• Olá Visitante, se gosta do forum e pretende contribuir com um donativo para auxiliar nos encargos financeiros inerentes ao alojamento desta plataforma, pode encontrar mais informações sobre os várias formas disponíveis para o fazer no seguinte tópico: leia mais... O seu contributo é importante! Obrigado.

Election présidentielle 2022 : Macron l’Européen mise sur sa différence face au souverainisme ambiant

Roter.Teufel

Sub-Administrador
Team GForum
Entrou
Out 5, 2021
Mensagens
17,051
Gostos Recebidos
725
Election présidentielle 2022 : Macron l’Européen mise sur sa différence face au souverainisme ambiant

e53c4fe_459530463-photo-validee.jpg


Le chef de l’Etat veut profiter de la présidence française de l’Union, à partir de janvier 2022, pour réaffirmer sa foi en l’Europe, alors que la campagne voit monter la thématique opposée.

Une campagne présidentielle charrie toujours son lot de surprises. Voir un débat, en apparence technique, sur la primauté du droit européen par rapport aux droits nationaux occuper le haut de l’affiche n’est pas la moindre d’entre elles. Depuis la rentrée, le conflit ouvert entre la Pologne et l’Union européenne (UE) sur l’indépendance des juges polonais ne cesse de gagner en ampleur. La Cour de justice de l’UE a condamné l’Etat polonais, mercredi 27 octobre, à payer une astreinte d’un million d’euros par jour pour non-respect d’un de ses arrêts. Ce qui ne manque pas de trouver de l’écho en France. Une partie de l’échiquier politique, en effet, à l’image de la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, s’est emparée de l’affaire pour dénoncer le « coup de force » perpétré par Bruxelles contre la souveraineté des Etats membres.


La volonté de « reprendre le contrôle », pour paraphraser le slogan des partisans du Brexit au Royaume-Uni, en 2016, a le vent en poupe de ce côté de la Manche. Et cela vaut aussi bien à gauche, de Jean-Luc Mélenchon à Arnaud Montebourg, qu’à droite, où Xavier Bertrand et Valérie Pécresse ont affiché leur soutien à la Pologne au nom de la « souveraineté populaire » et des « identités constitutionnelles » de chaque Etat. Même l’ancien négociateur du Brexit, Michel Barnier, qui souhaite représenter le parti Les Républicains (LR) à l’élection présidentielle de 2022, y est allé de son coup de canif contre les institutions communautaires afin de défendre sa proposition de moratoire sur l’immigration.

Face à cela, Emmanuel Macron ne dévie pas de son credo pro-européen. Le chef de l’Etat voit même dans ce débat l’opportunité d’installer un clivage avec la plupart de ses adversaires – seul le candidat d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Yannick Jadot, assume une europhilie qui ne souffre guère de contestation dans son camp. « Je suis étonné, pour rester pudique, de voir que, dès qu’il y a un problème, nous en revenons à cette vieille maladie française qui consiste à dire : c’est l’Europe », affirmait M. Macron, le 18 octobre, en ouverture des Etats généraux de la justice, à Poitiers. « Notre justice s’est construite depuis longtemps dans le dialogue des juges au niveau européen. Ce dialogue a accompagné la construction politique de l’UE, il l’a précédé », a ajouté le président de la République.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Présidentielle 2022 : les gauches entre souverainisme et espoir de refondation de l’Union européenne
« Sur l’Europe, Zemmour, Montebourg, même combat ! »

Dans le même temps, ses troupes se chargeaient de mettre un signe égal entre les oppositions de tous bords. « Sur l’Europe, [Eric] Zemmour, [Arnaud] Montebourg, même combat ! Même rhétorique, même idéologie, même référence. L’extrême droite polonaise pour modèle », dénonçait le député La République en marche (LRM) des Français de l’étranger, Pieyre-Alexandre Anglade.


Le Monde
 
Última edição:
Topo