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- Out 5, 2021
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A Roland-Garros, Alizé Cornet tourne la page après « vingt ans de hauts et de bas »
La Française a été éliminée au premier tour mardi face à la Chinoise Zheng Qinwen (2-6, 1-6). L’ultime rencontre de la carrière de celle qui détient le record du nombre de tournois du Grand Chelem disputés d’affilée.
Mardi 28 mai, Roland-Garros avait revêtu ses habits de Toussaint. Le ciel brumisait les saumons en ponchos tentant difficilement de remonter le courant au milieu des allées noircies de parapluies. Une météo parfaitement au diapason avec l’humeur du tournoi où, depuis le début de la quinzaine, se succèdent les mises en terre.
Retrouver notre live | En direct, Roland-Garros : Rinderknech qualifié, Mpetshi Perricard bien lancé, Cornet tire sa révérence
Après l’hommage au double finaliste et futur retraité Dominic Thiem – sorti dès les qualifications –, celui à Jérémy Chardy (qui, lui, a quitté le circuit l’an dernier), les demi-adieux au roi Rafael Nadal, la veille, Amélie Mauresmo a donc célébré l’enterrement tennistique d’Alizé Cornet.
La Niçoise (34 ans) avait annoncé début mai que ce vingtième Roland-Garros d’affilée serait son dernier et qu’elle remiserait les raquettes derrière. Invitée par la Fédération française de tennis, la 106e joueuse mondiale n’a pas existé face à la Chinoise Zheng Qinwen (8e mondiale et finaliste du dernier Open d’Australie), qui l’a balayée (6-2, 6-1).
« J’aurais voulu faire une meilleure prestation, mais on ne se refait pas », a lancé la Française, fidèle à son franc-parler, devant les tribunes à moitié vides d’un court Philippe-Chatrier recouvert de son toit. Les invités des loges n’avaient pas eu la patience – pour ne pas dire la décence – de différer d’1 h 23 (la durée du match) leur déjeuner. « C’est une sacrée page qui se tourne, vingt ans de tennis professionnel, enfin plutôt trente parce que j’ai commencé le tennis à 4 ans, a poursuivi Cornet, les yeux rougis. J’étais déjà en larmes hier après le match de Rafa [Nadal] et aujourd’hui, rebelote. J’avais tenu jusqu’à présent, mais l’émotion me submerge, parce que je vois le chemin parcouru. »
« J’ai l’impression de boucler la boucle »
Alizé Cornet est « née » tennistiquement en 2005 sur la terre battue du court Suzanne-Lenglen. La plus jeune joueuse de l’édition (15 ans) réalisait son rêve : défier son idole Amélie Mauresmo, dont le poster ornait le mur de sa chambre. La numéro 3 mondiale l’avait renvoyée à ses révisions du bac (qu’elle a eu avec deux ans d’avance), mais lui prédisait un futur radieux. Deux ans plus tard, l’adolescente s’imposait dans le tournoi junior.
« Avec Amélie, l’histoire est belle… j’ai été ramasseuse de balles pour toi quand j’avais 11 ans, ensuite on s’est jouées en 2005 lors de mon premier Roland-Garros, et maintenant je me retire dans ton tournoi, j’ai l’impression de boucler la boucle », lui a-t-elle lancé, mardi, sur le court, prise de vertige à la vue du résumé de sa carrière projeté sur les écrans.
Le Monde
La Française a été éliminée au premier tour mardi face à la Chinoise Zheng Qinwen (2-6, 1-6). L’ultime rencontre de la carrière de celle qui détient le record du nombre de tournois du Grand Chelem disputés d’affilée.
Mardi 28 mai, Roland-Garros avait revêtu ses habits de Toussaint. Le ciel brumisait les saumons en ponchos tentant difficilement de remonter le courant au milieu des allées noircies de parapluies. Une météo parfaitement au diapason avec l’humeur du tournoi où, depuis le début de la quinzaine, se succèdent les mises en terre.
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Après l’hommage au double finaliste et futur retraité Dominic Thiem – sorti dès les qualifications –, celui à Jérémy Chardy (qui, lui, a quitté le circuit l’an dernier), les demi-adieux au roi Rafael Nadal, la veille, Amélie Mauresmo a donc célébré l’enterrement tennistique d’Alizé Cornet.
La Niçoise (34 ans) avait annoncé début mai que ce vingtième Roland-Garros d’affilée serait son dernier et qu’elle remiserait les raquettes derrière. Invitée par la Fédération française de tennis, la 106e joueuse mondiale n’a pas existé face à la Chinoise Zheng Qinwen (8e mondiale et finaliste du dernier Open d’Australie), qui l’a balayée (6-2, 6-1).
« J’aurais voulu faire une meilleure prestation, mais on ne se refait pas », a lancé la Française, fidèle à son franc-parler, devant les tribunes à moitié vides d’un court Philippe-Chatrier recouvert de son toit. Les invités des loges n’avaient pas eu la patience – pour ne pas dire la décence – de différer d’1 h 23 (la durée du match) leur déjeuner. « C’est une sacrée page qui se tourne, vingt ans de tennis professionnel, enfin plutôt trente parce que j’ai commencé le tennis à 4 ans, a poursuivi Cornet, les yeux rougis. J’étais déjà en larmes hier après le match de Rafa [Nadal] et aujourd’hui, rebelote. J’avais tenu jusqu’à présent, mais l’émotion me submerge, parce que je vois le chemin parcouru. »
« J’ai l’impression de boucler la boucle »
Alizé Cornet est « née » tennistiquement en 2005 sur la terre battue du court Suzanne-Lenglen. La plus jeune joueuse de l’édition (15 ans) réalisait son rêve : défier son idole Amélie Mauresmo, dont le poster ornait le mur de sa chambre. La numéro 3 mondiale l’avait renvoyée à ses révisions du bac (qu’elle a eu avec deux ans d’avance), mais lui prédisait un futur radieux. Deux ans plus tard, l’adolescente s’imposait dans le tournoi junior.
« Avec Amélie, l’histoire est belle… j’ai été ramasseuse de balles pour toi quand j’avais 11 ans, ensuite on s’est jouées en 2005 lors de mon premier Roland-Garros, et maintenant je me retire dans ton tournoi, j’ai l’impression de boucler la boucle », lui a-t-elle lancé, mardi, sur le court, prise de vertige à la vue du résumé de sa carrière projeté sur les écrans.
Le Monde
