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Roland-Garros 2023 : Novak Djokovic, héros seul contre tous, et désormais seul au monde
Après sa victoire face au Norvégien Casper Ruud dimanche en finale (7-6, 6-3, 7-5), le Serbe est désormais le seul détenteur du record masculin de titres en Grand Chelem (23), dépassant au compteur l’Espagnol Rafael Nadal.
Dimanche 11 juin, l’événement était autant sur le terrain qu’en tribune. Pour la première fois depuis le début de la quinzaine, le public du Central de Roland-Garros n’a pas déserté avant la fin du match, comme il en avait pris la mauvaise habitude depuis le lancement du tournoi – quand il ne pratiquait pas carrément la politique de la chaise vide, fléau désastreux pour l’image d’un rendez-vous qui se targue de se jouer à guichets fermés.
Malgré un scénario à sens unique, les 15 000 spectateurs de la finale ne voulaient pas perdre une miette du moment à la portée historique. Voir Novak Djokovic triomphant soulever sa troisième Coupe des Mousquetaires, aux dépens du Norvégien Casper Ruud, finaliste sortant (7-6 [7-1], 6-3, 7-5). Mais, surtout, remporter son 23e titre en Grand Chelem, qui fait de lui le plus grand – arithmétiquement. Le Serbe rejoint dans l’histoire de leur sport l’Américaine Serena William et laisse sur le bord du chemin son rival espagnol Rafael Nadal (22), vainqueur à Paris en 2022.
« Je ne veux pas affirmer que je suis le plus grand, ce serait manquer de respect à des champions qui ont marqué les ères précédentes, je laisse ce débat à d’autres, mais ce trophée est une nouvelle confirmation de la qualité du tennis que je suis encore capable de produire », s’est félicité le Serbe, qui retrouvera dès lundi le trône qu’il avait abandonné à Carlos Alcaraz à la veille du début de l’échéance parisienne.
Cette année, l’absence de Nadal, convalescent, avait ouvert le tableau à tous les vents, entendait-on depuis l’officialisation du forfait du tenant du titre, le 18 mai. Les prétendants se bousculaient porte d’Auteuil, où le Majorquin imposait une monarchie presque absolue depuis bientôt vingt ans. On promettait ce cru 2023 pimenté d’un nouveau suspense.
Kylian Mbappé et Tom Brady en tribune
C’était oublier un peu vite la loi du « Djoker » : Novak Djokovic n’est jamais aussi transcendé qu’au meilleur des cinq manches. « Dès que je suis arrivé ici, je me suis senti dans des meilleures dispositions que les semaines précédentes, je savais que la plupart des gars ressentent énormément de pression à l’idée de m’affronter dans ce format, et c’est exactement ce que je veux », a-t-il insisté dimanche soir au moment où, comme un symbole, l’orage s’abattait sur la porte d’Auteuil au terme d’une rarissime quinzaine sans pluie.
Casper Ruud (n° 4 mondial) a pourtant appris de sa défaite face à Nadal l’an passé, rentré tambour battant dans la finale quand son adversaire (n° 3) était rattrapé par le poids de l’histoire, sous les yeux de tout son clan, et d’un casting cinq étoiles réunissant Tom Brady, Kylian Mbappé ou encore Mike Tyson. Mais face à son cadet qui ne l’avait jamais battu, l’aîné n’a pas tardé à faire parler son rang.
Le Monde
Après sa victoire face au Norvégien Casper Ruud dimanche en finale (7-6, 6-3, 7-5), le Serbe est désormais le seul détenteur du record masculin de titres en Grand Chelem (23), dépassant au compteur l’Espagnol Rafael Nadal.
Dimanche 11 juin, l’événement était autant sur le terrain qu’en tribune. Pour la première fois depuis le début de la quinzaine, le public du Central de Roland-Garros n’a pas déserté avant la fin du match, comme il en avait pris la mauvaise habitude depuis le lancement du tournoi – quand il ne pratiquait pas carrément la politique de la chaise vide, fléau désastreux pour l’image d’un rendez-vous qui se targue de se jouer à guichets fermés.
Malgré un scénario à sens unique, les 15 000 spectateurs de la finale ne voulaient pas perdre une miette du moment à la portée historique. Voir Novak Djokovic triomphant soulever sa troisième Coupe des Mousquetaires, aux dépens du Norvégien Casper Ruud, finaliste sortant (7-6 [7-1], 6-3, 7-5). Mais, surtout, remporter son 23e titre en Grand Chelem, qui fait de lui le plus grand – arithmétiquement. Le Serbe rejoint dans l’histoire de leur sport l’Américaine Serena William et laisse sur le bord du chemin son rival espagnol Rafael Nadal (22), vainqueur à Paris en 2022.
« Je ne veux pas affirmer que je suis le plus grand, ce serait manquer de respect à des champions qui ont marqué les ères précédentes, je laisse ce débat à d’autres, mais ce trophée est une nouvelle confirmation de la qualité du tennis que je suis encore capable de produire », s’est félicité le Serbe, qui retrouvera dès lundi le trône qu’il avait abandonné à Carlos Alcaraz à la veille du début de l’échéance parisienne.
Cette année, l’absence de Nadal, convalescent, avait ouvert le tableau à tous les vents, entendait-on depuis l’officialisation du forfait du tenant du titre, le 18 mai. Les prétendants se bousculaient porte d’Auteuil, où le Majorquin imposait une monarchie presque absolue depuis bientôt vingt ans. On promettait ce cru 2023 pimenté d’un nouveau suspense.
Kylian Mbappé et Tom Brady en tribune
C’était oublier un peu vite la loi du « Djoker » : Novak Djokovic n’est jamais aussi transcendé qu’au meilleur des cinq manches. « Dès que je suis arrivé ici, je me suis senti dans des meilleures dispositions que les semaines précédentes, je savais que la plupart des gars ressentent énormément de pression à l’idée de m’affronter dans ce format, et c’est exactement ce que je veux », a-t-il insisté dimanche soir au moment où, comme un symbole, l’orage s’abattait sur la porte d’Auteuil au terme d’une rarissime quinzaine sans pluie.
Casper Ruud (n° 4 mondial) a pourtant appris de sa défaite face à Nadal l’an passé, rentré tambour battant dans la finale quand son adversaire (n° 3) était rattrapé par le poids de l’histoire, sous les yeux de tout son clan, et d’un casting cinq étoiles réunissant Tom Brady, Kylian Mbappé ou encore Mike Tyson. Mais face à son cadet qui ne l’avait jamais battu, l’aîné n’a pas tardé à faire parler son rang.
Le Monde