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La nouvelle liberté juridique et olympique de Kylian Mbappé
A partir du 1ᵉʳ janvier 2024, l’attaquant du Paris Saint-Germain a le droit de signer un précontrat avec un autre club. Et la possibilité de négocier une clause lui garantissant de participer aux JO de Paris.
Ce n’est qu’une date, et il ne se passera probablement rien ce jour-là, mais elle est d’importance. A partir de ce 1er janvier 2024, Kylian Mbappé peut, à sa seule discrétion, s’engager d’ores et déjà avec un autre club que son employeur actuel – le Paris Saint-Germain – pour la saison 2024-2025, qui commencera l’été prochain.
Il ne s’agit pas là d’un privilège offert à un cador du sport mondial. Avec le passage dans la nouvelle année civile, l’attaquant du Paris Saint-Germain, comme tous les footballeurs professionnels dont le contrat arrive à échéance en fin de saison, est en effet libre de signer un précontrat avec un autre club.
Pour acquérir cette nouvelle liberté juridique, le capitaine de l’équipe de France, joueur du PSG depuis 2017 après ses débuts professionnels à Monaco (2015-2017), a bataillé avec ses dirigeants. Cela lui a même valu, à l’été 2023, un passage de quelques semaines dans le « loft », ce groupe de joueurs sous contrat avec le Paris Saint-Germain mais qui, n’entrant plus dans les plans du club, peuvent aller poser leurs crampons ailleurs – si une offre de transfert satisfaisante pour le PSG et pour le joueur est émise par une autre formation.
Implacable sur le plan du droit
Pour être absolument certain de se réveiller, le 1er janvier 2024, avec son destin entre les mains, Kylian Mbappé et ses conseils ont, juridiquement, fait les choses en bonne et due forme. En juin dernier, à la fin de la saison 2022-2023, le joueur a fait savoir au PSG, par lettre recommandée, qu’il ne comptait pas activer l’option, figurant dans son contrat, lui permettant de prolonger d’un an, au-delà de juin 2024, son engagement avec Paris.
Ce courrier, implacable sur le plan du droit, a mis en fureur les dirigeants du PSG, à commencer par le président Nasser Al-Khelaïfi, qui a alors pris la décision spectaculaire d’écarter Mbappé de l’équipe première du club. Quelques semaines plus tard, après des négociations dont les termes n’ont jamais été rendus public, le même Nasser Al-Khelaïfi annonçait, le sourire aux lèvres, le retour de l’attaquant vedette dans le groupe dirigé, depuis l’été 2023, par l’entraîneur espagnol Luis Enrique.
Il fait peu de doute que c’est sur le plan financier que les deux parties ont trouvé un compromis mettant fin à leur brouille. Dans son contrat, Mbappé dispose de primes de fidélité au club. En acceptant de renoncer à tout ou partie de ces sommes, il peut permettre au PSG de réaliser des économies compensant son départ. Car, outre la perte de son joueur le plus décisif, c’est bien la perspective de voir Mbappé s’engager dans un grand club sans percevoir la moindre indemnité de transfert qui froissait d’avance les propriétaires qataris du PSG.
Le Monde
A partir du 1ᵉʳ janvier 2024, l’attaquant du Paris Saint-Germain a le droit de signer un précontrat avec un autre club. Et la possibilité de négocier une clause lui garantissant de participer aux JO de Paris.
Ce n’est qu’une date, et il ne se passera probablement rien ce jour-là, mais elle est d’importance. A partir de ce 1er janvier 2024, Kylian Mbappé peut, à sa seule discrétion, s’engager d’ores et déjà avec un autre club que son employeur actuel – le Paris Saint-Germain – pour la saison 2024-2025, qui commencera l’été prochain.
Il ne s’agit pas là d’un privilège offert à un cador du sport mondial. Avec le passage dans la nouvelle année civile, l’attaquant du Paris Saint-Germain, comme tous les footballeurs professionnels dont le contrat arrive à échéance en fin de saison, est en effet libre de signer un précontrat avec un autre club.
Pour acquérir cette nouvelle liberté juridique, le capitaine de l’équipe de France, joueur du PSG depuis 2017 après ses débuts professionnels à Monaco (2015-2017), a bataillé avec ses dirigeants. Cela lui a même valu, à l’été 2023, un passage de quelques semaines dans le « loft », ce groupe de joueurs sous contrat avec le Paris Saint-Germain mais qui, n’entrant plus dans les plans du club, peuvent aller poser leurs crampons ailleurs – si une offre de transfert satisfaisante pour le PSG et pour le joueur est émise par une autre formation.
Implacable sur le plan du droit
Pour être absolument certain de se réveiller, le 1er janvier 2024, avec son destin entre les mains, Kylian Mbappé et ses conseils ont, juridiquement, fait les choses en bonne et due forme. En juin dernier, à la fin de la saison 2022-2023, le joueur a fait savoir au PSG, par lettre recommandée, qu’il ne comptait pas activer l’option, figurant dans son contrat, lui permettant de prolonger d’un an, au-delà de juin 2024, son engagement avec Paris.
Ce courrier, implacable sur le plan du droit, a mis en fureur les dirigeants du PSG, à commencer par le président Nasser Al-Khelaïfi, qui a alors pris la décision spectaculaire d’écarter Mbappé de l’équipe première du club. Quelques semaines plus tard, après des négociations dont les termes n’ont jamais été rendus public, le même Nasser Al-Khelaïfi annonçait, le sourire aux lèvres, le retour de l’attaquant vedette dans le groupe dirigé, depuis l’été 2023, par l’entraîneur espagnol Luis Enrique.
Il fait peu de doute que c’est sur le plan financier que les deux parties ont trouvé un compromis mettant fin à leur brouille. Dans son contrat, Mbappé dispose de primes de fidélité au club. En acceptant de renoncer à tout ou partie de ces sommes, il peut permettre au PSG de réaliser des économies compensant son départ. Car, outre la perte de son joueur le plus décisif, c’est bien la perspective de voir Mbappé s’engager dans un grand club sans percevoir la moindre indemnité de transfert qui froissait d’avance les propriétaires qataris du PSG.
Le Monde