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Le PSG, dominé par Manchester City, affiche encore ses limites

Roter.Teufel

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Le PSG, dominé par Manchester City, affiche encore ses limites

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Malgré cette défaite logique (2-1) en Angleterre, les Parisiens sont qualifiés pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions grâce au faux pas de Bruges.


L’essentiel est assuré, mais le Paris-Saint-Germain (PSG) n’y est pour rien, après sa défaite 2-1 à Manchester, mercredi 24 novembre. Grâce à la large victoire du RB Leipzig à Bruges (0-5), le PSG prendra ses quartiers d’hiver pour la dixième saison de suite en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Le minimum syndical. En janvier prochain, les Parisiens risquent de pêcher du « gros », avec un premier de poule, comme Livepool, le Bayern Munich, Chelsea ou la Juventus.

Assurés de finir deuxièmes du groupe A avant même la réception de Bruges lors de la 6e et dernière journée, le 7 décembre, les joueurs de Mauricio Pochettino peuvent au moins se réjouir de ne pas recroiser dans l’immédiat les Citizens. Merci au règlement de l’UEFA d’éviter les retrouvailles précoces entre deux équipes du même groupe. Plutôt une bonne nouvelle.

Il y a la défaite et il y a l’impression générale. A ce niveau-là, Paris a couru dans le vide et derrière le ballon, ce qui est le lot des visiteurs à l’Etihad Stadium. « City est une équipe qui contrôle le match, qui joue d’un côté à l’autre, qui nous fait basculer… », a résumé au micro de Canal+ un Marquinhos pas plus surpris que cela par cette domination.

Mais en l’espace de treize minutes, le capitaine courage et ses partenaires ont pourtant bien failli réaliser un petit braquage, de ceux qu’on ne prépare pas vraiment. Sur un centre dévié d’un Lionel Messi recouvert d’une cape d’invisibilité mercredi soir, Kylian Mbappé ajuste Ederson d’une frappe du pied droit à la 50e minute. C’est froid, c’est clinique de la part de l’homme en forme du PSG, mais c’est surtout très bien payé pour une équipe malmenée jusqu’alors.

Avant la pause, la défense parisienne tenait d’une annexe de la commission des miracles de Lourdes. Presnel Kimpembe et Achraf Hakimi détournent de la tête deux ballons promis à venir fouetter les filets de Keylor Navas. Le gardien costaricain effectue, lui aussi, ses quelques parades réglementaires pour conserver ce 0-0 en trompe-l’œil. « Ils ont été meilleurs que nous en première mi-temps, il y avait une vraie différence », reconnaissait Mauricio Pochettino sur RMC Sport.

Dans tous les secteurs ou presque. Privé d’un Marco Verratti blessé la veille à l’entraînement, le PSG a manqué de maîtrise et de créativité en milieu de terrain, alors que le trio formé par Messi, Mbappé et Neymar reste un chantier question complémentarité et repli défensif.

Pochettino demande toujours du temps

Mais peu importe le flacon, il y avait au moins l’ivresse. Du moins jusqu’à ce que Manchester City soit récompensé de sa domination et de sa constance dans les idées, celle de son manager Pep Guardiola et son goût, par exemple, pour le jeu sans avant-centre. Sur deux changements d’aile, les Anglais mettent la défense parisienne hors de position pour l’égalisation de Raheem Sterling (63e) puis un but du 2-1 de l’entrant, Gabriel Jesus (76e).

A l’arrivée, il n’y a jamais qu’un but d’écart entre les deux équipes. A chaud, les principaux concernés ont eu l’impression de pas être si loin. Marquinhos évoque les fameux « détails », ce mot-valise facile à transporter après une défaite. Kimpembe, lui, semble avoir vu un autre match. « On a fait de bonnes choses, d’autres moins bonnes, c’est un match où il aurait fallu être plus tueurs sur les occasions qu’on a obtenues, même s’ils en ont eu beaucoup de leur côté. » On ne le contredira pas sur ce dernier point au moins.

Ce PSG a le droit de progresser collectivement et d’espérer un Messi enfin bien dans ses crampons à Paris, un Verratti sorti de l’infirmerie et un Mbappé toujours aussi étincelant. Reste qu’un an après son arrivée, Mauricio Pochettino donne toujours l’impression d’être un entraîneur en transit. L’Argentin exige encore du temps, toujours du temps « pour s’améliorer dans tous les secteurs » d’ici à janvier avec un calendrier vierge de tous rassemblements internationaux.

Mais celui que la presse britannique annonce à Manchester United avec insistance, sera-t-il encore à la tête du PSG à ce moment-là ? Après avoir demandé au journaliste de Canal+ de lui répéter deux fois la question, il a souri et lâché un simple « thank you » avant de s’éclipser. Circulez, il n’y avait plus rien à voir pour ce soir.

Le Monde
 
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