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- Out 5, 2021
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Autriche-France :
les Bleus perdent le fil mais pas le match
L’équipe de France a enchaîné un troisième match sans victoire en Ligue des nations lors de son déplacement, vendredi à Vienne, mais elle a évité la défaite (1-1).
En juin, les Bleus n’ont toujours pas gagné. Tenue en échec, vendredi 10 juin, pour la deuxième fois en trois rencontres de Ligue des nations – cette fois-ci face à l’Autriche (1-1) –, l’équipe de France ne compte que deux points, et pointe bonne dernière de son groupe mené par le Danemark (six points). Les joueurs de Didier Deschamps ont évité in extremis, grâce à l’incontournable Kylian Mbappé, une deuxième défaite en Autriche au XXIe siècle, après avoir perdu 3-1 en septembre 2008 lors des éliminatoires du Mondial 2010.
Le bilan n’est pas fameux, mais l’équipe de France présente des circonstances atténuantes : des joueurs blessés (Ngolo Kanté et Raphaël Varane), d’autres diminués, comme Kylian Mbappé (remplaçant et entré en deuxième période), et la plupart éreintés par une longue saison disputée dans de grands clubs européens.
Tenants du titre de cette nouvelle compétition, qui remplace les matchs amicaux, les Bleus ont surtout un autre objectif : du 21 novembre au 18 décembre, au Qatar, ils tenteront de défendre un titre d’un autre standing, celui de champion du monde.
Alors certes, une telle série sans victoire fait toujours mauvais genre. L’heure n’est cependant pas au branle-bas de combat. Le sélectionneur avait prévenu avant ce déplacement : « Ce sont des matchs de préparation, en prévision de ce qui nous attend en fin d’année [le Mondial]. D’où l’intérêt d’avoir différents joueurs, différents systèmes, qui doivent amener plus de réponses. »
Il connaissait aussi la qualité de l’adversaire : « Sur ses deux matchs, cette équipe d’Autriche a été impressionnante sur le dynamisme, la détermination mise, la fraîcheur physique. »
Plus de promenades de santé
Des réponses, « la Dèche » en a certainement collecté quelques-unes ce vendredi soir. Tout champion du monde que vous êtes, le niveau du football européen n’offre plus de promenades de santé. Et c’est d’autant plus vrai lorsque l’on est obligé d’aligner une équipe de remplaçants ou une équipe mixte.
A Vienne, contrairement au deuxième des quatre matchs de ce marathon automnal à Split, Didier Deschamps avait choisi la deuxième option. En Croatie, seulement deux champions du monde avaient commencé la rencontre (Presnel Kimpembe et Benjamin Pavard). En Autriche, ils étaient cinq au coup d’envoi. Six avec l’entrée en jeu de Mbappé. Cela n’a pas suffi à l’équipe de France pour gagner mais lui a permis d’égaliser.
Au coup d’envoi, le sélectionneur a quand même aligné six titulaires en puissance, dont l’omniprésent Aurélien Tchouaméni, futur Madrilène et encore une fois impressionnant au milieu de terrain. Du côté des petits nouveaux, le néophyte Ibrahima Konate (défense centrale) a fêté sa première sélection tandis que Boubacar Kamara, guère en réussite, était titulaire au milieu pour la première fois. William Saliba (en défense centrale) et Moussa Diaby (joueur de couloir) commencent, eux, à enchaîner les capes internationales.
« On a concédé peu de choses face à l’Autriche. Il y a eu beaucoup de changements d’un match à l’autre, forcément ça ne va pas dans le sens des automatismes et de la cohésion, mais on n’a pas le choix et c’est important que je puisse voir les joueurs en situation », a analysé le sélectionneur après la rencontre.
Séduisants vainqueurs en Croatie (3-0), avant de s’incliner face au Danemark comme les Bleus, les protégés de Ralf Rangnick n’avaient rien de victimes expiatoires. Dans leur mythique stade Ernst Happel, au cœur du poumon vert de la capitale autrichienne, le fameux Prater, les « Rot-Weiss-Roten » ont couru aux quatre coins du terrain sans reprendre leur souffle. Et c’est l’équipe de France qui s’est pris les pieds dans le tapis, à défaut de tomber entièrement dans le piège ou… dans le trou apparu lundi dernier après la rencontre face aux Danois, et qui avait depuis été comblé.
La première occasion était française. Lancé par Antoine Griezmann, Moussa Diaby prenait de vitesse son vis-à-vis, Nicolas Seiwald, qui n’avait d’autre choix que de le tacler irrégulièrement pour le stopper. Sur le coup franc, mal renvoyé par le gardien Patrick Pentz, Karim Benzema reprenait le ballon de la tête. Le gardien autrichien réussissait un superbe arrêt réflexe à une main (17e minute).
L’équipe de France proposait de jolis mouvements collectifs, menée par un Benzema très juste, mais manquait parfois d’efficacité dans le dernier geste, à l’image d’une accélération de Moussa Diaby, conclue par un centre maladroit. En défense, Benjamin Pavard endossait le rôle de pompier de service en sauvant par deux fois la situation.
Le Monde
les Bleus perdent le fil mais pas le match
L’équipe de France a enchaîné un troisième match sans victoire en Ligue des nations lors de son déplacement, vendredi à Vienne, mais elle a évité la défaite (1-1).
En juin, les Bleus n’ont toujours pas gagné. Tenue en échec, vendredi 10 juin, pour la deuxième fois en trois rencontres de Ligue des nations – cette fois-ci face à l’Autriche (1-1) –, l’équipe de France ne compte que deux points, et pointe bonne dernière de son groupe mené par le Danemark (six points). Les joueurs de Didier Deschamps ont évité in extremis, grâce à l’incontournable Kylian Mbappé, une deuxième défaite en Autriche au XXIe siècle, après avoir perdu 3-1 en septembre 2008 lors des éliminatoires du Mondial 2010.
Le bilan n’est pas fameux, mais l’équipe de France présente des circonstances atténuantes : des joueurs blessés (Ngolo Kanté et Raphaël Varane), d’autres diminués, comme Kylian Mbappé (remplaçant et entré en deuxième période), et la plupart éreintés par une longue saison disputée dans de grands clubs européens.
Tenants du titre de cette nouvelle compétition, qui remplace les matchs amicaux, les Bleus ont surtout un autre objectif : du 21 novembre au 18 décembre, au Qatar, ils tenteront de défendre un titre d’un autre standing, celui de champion du monde.
Alors certes, une telle série sans victoire fait toujours mauvais genre. L’heure n’est cependant pas au branle-bas de combat. Le sélectionneur avait prévenu avant ce déplacement : « Ce sont des matchs de préparation, en prévision de ce qui nous attend en fin d’année [le Mondial]. D’où l’intérêt d’avoir différents joueurs, différents systèmes, qui doivent amener plus de réponses. »
Il connaissait aussi la qualité de l’adversaire : « Sur ses deux matchs, cette équipe d’Autriche a été impressionnante sur le dynamisme, la détermination mise, la fraîcheur physique. »
Plus de promenades de santé
Des réponses, « la Dèche » en a certainement collecté quelques-unes ce vendredi soir. Tout champion du monde que vous êtes, le niveau du football européen n’offre plus de promenades de santé. Et c’est d’autant plus vrai lorsque l’on est obligé d’aligner une équipe de remplaçants ou une équipe mixte.
A Vienne, contrairement au deuxième des quatre matchs de ce marathon automnal à Split, Didier Deschamps avait choisi la deuxième option. En Croatie, seulement deux champions du monde avaient commencé la rencontre (Presnel Kimpembe et Benjamin Pavard). En Autriche, ils étaient cinq au coup d’envoi. Six avec l’entrée en jeu de Mbappé. Cela n’a pas suffi à l’équipe de France pour gagner mais lui a permis d’égaliser.
Au coup d’envoi, le sélectionneur a quand même aligné six titulaires en puissance, dont l’omniprésent Aurélien Tchouaméni, futur Madrilène et encore une fois impressionnant au milieu de terrain. Du côté des petits nouveaux, le néophyte Ibrahima Konate (défense centrale) a fêté sa première sélection tandis que Boubacar Kamara, guère en réussite, était titulaire au milieu pour la première fois. William Saliba (en défense centrale) et Moussa Diaby (joueur de couloir) commencent, eux, à enchaîner les capes internationales.
« On a concédé peu de choses face à l’Autriche. Il y a eu beaucoup de changements d’un match à l’autre, forcément ça ne va pas dans le sens des automatismes et de la cohésion, mais on n’a pas le choix et c’est important que je puisse voir les joueurs en situation », a analysé le sélectionneur après la rencontre.
Séduisants vainqueurs en Croatie (3-0), avant de s’incliner face au Danemark comme les Bleus, les protégés de Ralf Rangnick n’avaient rien de victimes expiatoires. Dans leur mythique stade Ernst Happel, au cœur du poumon vert de la capitale autrichienne, le fameux Prater, les « Rot-Weiss-Roten » ont couru aux quatre coins du terrain sans reprendre leur souffle. Et c’est l’équipe de France qui s’est pris les pieds dans le tapis, à défaut de tomber entièrement dans le piège ou… dans le trou apparu lundi dernier après la rencontre face aux Danois, et qui avait depuis été comblé.
La première occasion était française. Lancé par Antoine Griezmann, Moussa Diaby prenait de vitesse son vis-à-vis, Nicolas Seiwald, qui n’avait d’autre choix que de le tacler irrégulièrement pour le stopper. Sur le coup franc, mal renvoyé par le gardien Patrick Pentz, Karim Benzema reprenait le ballon de la tête. Le gardien autrichien réussissait un superbe arrêt réflexe à une main (17e minute).
L’équipe de France proposait de jolis mouvements collectifs, menée par un Benzema très juste, mais manquait parfois d’efficacité dans le dernier geste, à l’image d’une accélération de Moussa Diaby, conclue par un centre maladroit. En défense, Benjamin Pavard endossait le rôle de pompier de service en sauvant par deux fois la situation.
Le Monde
