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- Out 5, 2021
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Mondial de handball : solides en défense, « libérées » en attaque, les Bleues sont au rendez-vous
Victorieuse de la Suède, mercredi, l’équipe de France affrontera le Danemark, vendredi, pour une place en finale.
Sept succès en autant de matchs. Pour l’instant, l’équipe de France féminine de handball réalise un sans-faute au Mondial, en Espagne. Jamais les Tricolores n’avaient réussi une telle performance dans un grand rendez-vous international.
Après leur victoire contre la Suède (31-16), mercredi 15 décembre, les championnes olympiques se préparent à affronter vendredi le Danemark, qui a validé mardi son billet pour les demi-finales face au Brésil (30-25).
Si les Bleues passent ce tour, elles pourraient retrouver en finale les Norvégiennes, qui se sont débarrassées facilement mercredi des Russes (34-28). La Norvège semble supérieure à l’Espagne, vainqueur de l’Allemagne 26 à 21 en quart, mais qui a bénéficié d’un tableau clément en tant que pays organisateur.
La Suède, le Danemark, la Norvège… Pour la France, le chemin vers un nouveau titre mondial, qui serait le troisième de son histoire après les sacres de 2003 et de 2017, passe par la Scandinavie.
Ce n’est pas une surprise, tant elle a l’habitude de croiser les pays nordiques dans les phases finales des grandes compétitions internationales. Depuis l’élimination du Brésil, toutes les équipes restant en lice sont d’ailleurs issues du Vieux Continent.
« Plus créatives, plus imprévisibles »
« Nous les connaissons par cœur. Nous les rencontrons souvent en Ligue des champions et dans les matchs internationaux », confirme l’expérimentée Béatrice Edwige, 33 ans, le pivot des Bleues. Au cours de la dernière décennie, ces équipes ont souvent réussi à la France.
« Les Scandinaves sont bien organisées, elles se font des passes au millimètre, mais leur jeu est stéréotypé. Un grain de sable peut les dérégler. Les Françaises sont plus créatives, plus imprévisibles. Et elles savent comment les jouer », indique l’ancienne internationale Nodjialem Myaro, qui dirige la Ligue féminine française de handball (LFH).
Une analyse partagée par Cléopâtre Darleux, la gardienne des Bleues : « Les Nordiques n’aiment pas jouer contre la France car elles savent que nous défendons dur. On n’hésite pas à leur rentrer dedans, à leur faire mal », dit-elle.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Mondial de handball : Cléopâtre Darleux, le verrou bleu
Impressionnantes en défense depuis le début du tournoi, les Bleues doivent continuer à améliorer leur efficacité en attaque pour espérer décrocher un troisième titre mondial. Sur ce plan, elles ont connu un début de tournoi poussif. Concernant les tirs de loin, leurs statistiques contre l’Angola (1/7) et la Slovénie (0/7) étaient piteuses.
Depuis, les attaquantes tricolores ont nettement redressé la barre. Contre la Russie, le retour en forme d’Allison Pineau et l’explosivité de Pauletta Foppa (20 ans) ont rendu les offensives moins prévisibles.
Le Monde
Victorieuse de la Suède, mercredi, l’équipe de France affrontera le Danemark, vendredi, pour une place en finale.
Sept succès en autant de matchs. Pour l’instant, l’équipe de France féminine de handball réalise un sans-faute au Mondial, en Espagne. Jamais les Tricolores n’avaient réussi une telle performance dans un grand rendez-vous international.
Après leur victoire contre la Suède (31-16), mercredi 15 décembre, les championnes olympiques se préparent à affronter vendredi le Danemark, qui a validé mardi son billet pour les demi-finales face au Brésil (30-25).
Si les Bleues passent ce tour, elles pourraient retrouver en finale les Norvégiennes, qui se sont débarrassées facilement mercredi des Russes (34-28). La Norvège semble supérieure à l’Espagne, vainqueur de l’Allemagne 26 à 21 en quart, mais qui a bénéficié d’un tableau clément en tant que pays organisateur.
La Suède, le Danemark, la Norvège… Pour la France, le chemin vers un nouveau titre mondial, qui serait le troisième de son histoire après les sacres de 2003 et de 2017, passe par la Scandinavie.
Ce n’est pas une surprise, tant elle a l’habitude de croiser les pays nordiques dans les phases finales des grandes compétitions internationales. Depuis l’élimination du Brésil, toutes les équipes restant en lice sont d’ailleurs issues du Vieux Continent.
« Plus créatives, plus imprévisibles »
« Nous les connaissons par cœur. Nous les rencontrons souvent en Ligue des champions et dans les matchs internationaux », confirme l’expérimentée Béatrice Edwige, 33 ans, le pivot des Bleues. Au cours de la dernière décennie, ces équipes ont souvent réussi à la France.
« Les Scandinaves sont bien organisées, elles se font des passes au millimètre, mais leur jeu est stéréotypé. Un grain de sable peut les dérégler. Les Françaises sont plus créatives, plus imprévisibles. Et elles savent comment les jouer », indique l’ancienne internationale Nodjialem Myaro, qui dirige la Ligue féminine française de handball (LFH).
Une analyse partagée par Cléopâtre Darleux, la gardienne des Bleues : « Les Nordiques n’aiment pas jouer contre la France car elles savent que nous défendons dur. On n’hésite pas à leur rentrer dedans, à leur faire mal », dit-elle.
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Impressionnantes en défense depuis le début du tournoi, les Bleues doivent continuer à améliorer leur efficacité en attaque pour espérer décrocher un troisième titre mondial. Sur ce plan, elles ont connu un début de tournoi poussif. Concernant les tirs de loin, leurs statistiques contre l’Angola (1/7) et la Slovénie (0/7) étaient piteuses.
Depuis, les attaquantes tricolores ont nettement redressé la barre. Contre la Russie, le retour en forme d’Allison Pineau et l’explosivité de Pauletta Foppa (20 ans) ont rendu les offensives moins prévisibles.
Le Monde