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Incidents lors de Paris FC-Lyon : match perdu pour les deux clubs, éliminés d’office de la Coupe de France

Roter.Teufel

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Incidents lors de Paris FC-Lyon :
match perdu pour les deux clubs, éliminés d’office de la Coupe de France


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La commission de discipline de la Fédération française de football a également condamné les deux clubs à des amendes et a prononcé une suspension avec sursis pour l’Olympique lyonnais en Coupe de France, à compter de l’édition 2022-2023.


Il n’y aura pas de deuxième « deuxième chance ». Contrairement à la rencontre face à l’Olympique de Marseille en championnat de France (Ligue 1), qui sera reprogrammée en début d’année après avoir été arrêtée, le 21 novembre, à cause du jet d’une bouteille en plastique sur le joueur marseillais Dimitri Payet depuis l’une des tribunes de son stade, l’Olympique lyonnais (OL) n’aura pas l’occasion de reprendre et d’achever sur le terrain son match de Coupe de France face au Paris FC.

Après les heurts entre supporteurs survenus lors de ce match, le 17 décembre au stade Charléty, à Paris, la commission de discipline de la Fédération française de football (FFF) a frappé fort. Les deux clubs ont été sanctionnés chacun d’un match perdu, ce qui est synonyme d’exclusion de l’édition 2022 de la compétition.

Des amendes ont également été prononcées : 10 000 euros pour le club parisien, 52 000 euros pour le club lyonnais. Le Paris FC ne pourra pas disputer ses cinq prochains matchs officiels au stade Charléty à cause d’une suspension de terrain.

Lyon écope de sanctions supplémentaires : la fermeture de son parcage visiteur à l’extérieur pour tous ses matchs (en Ligue 1 donc) et une suspension avec sursis de la prochaine Coupe de France. Le club rhodanien devra également rembourser les frais liés à la réparation des sièges dégradés par ses supporteurs.

Dix minutes de chaos

Le match entre le Paris FC et l’OL comptait pour les 32es de finale de la compétition. Il a été interrompu à la mi-temps après des heurts qui ont impliqué des supporteurs lyonnais et des supporteurs parisiens (dont certains supporteurs du Paris-Saint-Germain présents dans l’enceinte). Fumigènes, bagarres et mouvements de foule près du parcage des visiteurs ont nécessité l’intervention des policiers. La rencontre, marquée par dix minutes de chaos, n’a jamais repris.

Ces énièmes incidents depuis le début de la saison sont survenus au lendemain d’une réunion interministérielle à laquelle avaient été conviés les dirigeants de la Ligue de football professionnel (LFP) et à l’issue de laquelle plusieurs mesures ont été prises après ce qui avait été (déjà) considéré comme l’événement de trop, le jet d’une bouteille, le 21 novembre, dans le stade de Lyon : arrêt définitif d’un match si un joueur ou l’arbitre est agressé, délai maximal de trente minutes pour décider ou non de l’arrêt d’une rencontre, interdiction des bouteilles en plastique au plus tard le 1er juillet 2022…

La ministre déléguée aux sports, Roxana Maracineanu, avait immédiatement fait part de son mécontentement à Noël Le Graët, président de la FFF, organisatrice de la Coupe de France, lui enjoignant d’agir fermement dans ce dossier. C’est chose faite puisque la commission de discipline de la FFF a pris, dix jours après les faits, la décision la plus sévère possible en excluant les deux clubs.

Interdiction de déplacement et exclusions commerciales

Déjà sanctionné d’un retrait d’un point en championnat, ainsi que de deux matchs à huis clos par la LFP après les incidents lors du match contre Marseille, l’Olympique lyonnais a tenté, à la suite des incidents survenus lors du match contre le Paris FC, de montrer sa bonne volonté.

Contrairement à son habitude, le président, Jean-Michel Aulas, a opté pour une discrète stratégie médiatique, se contentant d’un communiqué du club le lendemain. A travers cette unique prise de parole publique, la direction du club a expliqué qu’elle interdisait, jusqu’à nouvel ordre, le déplacement des groupes de supporteurs pour les matchs à l’extérieur. Elle a également annoncé son intention de « sanctionner chacune des personnes qui sera identifiée ».

Selon L’Equipe, cette dernière menace a été mise en œuvre avec l’envoi de plusieurs courriers recommandés, « des exclusions commerciales de dix-huit mois (le maximum légal) prononcées à l’encontre des hooligans déjà identifiés par le club ». Cela concernerait six supporteurs, selon Le Progrès. Des plaintes nominatives ont également été déposées par l’OL devant la justice, seule habilitée à prononcer, le cas échéant, des peines d’interdiction de stade plus longues.

De son côté, le Paris FC s’est montré plus offensif. Son président, Pierre Ferracci, a multiplié les interviews pour défendre son club de tout manquement éventuel au dispositif de sécurité et pointer du doigt son adversaire. « Si les Bad Gones et Lyon 1950 [deux groupes de supporteurs du club lyonnais] ne veulent pas faire le ménage dans leurs rangs, il faut interdire ces deux groupes. Déjà, je considère qu’ils n’auraient jamais dû mettre les pieds à Paris et à Charléty », a-t-il notamment déclaré au Parisien.

M. Ferracci, qui a d’abord nié la présence de supporteurs ultras du PSG, a ensuite fait machine arrière (deux de ces supporteurs ont été arrêtés et seront bientôt jugés pour violences en réunion). Le président du Paris FC a par ailleurs accusé « les renseignements généraux et les pouvoirs publics de ne pas avoir anticipé tout ça ». Selon L’Equipe, la rencontre avait pourtant été classée comme présentant un risque de troubles à l’ordre public (située à un niveau 3 sur une échelle de 5), selon les critères de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme.

Ce risque avait été remonté aux deux clubs, selon une source policière citée par le quotidien sportif. Une information niée par le président parisien : « Quand on a fait la réunion de sécurité, il n’y a eu aucune remarque de la part de la préfecture. » Les arguments de Pierre Ferracci n’ont apparemment pas convaincu l’organe disciplinaire de la FFF, qui a en quelque sorte renvoyé dos à dos les deux camps, en retenant « la responsabilité disciplinaire des deux clubs ». Aucune des directions des deux clubs n’a commenté l’annonce de ces sanctions.

Le Monde
 
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