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Conseil national de la refondation sur l’éducation : le Sénat critique une mise en œuvre « désordonnée et peu transparente »

Roter.Teufel

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Conseil national de la refondation sur l’éducation : le Sénat critique une mise en œuvre « désordonnée et peu transparente »

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Dans un rapport d’information publié en juillet, trois sénateurs dressent le bilan du projet porté par Emmanuel Macron, qui a permis la création d’un fonds doté de 500 millions d’euros sur le quinquennat pour financer des « projets d’établissement ».

Une « révolution copernicienne ». C’est ainsi que le président de la République, Emmanuel Macron, avait présenté à la rentrée 2022 la déclinaison du Conseil national de la refondation (CNR) au monde de l’éducation, baptisée « Notre école, faisons-la ensemble ». Depuis début octobre 2022, les écoles, collèges et lycées volontaires sont invités à organiser, selon un calendrier qu’ils sont libres de déterminer, des « concertations locales » en vue de construire un projet susceptible d’obtenir des financements d’un « fonds d’innovation pédagogique » spécialement créé et doté de 150 millions d’euros pour 2023 – 500 millions d’euros sur le quinquennat.

Quel bilan tirer de la première année de déploiement ? Dans un rapport d’information publié le 12 juillet, les sénateurs Max Brisson (Les Républicains, Pyrénées-Atlantiques), Annick Billon (Union centriste, Vendée) et Marie-Pierre Monier (Socialiste, écologiste et républicain, Drôme) font le constat critique d’une mise en œuvre du projet présidentiel « sans réelle préparation », de « manière désordonnée et peu transparente ».

Les sénateurs, qui appellent à une évaluation nationale de la démarche, soulignent un nombre de projets validés qui « semble faible » au regard des 60 000 établissements scolaires. Sur la page Internet consacrée au CNR, la Rue de Grenelle fait état de 7 382 projets déposés au 7 juillet, 2 600 validés et un peu plus de 40 millions d’euros mobilisés pour près de 1,9 million d’élèves, soit environ 15 % des enfants scolarisés.

Du côté du ministère de l’éducation nationale, où l’on déplore ne pas avoir été auditionné par les sénateurs sur le sujet, on rétorque que les chiffres ne cessent d’augmenter, avec désormais 3 030 projets validés. « Il est plutôt sain que tout n’ait pas été validé instantanément, il ne s’agit pas de tout valider sans contrôle », fait valoir la Rue de Grenelle.
Extensions de projets déjà existants

Les sénateurs observent par ailleurs que les projets « innovants » présentés étaient moins des projets neufs, nés de la dynamique du CNR, que des extensions de projets déjà existants en quête de financement. Ils s’étonnent surtout, en écho à plusieurs recteurs auditionnés, de l’absence, à leur sens, d’« innovation pédagogique » dans le contenu de certains projets retenus. De nombreuses demandes de fonds portent ainsi sur du mobilier ou des outils en faveur de l’école inclusive, à la frontière du partage des compétences entre l’Etat et les collectivités territoriales, responsables des locaux scolaires. « Un certain nombre de projets relève, dans les faits, plus d’une opportunité de financement, estiment les sénateurs. Le fonds d’innovation pédagogique joue davantage le rôle de levier dans le cadre d’un cofinancement impliquant la collectivité territoriale. »

Le Monde
 
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