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Notícias France-Allemagne : l’inhabituelle fébrilité de l’équipe de France, dominée au milieu par la maîtrise germanique

Roter.Teufel

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France-Allemagne : l’inhabituelle fébrilité de l’équipe de France, dominée au milieu par la maîtrise germanique

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Dépassée par la Mannschaft au milieu de terrain samedi soir au Groupama Stadium (0-2), l’équipe de France n’a pas brillé par sa maîtrise, pour son premier match de préparation à l’Euro 2024.

Le match s’est donc achevé comme il avait commencé, après le premier des deux buts de la victoire allemande contre la France (2-0), samedi 23 mars : par des sifflets nourris descendus des tribunes du Groupama Stadium de Décines-Charpieu (Rhône). Adrien Rabiot l’avait pourtant dit cette semaine : « Un match contre l’Allemagne n’est jamais amical. » S’incliner face au voisin germanique, à domicile de surcroît – une première depuis 2013 – n’est jamais agréable. Encore plus lorsque ce dernier est décrit comme malade, en perdition à trois mois seulement de son Euro.

Samedi, c’est pourtant l’équipe de France qui est apparue bien mal en point, amputée d’un de ses organes vitaux en l’absence d’Antoine Griezmann, face à une équipe allemande plus fringante que jamais. « C’est une bonne piqûre de rappel, heureusement que ce n’était qu’un amical. On a fait un non-match », a réagi Benjamin Pavard après la rencontre. « Une soirée à oublier », selon Brice Samba, impuissant sur le but le plus rapide encaissé par l’équipe de France dans son histoire.

Oublier cette soirée reviendrait pourtant à faire l’impasse sur certains enseignements à ne pas négliger en prévision de l’Euro, comme cette incapacité tricolore à répondre au milieu de terrain à l’Allemagne. Cette dernière a construit son succès en terre lyonnaise grâce à sa maîtrise technique dans ce secteur, avec un surnombre constant dans l’axe. C’est là que les Bleus ont le plus souffert, impuissants face à la science du placement de Florian Wirtz et Jamal Musiala, respectivement 20 et 21 ans.

Vendredi, Ilkay Gündogan annonçait attendre de ses jeunes coéquipiers des « moments de magie ». Le capitaine allemand a été servi – Wirtz a été buteur, Musiala passeur décisif – et les débats outre-Rhin sur la possibilité de voir les deux joueurs évoluer ensemble sur le terrain devraient perdre en intensité. Ne manquait finalement qu’un Toni Kroos étincelant pour son retour en sélection, trois ans après sa dernière cape, afin de compléter le tableau d’un milieu allemand dominant. « L’équipe a bien réussi à mettre en place le plan de jeu que j’avais préparé », s’est félicité Julian Nagelsmann, le sélectionneur allemand.

Un milieu désaccordé

En face, l’entrejeu français a fait pâle figure. Allons droit au but : la boussole Griezmann, qui avait guidé l’équipe de France lors de ses 84 précédents matchs, a considérablement fait défaut au milieu tricolore. Son pressing, ses remontées de balle et sa créativité ont manqué et ne sont, de toute évidence, pas si faciles à remplacer. « Antoine est le créateur, le maître à jouer de notre équipe. Ce soir, il aurait pu apporter mais les mecs qui étaient présents étaient à même de le faire aussi donc il ne faut pas se trouver d’excuse », a nuancé Olivier Giroud après la rencontre.

Le Monde
 
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