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- Out 5, 2021
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Coupe du monde des clubs : la finale contre Manchester City, « une affiche de jeu vidéo » et un « rêve éveillé » pour Fluminense
L’équipe, basée à Rio de Janeiro, affronte vendredi les champions d’Europe en titre, en Arabie saoudite, en finale du Mondial des clubs. L’occasion de conclure en beauté une année 2023 historique pour un club à la ferveur rare.
Cela faisait des années que les supporteurs de Fluminense en rêvaient. En battant les Argentins de Boca Juniors (2-1 après prolongation), le 4 novembre, les Cariocas ont décroché la première Copa Libertadores – l’équivalent de la Ligue des champions en Amérique du Sud – de leur histoire. Plus de soixante ans d’attente depuis la création de la compétition. Une éternité pour l’une des plus anciennes équipes de football du Brésil, fondée en 1902.
Ce succès a aussi permis aux coéquipiers de Marcelo de découvrir un autre tournoi : la Coupe du monde des clubs. Celle-ci met aux prises, pendant dix jours, les six champions des différentes confédérations (africaine, asiatique, européenne, d’Amérique du Nord et centrale, sud-américaine, et océanique), ainsi que le vainqueur du championnat du pays organisateur. Vendredi 22 décembre, à 19 heures, à Djedda, en Arabie saoudite, le « Flu » retrouve Manchester City pour tenter de s’offrir le titre de champion du monde.
A l’inverse des Européens qui ne cachent pas leur désintérêt pour cette compétition, régie par la Fédération internationale de football (FIFA), la finale de ce vendredi est prise très au sérieux à Rio de Janeiro. « C’est une utopie, se réjouit Joao Müller Moura, photographe pour Fluminense. Pour moi, Manchester City-Fluminense, c’est une affiche de jeu vidéo ! Je n’aurais jamais cru voir ça en vrai. » Marco Duarte, qui ne manque aucune rencontre de son équipe fétiche, met en garde les Citizens contre tout excès de confiance : « Le “Flu” va vouloir montrer son réel niveau au monde entier, la volonté de l’équipe pour ce match est surréaliste », insiste ce supporteur.
Un club aux joueurs historiques
Basé dans le quartier huppé de Laranjeiras, Fluminense ne possède pas tout à fait les mêmes caractéristiques que les autres clubs de la ville. « Ce ne sera jamais un club populaire, comme le sont Vasco de Gama ou Flamengo, explique Sonny Anderson, ancien international brésilien, désormais consultant pour BeIN Sports. La majorité des gens aisés de Rio le supportent. »
Bien que leur palmarès ne soit pas le plus clinquant du pays – quatre championnats et, donc, une Copa Libertadores –, les « Tricolores » peuvent se targuer de certains atouts. En plus d’évoluer à domicile dans le stade mythique du Maracana, le club a vu passer en son sein des joueurs historiques de la Seleçao (la « sélection »). On peut citer Preguinho, premier buteur pour le Brésil en Coupe du monde, en 1930, Rivelino, considéré comme l’un des meilleurs meneurs de l’histoire du pays, ou plus récemment le défenseur Thiago Silva, passé par l’AC Milan, le Paris Saint-Germain et qui porte aujourd’hui les couleurs de Chelsea.
Le Monde
L’équipe, basée à Rio de Janeiro, affronte vendredi les champions d’Europe en titre, en Arabie saoudite, en finale du Mondial des clubs. L’occasion de conclure en beauté une année 2023 historique pour un club à la ferveur rare.
Cela faisait des années que les supporteurs de Fluminense en rêvaient. En battant les Argentins de Boca Juniors (2-1 après prolongation), le 4 novembre, les Cariocas ont décroché la première Copa Libertadores – l’équivalent de la Ligue des champions en Amérique du Sud – de leur histoire. Plus de soixante ans d’attente depuis la création de la compétition. Une éternité pour l’une des plus anciennes équipes de football du Brésil, fondée en 1902.
Ce succès a aussi permis aux coéquipiers de Marcelo de découvrir un autre tournoi : la Coupe du monde des clubs. Celle-ci met aux prises, pendant dix jours, les six champions des différentes confédérations (africaine, asiatique, européenne, d’Amérique du Nord et centrale, sud-américaine, et océanique), ainsi que le vainqueur du championnat du pays organisateur. Vendredi 22 décembre, à 19 heures, à Djedda, en Arabie saoudite, le « Flu » retrouve Manchester City pour tenter de s’offrir le titre de champion du monde.
A l’inverse des Européens qui ne cachent pas leur désintérêt pour cette compétition, régie par la Fédération internationale de football (FIFA), la finale de ce vendredi est prise très au sérieux à Rio de Janeiro. « C’est une utopie, se réjouit Joao Müller Moura, photographe pour Fluminense. Pour moi, Manchester City-Fluminense, c’est une affiche de jeu vidéo ! Je n’aurais jamais cru voir ça en vrai. » Marco Duarte, qui ne manque aucune rencontre de son équipe fétiche, met en garde les Citizens contre tout excès de confiance : « Le “Flu” va vouloir montrer son réel niveau au monde entier, la volonté de l’équipe pour ce match est surréaliste », insiste ce supporteur.
Un club aux joueurs historiques
Basé dans le quartier huppé de Laranjeiras, Fluminense ne possède pas tout à fait les mêmes caractéristiques que les autres clubs de la ville. « Ce ne sera jamais un club populaire, comme le sont Vasco de Gama ou Flamengo, explique Sonny Anderson, ancien international brésilien, désormais consultant pour BeIN Sports. La majorité des gens aisés de Rio le supportent. »
Bien que leur palmarès ne soit pas le plus clinquant du pays – quatre championnats et, donc, une Copa Libertadores –, les « Tricolores » peuvent se targuer de certains atouts. En plus d’évoluer à domicile dans le stade mythique du Maracana, le club a vu passer en son sein des joueurs historiques de la Seleçao (la « sélection »). On peut citer Preguinho, premier buteur pour le Brésil en Coupe du monde, en 1930, Rivelino, considéré comme l’un des meilleurs meneurs de l’histoire du pays, ou plus récemment le défenseur Thiago Silva, passé par l’AC Milan, le Paris Saint-Germain et qui porte aujourd’hui les couleurs de Chelsea.
Le Monde