• Olá Visitante, se gosta do forum e pretende contribuir com um donativo para auxiliar nos encargos financeiros inerentes ao alojamento desta plataforma, pode encontrar mais informações sobre os várias formas disponíveis para o fazer no seguinte tópico: leia mais... O seu contributo é importante! Obrigado.

Max Verstappen assoit encore un peu plus son règne sans partage sur la Formule 1

Roter.Teufel

Sub-Administrador
Team GForum
Entrou
Out 5, 2021
Mensagens
16,783
Gostos Recebidos
700
Max Verstappen assoit encore un peu plus son règne sans partage sur la Formule 1

8e21e3c_2023-09-24t085818z-2086794984-up1ej9o0lcw7n-rtrmadp-3-motor-f1-japan.JPG


Le Néerlandais de l’écurie Red Bull a été sacré champion du monde pour la troisième fois de rang, samedi, à l’issue de la course sprint sur le circuit de Losail, au Qatar.

Il est un paradoxe : au moment où les saisons de Formule 1 s’allongent, comptant toujours plus de Grands Prix, elles semblent pourtant de plus en plus courtes. En cause ? La domination totale de Max Verstappen. En 2022, l’intraitable pilote de Red Bull avait été sacré champion du monde, pour la deuxième fois, à l’issue de la 18e course de la saison. Cette fois, le Néerlandais de 26 ans s’est adjugé une troisième couronne lors de la 17e étape du calendrier – sur 22, les Grands Prix de Chine et d’Emilie-Romagne ayant été annulés –, organisée sur le circuit de Losail, au Qatar.

Il n’aura même pas eu besoin du Grand Prix pour distancer irrémédiablement la concurrence, puisqu’il a obtenu son nouveau trophée, samedi 7 octobre, grâce à la course sprint – format introduit en 2021 et qui représente environ un tiers de la distance d’un Grand Prix. Il faut dire qu’avant de s’élancer sur les rives du Golfe persique, Max Verstappen possédait une avance substantielle – le terme gouffre sera plus exact – de 177 points sur son rival immédiat, son coéquipier mexicain Sergio Perez.

A Losail, ville nouvelle construite en périphérie immédiate de Doha, « Super Max » n’a pas vraiment eu besoin de ferrailler. Ni même d’attendre la fin de la course, puisque son coéquipier a abandonné après un accrochage avec le Français Esteban Ocon (Alpine) dans le 11e des 19 tours de la course sprint.

Une rivalité qui a tourné court

Qu’elle paraît loin l’année de son premier titre de champion du monde, obtenu sur le fil lors du dernier tour du Grand Prix à Abu Dhabi, le 12 décembre 2021. Le suspense était alors intenable. La lutte acharnée face au Britannique Lewis Hamilton et le dénouement polémique après des décisions controversées du directeur de course auguraient la naissance d’une rivalité épique entre les deux pilotes, et leurs écuries – Red Bull et Mercedes. Il n’en a rien été.

Car la saison 2022 de Max Verstappen ressemblait déjà à celle d’un cavalier seul. Le vorace néerlandais n’a laissé que des miettes à ses adversaires, s’imposant à quinze reprises en vingt-deux courses. Le 9 octobre, plus d’un mois avant la fin du championnat, il est titré loin devant Charles Leclerc et Sergio Perez. Avec toutefois un scénario un peu surprenant puisqu’il n’apprend que pendant son interview post-course qu’il compte suffisamment d’avance sur le Monégasque, grâce à une pénalité attribuée à ce dernier après la ligne d’arrivée franchie.

Quasiment un an jour pour jour, le pilote Red Bull assoit encore un peu plus son pouvoir aux airs de tyrannie sur la Formule 1. Au Japon, le 23 septembre, il a signé sa treizième victoire de l’année – alors qu’il reste encore six courses à disputer, dont celle de dimanche. Son équipe, Red Bull, a déjà validé son deuxième titre mondial des constructeurs. A Suzuka, fidèle à son caractère, le Néerlandais a réagi sans effusion particulière, comme quelqu’un pour qui la victoire devient une habitude, presque un dû.

Le Monde
 
Topo