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Plate-forme Mon master : l’université Paris-Panthéon-Assas refuse de rentrer dans le rang

Roter.Teufel

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Plate-forme Mon master : l’université Paris-Panthéon-Assas refuse de rentrer dans le rang

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Le ministère de l’enseignement supérieur a adressé un courrier au président d’Assas pour le mettre en garde contre « les risques juridiques » qu’il fait prendre à son établissement en exigeant que les candidats établissent, dans l’ordre, quatre choix de master alors que toute hiérarchisation est interdite sur la plate-forme.

Rien ne va plus entre le ministère de l’enseignement supérieur et l’université Paris-Panthéon-Assas. L’objet de la discorde : la nouvelle plate-forme Mon master, qui centralise l’ensemble des vœux d’affectation des étudiants titulaires d’une licence souhaitant poursuivre leurs études, au cours de deux années de master.

L’établissement parisien, parmi les plus sélectifs, s’obstine à déroger à la règle nationale qui veut que les candidats n’ont pas à hiérarchiser leurs choix parmi les quinze qu’ils peuvent formuler au maximum – hors vœux pour une formation en apprentissage. A la mi-avril, déjà, le ministère avait provisoirement suspendu la procédure et retiré de la plate-forme l’ensemble des formations proposées par cet établissement, au motif que les étudiants étaient invités à préciser leurs préférences.

Pour faire face à l’examen de quelque 40 300 dossiers (+ 75 % par rapport à 2022), Paris-Panthéon-Assas a développé un « outil interne » invitant les candidats à donner, dans l’ordre, leurs quatre choix préférentiels parmi les formations demandées.

Dans un courrier adressé le 26 avril au président, Stéphane Braconnier, dont Le Monde a pris connaissance, la directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle affiche son courroux. « Contrairement aux engagements que vous aviez pris à notre égard lors de nos nombreuses discussions relatives à la mise en place de la plate-forme, vous avez fait le choix de créer une plate-forme complémentaire qui exige que les étudiants candidats à vos masters hiérarchisent leurs vœux et, indirectement, limitent leurs candidatures au nombre de quatre dans votre établissement », s’émeut Anne-Sophie Barthez.

« Règles limitatives »

Elle met en garde le président quant aux « risques juridiques » qu’il fait prendre à son établissement « et, plus gravement, à des étudiants candidats dont beaucoup nous écrivent pour nous dire leur inquiétude quant au sort qui sera réservé à leurs candidatures ». En effet, la limitation à quatre du nombre de vœux, au-delà de contrevenir aux dispositions réglementaires, « fait perdre un nombre de vœux – et donc, de chances de succès – important aux étudiants qui, dans l’ignorance de ces règles limitatives, ont fait le choix de candidater dans votre établissement au-delà de ce chiffre de quatre », argumente la directrice générale. Cet ajout d’une condition de hiérarchisation pourrait être considéré comme illégal par le juge administratif, affirme-t-elle.
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En outre, aucune délibération du conseil d’administration de l’établissement ne fait état d’une telle décision. En son absence, « la décision du président de l’université est entachée d’incompétence », conclut Mme Barthez.

Le Monde
 
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