rossi, désormais consultant pour Canal+. Celui qui gagnera le championnat sera probablement celui qui tombera le moins, qui sera le plus régulier. » Sur ce plan, l’Italien devance l’Espagnol : avec seulement sept chutes en 2023, « Pecco » est le pilote qui a terminé le plus de courses l’an dernier – Jorge Martin est tombé à seize reprises.
L’inconnue Marc Marquez
Un événement pourrait chambouler cet ordre établi : le retour de l’Espagnol Marc Marquez. Après onze saisons chez Honda, le sextuple champion du monde de MotoGP a rejoint, à l’intersaison, son frère, Alex, chez Gresini Racing MotoGP, une écurie satellite de Ducati. Il bénéficie ainsi de la machine avec laquelle Francesco Bagnaia a été sacré l’an passé.
Avec une moto compétitive, l’aîné des Marquez est sans doute le pilote le plus rapide du plateau. A 31 ans, son corps a toutefois été meurtri par de nombreuses blessures et chutes à répétition. « Je pense qu’il peut jouer le titre, estime néanmoins Louis Rossi. Marc Marquez demeure un pilote exceptionnel, qui fait peur à ses rivaux. » Régis Laconi, vainqueur du Grand Prix de Valence en 1999, est plus circonspect : « Je ne sais pas s’il peut redevenir le grand pilote qu’il a été. Le Qatar apportera un début de réponse, mais il faudra attendre les trois premières courses en Europe pour y voir clair. »
L’éclosion de Pedro Acosta
Chez le constructeur Aprilia, peu de changements sont attendus. Aleix Espargaro, doyen du paddock, 34 ans, demeure le leader de l’écurie italienne Aprilia Racing, pour laquelle il dispute sa huitième saison. A la lutte pour le titre l’an dernier, l’Espagnol était finalement rentré dans le rang en fin de saison. S’il ne fait plus vraiment partie des favoris, il a montré lors des derniers tests à Lusail qu’il faudra encore compter avec lui en 2024, au moins pour les places d’honneur.
Le Monde
L’écurie italienne et son pilote Francesco Bagnaia sont favoris à leur succession, pour la nouvelle saison qui débute ce samedi 9 mars au Qatar. Toutefois, les avantages accordés aux autres constructeurs vont permettre à ces derniers de combler une partie de leur retard.
En MotoGP comme en formule 1, les saisons se suivent et se ressemblent. En 2024, le constructeur Ducati devrait encore dominer la compétition reine de la moto de vitesse, qui débute par le Grand Prix (GP) du Qatar, dont la course sprint est disputée samedi 9 mars (17 heures) et l’épreuve principale dimanche 10 mars (à 18 heures), sur le circuit de Lusail.
L’Italien Francesco « Pecco » Bagnaia, le leader de l’écurie italienne, s’est imposé lors des tests de présaison et le double champion du monde en titre aborde la suite dans la peau du favori. Mais le championnat est long : vingt et un week-ends au programme et quarante-deux courses – chaque GP est précédé par une épreuve sprint, la veille, sur une distance réduite.
Comme l’an dernier, la lutte pour le titre pourrait prendre la forme d’un mano a mano entre Bagnaia et Jorge Martin (Prima Pramac Racing) – les deux hommes disposant de la même monture Ducati. « Ce sont les plus rapides actuellement, estime l’ancien pilote Louis Rossi, désormais consultant pour Canal+. Celui qui gagnera le championnat sera probablement celui qui tombera le moins, qui sera le plus régulier. » Sur ce plan, l’Italien devance l’Espagnol : avec seulement sept chutes en 2023, « Pecco » est le pilote qui a terminé le plus de courses l’an dernier – Jorge Martin est tombé à seize reprises.
L’inconnue Marc Marquez
Un événement pourrait chambouler cet ordre établi : le retour de l’Espagnol Marc Marquez. Après onze saisons chez Honda, le sextuple champion du monde de MotoGP a rejoint, à l’intersaison, son frère, Alex, chez Gresini Racing MotoGP, une écurie satellite de Ducati. Il bénéficie ainsi de la machine avec laquelle Francesco Bagnaia a été sacré l’an passé.
Avec une moto compétitive, l’aîné des Marquez est sans doute le pilote le plus rapide du plateau. A 31 ans, son corps a toutefois été meurtri par de nombreuses blessures et chutes à répétition. « Je pense qu’il peut jouer le titre, estime néanmoins Louis Rossi. Marc Marquez demeure un pilote exceptionnel, qui fait peur à ses rivaux. » Régis Laconi, vainqueur du Grand Prix de Valence en 1999, est plus circonspect : « Je ne sais pas s’il peut redevenir le grand pilote qu’il a été. Le Qatar apportera un début de réponse, mais il faudra attendre les trois premières courses en Europe pour y voir clair. »
L’éclosion de Pedro Acosta
Chez le constructeur Aprilia, peu de changements sont attendus. Aleix Espargaro, doyen du paddock, 34 ans, demeure le leader de l’écurie italienne Aprilia Racing, pour laquelle il dispute sa huitième saison. A la lutte pour le titre l’an dernier, l’Espagnol était finalement rentré dans le rang en fin de saison. S’il ne fait plus vraiment partie des favoris, il a montré lors des derniers tests à Lusail qu’il faudra encore compter avec lui en 2024, au moins pour les places d’honneur.
Le Monde