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Tennis : qualifié pour les demi-finales de Paris-Bercy, Novak Djokovic résiste à la jeunesse

Roter.Teufel

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Tennis : qualifié pour les demi-finales de Paris-Bercy, Novak Djokovic résiste à la jeunesse

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Le numéro 1 mondial serbe a pris sa revanche vendredi sur le jeune Danois Holger Rune, qui l’avait battu en finale du tournoi parisien en 2022. A 36 ans, Djokovic n’a pas l’intention de ranger de sitôt les raquettes. Il affrontera Andrey Rublev en demi-finale.

Novak Djokovic n’était pas forcément pressé de retrouver Holger Rune, en quarts de finale de Bercy, vendredi 3 novembre. Non pas parce qu’il craignait le trublion danois de 20 ans, qui s’était payé avec panache son aîné en finale de l’édition 2022 du tournoi parisien. Si le Serbe nourrissait une appréhension, c’était au regard du clan de son adversaire, dans les tribunes.

Au premier rang, s’y trouvait une vieille connaissance : Boris Becker, son ancien entraîneur (entre 2014 et 2016), arrivé ces jours-ci au chevet du Danois, après être passé par la case prison. Entre avril et décembre 2022, l’ancien numéro 1 mondial aura passé huit mois derrière les barreaux pour avoir dissimulé 3,1 millions de dollars (3 millions d’euros) d’avoirs et de prêts et ainsi éviter de payer ses dettes, estimées à près de 60 millions d’euros en 2017.

« Ce ne sera pas agréable et confortable pour moi de l’avoir dans le box opposé, si je joue contre Holger », avait imaginé le patron du circuit, mardi, à la veille d’entrer en lice dans la capitale, sans savoir que cette éventualité se concrétiserait trois jours plus tard. Vendredi, s’il a été accroché pendant près de trois heures, il a pris sa revanche sur son cadet en trois sets (7-5, 6-7, 6-4) sans jamais paraître fébrile.

Son « pire tie-break »

Ou plus exactement une seule fois, pour son traditionnel coup de colère agrémentant chacun de ses matchs : à 5-4, 30-15 en sa faveur après avoir remporté la première manche, il s’en prend à l’arbitre français, Renaud Lichtenstein, se plaignant que celui-ci autorise Rune à réclamer un challenge trop tardivement, sur une balle qui lui offrait deux balles de match. Une minute après, Djokovic se procure cette fois une occasion de conclure la partie, sans succès. La créativité du Danois lui permet de recoller à une manche partout au terme d’un jeu décisif à sens unique, l’un des rares perdus par le métronome de Belgrade cette saison et « probablement [son] pire tie-break ».

Durant trois sets, le numéro 7 mondial a essayé d’appliquer la même recette qui lui avait sourit l’an passé pour soulever le trophée : un tennis avec une bonne dose de prises de risque et des schémas de jeu variés. Mais cela ne lui a pas suffi pour renverser son glorieux adversaire, qui avait repris du poil de la bête depuis la veille.

Méconnaissable jeudi en huitièmes face au Néerlandais Tallon Griekspoor, où il a dû puiser pendant trois sets (4-6, 7-6, 6-4) pour s’en sortir, le numéro mondial s’est dit affaibli par un virus intestinal : « C’est dur d’avoir l’esprit clair quand vous passez plus de temps aux toilettes que sur le court sur les trois derniers jours », a-t-il imagé pour résumer sa forme du moment à Bercy. Mais la loi du Serbe est impitoyable : même à 20 % de ses moyens comme jeudi, sa marge sur les trois quarts de ses adversaires est telle qu’il finit presque toujours par s’en sortir.

Le Monde
 
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