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- Out 5, 2021
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Sebastian Coe, président de la fédération internationale d’athlétisme : « Les JO sont trop forts pour être abîmés par la Russie »
EntretienLe dirigeant de World Athletics revient, dans un entretien au « Monde », sur les raisons de sa fermeté à l’égard des sportifs russes et assure que les Jeux de Paris 2024 seront « exceptionnels ».
Chemise bleu ciel et allure décontractée, Sebastian Coe, 67 ans, a reçu Le Monde mi-avril à Monaco, au siège de World Athletics, la fédération internationale d’athlétisme – le sport roi des Jeux olympiques (JO) –, qu’il préside depuis 2015. A l’accueil, un drapeau ukrainien avec une inscription au feutre : « Thank you World Athletics ! Team Ukraine ». « Ils me l’ont donné aux Mondiaux de Budapest [en août 2023] », se remémore le Britannique, qui a décidé, en février 2022, d’exclure les sportifs russes des compétitions de la discipline.
Une position qu’il a toujours réaffirmée depuis. « Il ne s’agit pas d’une question de passeport ou de politique, mais d’intégrité du sport », insiste le double champion olympique du 1 500 m (1980 et 1984), qui fut également le patron des Jeux de Londres 2012 et a rejoint le Comité international olympique (CIO) en 2020.
Au cours de votre carrière, comme sportif puis dirigeant, la Russie a été source de tensions à intervalles réguliers. A Moscou, en 1980, vous participez à vos premiers JO, malgré l’appel au boycott de Margaret Thatcher après l’invasion de l’Afghanistan en 1979 par l’URSS. Quels souvenirs en gardez-vous ?
Pendant plusieurs mois, personne ne savait si nous pourrions nous rendre à Moscou. Le Comité olympique britannique, qui était – et est toujours – indépendant financièrement du gouvernement, a alors dit : « C’est aux fédérations sportives de décider [d’aller, ou non, à Moscou]. » Participer à ces Jeux fut en soi une expérience, le gouvernement ne nous a apporté aucune aide. Il n’y avait pas non plus d’hymne ni de drapeau. Nous avons concouru en tant qu’équipe britannique, mais sans aucun protocole.
Le Monde
EntretienLe dirigeant de World Athletics revient, dans un entretien au « Monde », sur les raisons de sa fermeté à l’égard des sportifs russes et assure que les Jeux de Paris 2024 seront « exceptionnels ».
Chemise bleu ciel et allure décontractée, Sebastian Coe, 67 ans, a reçu Le Monde mi-avril à Monaco, au siège de World Athletics, la fédération internationale d’athlétisme – le sport roi des Jeux olympiques (JO) –, qu’il préside depuis 2015. A l’accueil, un drapeau ukrainien avec une inscription au feutre : « Thank you World Athletics ! Team Ukraine ». « Ils me l’ont donné aux Mondiaux de Budapest [en août 2023] », se remémore le Britannique, qui a décidé, en février 2022, d’exclure les sportifs russes des compétitions de la discipline.
Une position qu’il a toujours réaffirmée depuis. « Il ne s’agit pas d’une question de passeport ou de politique, mais d’intégrité du sport », insiste le double champion olympique du 1 500 m (1980 et 1984), qui fut également le patron des Jeux de Londres 2012 et a rejoint le Comité international olympique (CIO) en 2020.
Au cours de votre carrière, comme sportif puis dirigeant, la Russie a été source de tensions à intervalles réguliers. A Moscou, en 1980, vous participez à vos premiers JO, malgré l’appel au boycott de Margaret Thatcher après l’invasion de l’Afghanistan en 1979 par l’URSS. Quels souvenirs en gardez-vous ?
Pendant plusieurs mois, personne ne savait si nous pourrions nous rendre à Moscou. Le Comité olympique britannique, qui était – et est toujours – indépendant financièrement du gouvernement, a alors dit : « C’est aux fédérations sportives de décider [d’aller, ou non, à Moscou]. » Participer à ces Jeux fut en soi une expérience, le gouvernement ne nous a apporté aucune aide. Il n’y avait pas non plus d’hymne ni de drapeau. Nous avons concouru en tant qu’équipe britannique, mais sans aucun protocole.
Le Monde