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Notícias Attentat à la bombe à Lyon : les assises pour le djihadiste qui voulait faire gagner l’extrême droite aux élections européennes

Roter.Teufel

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Out 5, 2021
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Attentat à la bombe à Lyon : les assises pour le djihadiste qui voulait faire gagner l’extrême droite aux élections européennes

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Le 24 mai 2019, deux jours avant les élections européennes, un jeune Algérien radicalisé avait posé une bombe artisanale devant une boulangerie lyonnaise. L’explosion avait fait une dizaine de blessés. Les juges d’instruction l’ont renvoyé, vendredi 12 janvier, devant la cour d’assises.

C’est un attentat oublié, qui n’a pas fait de morts et ne ressemble à aucun autre. Le 24 mai 2019, deux jours avant les élections européennes, un homme apparaît sur les images de vidéosurveillance de la ville de Lyon, circulant à vélo sur une piste cyclable en direction de la place Bellecour. Son visage est dissimulé sous une casquette et derrière une paire de lunettes de soleil. A 17 h 26, il s’arrête devant une boulangerie Brioche dorée de la rue Victor-Hugo, une rue piétonne du 2e arrondissement. Après avoir déposé un sac sur un banc, il manipule un objet puis repart à vélo. A 17 h 28, le sac explose.

Onze blessés, dont une fillette de 10 ans, sont transportés à l’hôpital pour des blessures légères aux membres inférieurs. La bombe, emballée dans un sac en papier kraft, est composée d’une charge de TATP (un explosif artisanal) confinée dans un tube de chips de la marque Pringles et de plus de deux cent soixante-dix projectiles métalliques. Elle est accompagnée d’un dispositif de mise à feu à distance constitué d’un circuit imprimé et de piles.

Le mode opératoire et la faiblesse de l’explosion laissent d’abord les enquêteurs circonspects : toutes les pistes sont envisagées, du terrorisme islamiste à l’ultradroite en passant par l’ultragauche, sans écarter d’autres possibilités plus incongrues. Mais, trois jours plus tard, grâce à l’analyse des images de vidéosurveillance et à l’identification du compte Amazon qui a procédé à l’achat des piles retrouvées sur la scène de l’attentat, les enquêteurs interpellent un suspect : Mohamed Hichem Medjdoub, un Algérien de 24 ans très radicalisé, sympathisant de l’organisation Etat islamique (EI).

Au terme de l’enquête, qui n’a identifié aucun complice, les juges d’instruction l’ont renvoyé, vendredi 12 janvier, devant la cour d’assises spéciale de Paris pour « tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste », selon l’ordonnance de mise en accusation, dont Le Monde a pris connaissance.
Un djihadiste solitaire

Mohamed Hichem Medjdoub est un personnage aussi inquiétant que singulier, comme l’est son attentat à la bombe, une rareté dans la sphère djihadiste en France. Diplômé en Algérie d’une licence en informatique, il est arrivé en France avec sa famille en 2017. Il était en situation irrégulière après s’être vu refuser un visa étudiant. Ses parents, son frère et sa sœur, avec qui il vivait dans la banlieue lyonnaise, décrivent un garçon solitaire, qui passait le plus clair de son temps sur Internet, et plus religieux que le reste du foyer.


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