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France-Allemagne : le résumé de la défaite des Bleues en demi-finales du Mondial de handball 2025
Tenantes du titre, les Françaises se sont inclinées vendredi à Rotterdam (23-29). Les joueuses de Sébastien Gardillou visent maintenant la médaille de bronze. Elles seront opposées aux Pays-Bas ou la Norvège, dimanche, lors de la petite finale.
L’équipe de France féminine de handball n’aura finalement pas l’occasion de défendre son titre. Malmenées par l’Allemagne, les Bleues se sont inclinées (23-29), vendredi 12 décembre, à Rotterdam (Pays-Bas), en demi-finales des championnats du monde.
Pourtant données favorites de la rencontre, les Françaises ne sont jamais parvenues à mettre en place leur stratégie de percussion, dominées dans tous les compartiments du jeu par leurs rivales du jour. L’émotion a gagné les Allemandes à l’issue de la partie : les voilà qualifiées pour la finale d’un Mondial pour la première fois depuis 1993 – année lors de laquelle elles s’étaient imposées. Les Bleues devront rester concentrées, car il leur reste une médaille de bronze à tenter de conquérir, dimanche, contre les Pays-Bas ou la Norvège.
Ce qu’il faut retenir
La cador. Antje Döll.
La vétérane de la sélection allemande s’est montrée particulièrement efficace dans le dernier geste, en réussissant neuf de ses dix tirs tentés. De quoi lui offrir – et plutôt largement – le titre de meilleure marqueuse de la rencontre, avec de l’avance sur sa coéquipière Emily Vogel (5/9), mais aussi sur la Française Léna Grandveau (5/11), loin de ses standards. A 37 ans, Antje Döll demeure le meilleur élément offensif de l’Allemagne, avec désormais 48 buts inscrits lors de ce Mondial.
Le fil du match.
15e, 6-10 : Lisa Antl marque son premier but de cette demi-finale, à la suite d’un cinquième signé Antje Döll, moteur offensif des Allemandes, qui leur permet de creuser le plus grand écart de la première période.
30e, 12-15 : Alicia Toublanc avait pourtant réussi à remettre les Bleues à niveau, mais Lisa Antl et Emily Vogel offrent à l’Allemagne un nouvel écart confortable avant la pause.
48e, 18-23 : Antje Döll s’applique sur la ligne de penalty et creuse encore l’avantage des Allemandes, qui se maintiennent, sans encombre, en tête.
60e, 23-29 : Lisa Antl aggrave une dernière fois l’écart lors de l’ultime action de la rencontre, avant de célébrer la qualification en finale aux côtés de ses coéquipières.
Le chiffre. 32 %, contre 25 % et 23 %.
Cette statistique n’a rien de mystique, et se veut déterminante dans tout match de handball : la gardienne allemande, Katharina Filter, a affiché un bilan d’arrêts de 32 % (11/34), sans jamais être remplacée. Une performance considérable au regard de celle de ses homologues françaises : Hatadou Sako (5/22), titulaire mais en difficulté, n’a pas été sauvée par sa remplaçante, Floriane André (4/16).
La note du match. B.
Pour apprécier cette demi-finale, il suffisait probablement de l’observer du point de vue des Allemandes. Les Françaises ont complètement déjoué face à l’efficacité et la volonté de leurs adversaires, offrant un match tout de même tendu, qui récolte la note de « B », sur notre échelle de notation sportive allant de « A » à « E ».
Le Monde
Tenantes du titre, les Françaises se sont inclinées vendredi à Rotterdam (23-29). Les joueuses de Sébastien Gardillou visent maintenant la médaille de bronze. Elles seront opposées aux Pays-Bas ou la Norvège, dimanche, lors de la petite finale.
L’équipe de France féminine de handball n’aura finalement pas l’occasion de défendre son titre. Malmenées par l’Allemagne, les Bleues se sont inclinées (23-29), vendredi 12 décembre, à Rotterdam (Pays-Bas), en demi-finales des championnats du monde.
Pourtant données favorites de la rencontre, les Françaises ne sont jamais parvenues à mettre en place leur stratégie de percussion, dominées dans tous les compartiments du jeu par leurs rivales du jour. L’émotion a gagné les Allemandes à l’issue de la partie : les voilà qualifiées pour la finale d’un Mondial pour la première fois depuis 1993 – année lors de laquelle elles s’étaient imposées. Les Bleues devront rester concentrées, car il leur reste une médaille de bronze à tenter de conquérir, dimanche, contre les Pays-Bas ou la Norvège.
Ce qu’il faut retenir
La cador. Antje Döll.
La vétérane de la sélection allemande s’est montrée particulièrement efficace dans le dernier geste, en réussissant neuf de ses dix tirs tentés. De quoi lui offrir – et plutôt largement – le titre de meilleure marqueuse de la rencontre, avec de l’avance sur sa coéquipière Emily Vogel (5/9), mais aussi sur la Française Léna Grandveau (5/11), loin de ses standards. A 37 ans, Antje Döll demeure le meilleur élément offensif de l’Allemagne, avec désormais 48 buts inscrits lors de ce Mondial.
Le fil du match.
15e, 6-10 : Lisa Antl marque son premier but de cette demi-finale, à la suite d’un cinquième signé Antje Döll, moteur offensif des Allemandes, qui leur permet de creuser le plus grand écart de la première période.
30e, 12-15 : Alicia Toublanc avait pourtant réussi à remettre les Bleues à niveau, mais Lisa Antl et Emily Vogel offrent à l’Allemagne un nouvel écart confortable avant la pause.
48e, 18-23 : Antje Döll s’applique sur la ligne de penalty et creuse encore l’avantage des Allemandes, qui se maintiennent, sans encombre, en tête.
60e, 23-29 : Lisa Antl aggrave une dernière fois l’écart lors de l’ultime action de la rencontre, avant de célébrer la qualification en finale aux côtés de ses coéquipières.
Le chiffre. 32 %, contre 25 % et 23 %.
Cette statistique n’a rien de mystique, et se veut déterminante dans tout match de handball : la gardienne allemande, Katharina Filter, a affiché un bilan d’arrêts de 32 % (11/34), sans jamais être remplacée. Une performance considérable au regard de celle de ses homologues françaises : Hatadou Sako (5/22), titulaire mais en difficulté, n’a pas été sauvée par sa remplaçante, Floriane André (4/16).
La note du match. B.
Pour apprécier cette demi-finale, il suffisait probablement de l’observer du point de vue des Allemandes. Les Françaises ont complètement déjoué face à l’efficacité et la volonté de leurs adversaires, offrant un match tout de même tendu, qui récolte la note de « B », sur notre échelle de notation sportive allant de « A » à « E ».
Le Monde