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Au procès Sarkozy-Kadhafi, la libération des infirmières bulgares au cœur des débats
L’ancien chef de l’Etat a réfuté la thèse de l’accusation, qui voit dans la visite à Paris du Guide libyen en 2007 une contrepartie dans le cadre d’un supposé « pacte de corruption ». Pour Nicolas Sarkozy, la venue de Mouammar Kadhafi n’était que « la suite logique de la libération des infirmières ».
Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir noué un « pacte de corruption » avec le pouvoir libyen pour avoir, selon l’accusation, touché des millions d’euros afin de financer sa campagne présidentielle de 2007. S’il y a un pacte, il faut qu’il y ait eu des contreparties. Le tribunal a donc examiné, lundi 27 janvier, l’affaire des infirmières bulgares et la visite de Mouammar Kadhafi à Paris en décembre 2007, qui auraient permis le retour en grâce de la Libye, Etat terroriste, sur la scène internationale.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Procès de Nicolas Sarkozy : tout comprendre à l’affaire du financement libyen
Nicolas Sarkozy est assurément un rude jouteur. L’ancien chef de l’Etat s’est tiré sans dommages, lundi, des plus de quatre heures d’interrogatoire. Malgré une pointe d’agacement en fin de journée, il a incontestablement marqué des points. Sur le sujet des infirmières bulgares d’abord, libérées, totalement brisées, après huit ans de détention, ramenées à Sofia par Cécilia Sarkozy.
Rappelons le contexte : près de 400 enfants de l’hôpital de Benghazi, en Libye, sont infectés en 1999 par le virus du sida après une transfusion sanguine. Vingt-trois soignants bulgares, qui sont à Benghazi bien mieux payés qu’à Sofia, sont aussitôt arrêtés. Au final, cinq infirmières bulgares et un jeune anesthésiste palestinien seront accusés d’avoir contaminé volontairement les enfants.
Le Monde

L’ancien chef de l’Etat a réfuté la thèse de l’accusation, qui voit dans la visite à Paris du Guide libyen en 2007 une contrepartie dans le cadre d’un supposé « pacte de corruption ». Pour Nicolas Sarkozy, la venue de Mouammar Kadhafi n’était que « la suite logique de la libération des infirmières ».
Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir noué un « pacte de corruption » avec le pouvoir libyen pour avoir, selon l’accusation, touché des millions d’euros afin de financer sa campagne présidentielle de 2007. S’il y a un pacte, il faut qu’il y ait eu des contreparties. Le tribunal a donc examiné, lundi 27 janvier, l’affaire des infirmières bulgares et la visite de Mouammar Kadhafi à Paris en décembre 2007, qui auraient permis le retour en grâce de la Libye, Etat terroriste, sur la scène internationale.
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Nicolas Sarkozy est assurément un rude jouteur. L’ancien chef de l’Etat s’est tiré sans dommages, lundi, des plus de quatre heures d’interrogatoire. Malgré une pointe d’agacement en fin de journée, il a incontestablement marqué des points. Sur le sujet des infirmières bulgares d’abord, libérées, totalement brisées, après huit ans de détention, ramenées à Sofia par Cécilia Sarkozy.
Rappelons le contexte : près de 400 enfants de l’hôpital de Benghazi, en Libye, sont infectés en 1999 par le virus du sida après une transfusion sanguine. Vingt-trois soignants bulgares, qui sont à Benghazi bien mieux payés qu’à Sofia, sont aussitôt arrêtés. Au final, cinq infirmières bulgares et un jeune anesthésiste palestinien seront accusés d’avoir contaminé volontairement les enfants.
Le Monde