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Ligue 1 : Nice s’offre Marseille et le fauteuil de leader

Roter.Teufel

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Ligue 1 : Nice s’offre Marseille et le fauteuil de leader

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Vainqueurs 1-0 d’un match équilibré, les Aiglons devancent le Paris Saint-Germain mais pourraient céder la première place à leurs voisins monégasques qui reçoivent Metz dimanche.

Chassé-croisé au sommet de la Ligue 1. Après son succès sur Marseille, samedi 21 octobre en soirée, l’OGC Nice est allé déloger le Paris Saint-Germain du trône de leader que le club champion en titre avait lui-même ravi à Monaco dans l’après-midi à la faveur de son large succès sur Strasbourg.

Mais les Monégasques, opposés à Metz dimanche, auront l’occasion de reprendre leur bien au terme d’une neuvième journée qui renvoie les Marseillais loin de ces considérations. Après leur troisième revers de la saison, les joueurs de Gennaro Gattuso sont septièmes en attendant les autres matchs de dimanche et comptent désormais sept longueurs de retard sur les Niçois.

L’OM a pourtant de nouveau montré quelques signes de reprise en main samedi, avec un jeu plus ambitieux, plus de confiance et plus d’unité depuis l’arrivée récente de l’entraîneur italien. Mais les Marseillais peuvent vraiment s’en vouloir car ce sont eux qui ont fait basculer le match, entre la 70e et la 80e minute de jeu. C’est d’abord Pierre-Emerick Aubameyang, invisible jusque-là, qui a oublié de tuer la partie en ratant un face-à-face ouvert contre Marcin Bulka, plaçant son petit ballon piqué sur le poteau (73e).

Balerdi craque

C’est le genre d’action que l’attaquant gabonais, par son statut, son expérience et son profil, est censé mener au bout. Il ne l’a pas fait et, à l’autre bout du terrain, c’est ensuite Leonardo Balerdi qui a précipité la chute de l’OM. Alors que lui avait été jusqu’alors impeccable, l’Argentin est sorti de son match tout seul et a pris deux cartons jaunes en cinq minutes, pour protestations répétées puis pour une faute évitable.

Il a laissé son équipe à dix et sur le coup franc, le remplaçant niçois Evann Guessand a placé un superbe coup de tête, trop puissant pour Ruben Blanco (1-0, 80e), entré à la place de Pau Lopez, blessé peu avant sur un dégagement.

Auparavant, le duel avait été équilibré. Tellement équilibré, même, qu’il a longtemps été dénué de la moindre occasion. Il y avait des créateurs de danger des deux côtés, pourtant, avec Iliman Ndiaye ou Amine Harit côté marseillais, et Jérémie Boga ou Terem Moffi chez les Aiglons.

Décidément revenu à un excellent niveau, Harit était alors le détonateur de toutes les actions marseillaises, alors que Jonathan Clauss, à droite, semblait fatigué après son séjour réussi en équipe de France.

Mais les Niçois étaient au fond assez à l’aise dans leur faux rythme, n’accélérant que quand Moffi était lancé vers la profondeur ou que Boga avait dix mètres devant lui pour martyriser Clauss, dont la pénible soirée s’est arrêtée à la pause.

Un pressing niçois saignant

Alors que le duel de coachs 100 % italiens entre Gennaro Gattuso et Francesco Farioli risquait de prendre des airs de caricature de match tactico-soporifique, Nice est ensuite mieux entré dans la deuxième période, avec d’abord plusieurs frappes non cadrées mais surtout un pressing beaucoup plus saignant.

Malgré quelques occasions marseillaises, notamment une tête de Harit bien sortie par Bulka, Nice n’a au fond jamais vraiment tremblé et a frappé au moment où l’OM a commencé à perdre le fil.

La défaite de samedi vient donc confirmer que Marseille, passé du rythme indolent de Marcelino au jeu plus énergivore de Gattuso, n’a toujours pas 90 minutes d’autonomie, ni physique, ni mentale, ce qui est un peu embêtant à fin octobre et alors que les matchs s’enchaînent avec les réceptions à venir de l’AEK Athènes jeudi et de Lyon dimanche.

« On a eu les occasions de marquer. On n’est pas très bien récompensés. A Monaco on méritait quelque chose [défaite 3-2] et ce soir aussi. Mais on est sur la bonne route », a voulu positiver Gennaro Gattuso qui a remporté un match sur quatre (3-0 contre Le Havre) depuis son arrivée sur le banc provençal.

Côté niçois, à l’issue d’une semaine très mouvementée, marquée par la suspension de l’attaquant Youcef Atal, visé par une enquête préliminaire pour « apologie du terrorisme » après une publication liée au conflit entre Israël et le Hamas, et la polémique autour du défenseur Jean-Clair Todibo qui avait rigolé durant la minute de silence précédant Pays-Bas - France, le ciel est redevenu bleu.

Le Monde
 
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