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- Out 5, 2021
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Coupe de France de football : Bastia et Nancy créent la surprise
Les deux clubs de Ligue 2 ont écarté respectivement Clermont et Rennes, deux formations de l’élite. Brest et Montpellier ont dominé Bordeaux et Strasbourg. Le PSG affronte, lundi, les amateurs de Vannes.
A ce stade de la compétition, il y a souvent des « grands » noms qui commencent à tomber. Les 16es de finale de la Coupe de France 2021-2022 n’ont pas dérogé à la « règle ». Quelques-uns des clubs de Ligue 1 (la première division de l’élite du football national), qui étaient entrés dans la compétition au tour précédent, ont vu l’aventure s’achever dimanche 2 janvier.
Bastia et Nancy sortent Clermont et Rennes
Ce sont deux clubs de Ligue 2, Bastia et Nancy qui ont créé la surprise. Deux clubs qui pourtant, en championnat, ne sont pas en situation des plus confortables : Nancy est la lanterne rouge du championnat de deuxième division, et Bastia est relégable.
Pourtant, à domicile, les Corses se sont montrés plus entreprenants que leurs adversaires du jour, Clermont, rival de l’échelon supérieur. Ils se sont imposés 2-0. A la pause, les Clermontois, n’avaient pas eu la moindre opportunité franche, avec une seule frappe, non cadrée.
Pour Nancy, tout s’est joué face à Rennes, 4e de Ligue 1, lors d’une séance de tirs au but. Les Rennais avaient ouvert la marque à la 58e minute, mais les Lorrains sont revenus à égalité vingt minutes plus tard. « Ce match aurait dû être terminé à la mi-temps, ce n’est pas acceptable. Ce match n’aurait jamais dû aller aux tirs au but », a regretté l’entraîneur du Stade rennais, Bruno Genesio. Lors de la séance de tirs au but, c’est Baptiste Valette, le gardien de Nancy, qui, avec trois arrêts (4 t.a.b à 3) a permis aux siens de se qualifier.
« En Coupe, quand un petit affronte un gros, il faut un bon gardien, de la réussite, un peu de maladresse adverse et quand tu as une occasion, la mettre au fond. C’est ce qu’on a eu ! Ce n’est pas logique vu le contenu du match, mais on la prend », a savouré Benoît Pedretti, l’entraîneur nancéien qui a annoncé, il y a quelques jours, qu’il allait laisser sa place sur le banc. Il reste aux dirigeants lorrains à lui trouver un successeur.
Pas de miracle pour Bordeaux à Brest
Il n’y a pas eu de miracle. Bordeaux, sérieusement amoindri par la multiplication des cas de Covid-19 dans ses rangs (vingt et un joueurs touchés), a été éliminé par Brest (3-0). Les Girondins avaient fait le déplacement dans le Finistère avec seulement sept de leurs joueurs professionnels habituels et treize jeunes.
Bordeaux a concédé un penalty à la 35e minute : son jeune défenseur Tijany Atallah, 18 ans et pas la moindre minute disputée avec les professionnels, est intervenu en retard dans la surface sur Romain Faivre. Un deuxième penalty, concédé à 81e minute, est venu anéantir tout espoir de retour au score des Bordelais, les Brestois enfonçant définitivement le coin en inscrivant un troisième but en toute fin de match (90e+4).
« C’est un match positif dans l’ensemble. Malheureusement on a concédé des penalties un peu bêtes », a malgré tout tenté de positiver Vladimir Petkovic l’entraîneur de Bordeaux, tout en soulignant qu’« il y avait une différence physique notable » pour ses jeunes joueurs.
Ces derniers jours, la direction du club avait tenté en vain de faire reporter cette rencontre, mais la Fédération française de football (FFF), organisatrice de la compétition, s’est montrée inflexible.
Pour éviter tout forfait bordelais ou d’un autre club touché par le Covid-19, la FFF avait toutefois assoupli, vendredi, son règlement en suspendant à titre exceptionnel l’article imposant la présence « sur la feuille de match d’au moins sept joueurs ayant pris part à l’une des deux dernières rencontres officielles disputées par [l’]équipe première », permettant ainsi à un club de piocher plus largement dans son équipe réserve et ses équipes de jeunes.
Frayeur pour Reims, mais pas pour Saint-Etienne
Le Stade de Reims, réduit à dix, est passé près d’une humiliation face aux amateurs de Thaon-les-Vosges (National 3, soit la cinquième division). Mais le but à la dernière minute (1-0, 90e+3) de son attaquant anglais Fraser Hornby lui a permis de ne pas s’infliger une hasardeuse séance de tirs au but.
Saint-Etienne, dernier de Ligue 1, s’est logiquement qualifié en s’imposant 4 buts à 1 à Louhans (Saône-et-Loire) contre Jura Sud, 13e de National 2 (quatrième division) au terme d’un match marqué par des incidents en tribunes, provoqués par les supporters stéphanois.
Marseille et Nantes sans trembler
L’Olympique de Marseille a, de son côté, parfaitement maîtrisé son sujet. Une reprise acrobatique précoce d’Arkadiusz Milik (29e) face aux amateurs de Chauvigny (National 3), surclassés 3-0 par l’OM, a évité aux Marseillais, libérés par un but de Cengiz Ünder (41e) puis Amine Harit (80e), un scénario angoissant.
« Pour nous, c’était déjà un rêve d’arriver jusqu’ici. », a expliqué Naissim Ayadi, le milieu de terrain de Chauvigny. « J’espère que tout le monde a croqué à pleines dents dans ce 16e de finale. L’équipe la plus forte l’a emporté mais moi, je n’ai aucun regret », a-t-il sereinement analysé.
Le FC Nantes, autre club de Ligue 1, n’a pas trop tremblé non plus. A domicile, face à Vitré, club évoluant en National 2, les Canaris ont dominé le match et assuré leur qualification en s’imposant 2-0. ILs n’ont ouvert le score qu’à la 25e minute, avant de se mettre définitivement hors de portée à la 68e minute. « C’est une qualification méritée mais qui a mis du temps à se dessiner, a reconnu Antoine Kombouaré l’entraîneur nantais. On n’a pas été capable de marquer plus vite et d’aggraver le score. Vitré a su faire durer le suspense. Au moindre relâchement, on aurait pu être punis ».
Montpellier écarte Strasbourg
Demi-finaliste de la Coupe de France la saison passée, Montpellier s’est imposé 1-0 face à Strasbourg. Les Montpelliérains ont marqué grâce à leur défenseur Mihailo Ristic d’une frappe puissante de 25 mètres. Strasbourg bute ainsi pour la deuxième fois d’affilée sur Montpellier : en janvier 2021, l’équipe alsacienne était tombée à la Meinau (2-0) dès les 32e de finale.
Deux « petits poucets » encore en course
Il ne reste que deux équipes de quatrième division (National 2) qualifiées pour les huitièmes de finale : Bergerac, passé aux tirs au but (0-0, 5-4 t.a.b.) contre Créteil (National 1), et Versailles, large vainqueur (4-0) de La Roche Vendée (National 3). Ils seront les deux seuls « petits poucets » du prochain tour, à moins d’un exploit de Vannes (National 2) qui accueille, lundi, le Paris-Saint-Germain.
Et par ailleurs
Quevilly-Rouen (Ligue 2) - Monaco (Ligue 1) : 1-3
Cannes (National 3) - Toulouse (Ligue 2) : 0-1
Linas-Montlhéry (National 3) - Amiens (Ligue 2) : 3-3 (3-4 t.a.b.)
Le Monde
Les deux clubs de Ligue 2 ont écarté respectivement Clermont et Rennes, deux formations de l’élite. Brest et Montpellier ont dominé Bordeaux et Strasbourg. Le PSG affronte, lundi, les amateurs de Vannes.
A ce stade de la compétition, il y a souvent des « grands » noms qui commencent à tomber. Les 16es de finale de la Coupe de France 2021-2022 n’ont pas dérogé à la « règle ». Quelques-uns des clubs de Ligue 1 (la première division de l’élite du football national), qui étaient entrés dans la compétition au tour précédent, ont vu l’aventure s’achever dimanche 2 janvier.
Bastia et Nancy sortent Clermont et Rennes
Ce sont deux clubs de Ligue 2, Bastia et Nancy qui ont créé la surprise. Deux clubs qui pourtant, en championnat, ne sont pas en situation des plus confortables : Nancy est la lanterne rouge du championnat de deuxième division, et Bastia est relégable.
Pourtant, à domicile, les Corses se sont montrés plus entreprenants que leurs adversaires du jour, Clermont, rival de l’échelon supérieur. Ils se sont imposés 2-0. A la pause, les Clermontois, n’avaient pas eu la moindre opportunité franche, avec une seule frappe, non cadrée.
Pour Nancy, tout s’est joué face à Rennes, 4e de Ligue 1, lors d’une séance de tirs au but. Les Rennais avaient ouvert la marque à la 58e minute, mais les Lorrains sont revenus à égalité vingt minutes plus tard. « Ce match aurait dû être terminé à la mi-temps, ce n’est pas acceptable. Ce match n’aurait jamais dû aller aux tirs au but », a regretté l’entraîneur du Stade rennais, Bruno Genesio. Lors de la séance de tirs au but, c’est Baptiste Valette, le gardien de Nancy, qui, avec trois arrêts (4 t.a.b à 3) a permis aux siens de se qualifier.
« En Coupe, quand un petit affronte un gros, il faut un bon gardien, de la réussite, un peu de maladresse adverse et quand tu as une occasion, la mettre au fond. C’est ce qu’on a eu ! Ce n’est pas logique vu le contenu du match, mais on la prend », a savouré Benoît Pedretti, l’entraîneur nancéien qui a annoncé, il y a quelques jours, qu’il allait laisser sa place sur le banc. Il reste aux dirigeants lorrains à lui trouver un successeur.
Pas de miracle pour Bordeaux à Brest
Il n’y a pas eu de miracle. Bordeaux, sérieusement amoindri par la multiplication des cas de Covid-19 dans ses rangs (vingt et un joueurs touchés), a été éliminé par Brest (3-0). Les Girondins avaient fait le déplacement dans le Finistère avec seulement sept de leurs joueurs professionnels habituels et treize jeunes.
Bordeaux a concédé un penalty à la 35e minute : son jeune défenseur Tijany Atallah, 18 ans et pas la moindre minute disputée avec les professionnels, est intervenu en retard dans la surface sur Romain Faivre. Un deuxième penalty, concédé à 81e minute, est venu anéantir tout espoir de retour au score des Bordelais, les Brestois enfonçant définitivement le coin en inscrivant un troisième but en toute fin de match (90e+4).
« C’est un match positif dans l’ensemble. Malheureusement on a concédé des penalties un peu bêtes », a malgré tout tenté de positiver Vladimir Petkovic l’entraîneur de Bordeaux, tout en soulignant qu’« il y avait une différence physique notable » pour ses jeunes joueurs.
Ces derniers jours, la direction du club avait tenté en vain de faire reporter cette rencontre, mais la Fédération française de football (FFF), organisatrice de la compétition, s’est montrée inflexible.
Pour éviter tout forfait bordelais ou d’un autre club touché par le Covid-19, la FFF avait toutefois assoupli, vendredi, son règlement en suspendant à titre exceptionnel l’article imposant la présence « sur la feuille de match d’au moins sept joueurs ayant pris part à l’une des deux dernières rencontres officielles disputées par [l’]équipe première », permettant ainsi à un club de piocher plus largement dans son équipe réserve et ses équipes de jeunes.
Frayeur pour Reims, mais pas pour Saint-Etienne
Le Stade de Reims, réduit à dix, est passé près d’une humiliation face aux amateurs de Thaon-les-Vosges (National 3, soit la cinquième division). Mais le but à la dernière minute (1-0, 90e+3) de son attaquant anglais Fraser Hornby lui a permis de ne pas s’infliger une hasardeuse séance de tirs au but.
Saint-Etienne, dernier de Ligue 1, s’est logiquement qualifié en s’imposant 4 buts à 1 à Louhans (Saône-et-Loire) contre Jura Sud, 13e de National 2 (quatrième division) au terme d’un match marqué par des incidents en tribunes, provoqués par les supporters stéphanois.
Marseille et Nantes sans trembler
L’Olympique de Marseille a, de son côté, parfaitement maîtrisé son sujet. Une reprise acrobatique précoce d’Arkadiusz Milik (29e) face aux amateurs de Chauvigny (National 3), surclassés 3-0 par l’OM, a évité aux Marseillais, libérés par un but de Cengiz Ünder (41e) puis Amine Harit (80e), un scénario angoissant.
« Pour nous, c’était déjà un rêve d’arriver jusqu’ici. », a expliqué Naissim Ayadi, le milieu de terrain de Chauvigny. « J’espère que tout le monde a croqué à pleines dents dans ce 16e de finale. L’équipe la plus forte l’a emporté mais moi, je n’ai aucun regret », a-t-il sereinement analysé.
Le FC Nantes, autre club de Ligue 1, n’a pas trop tremblé non plus. A domicile, face à Vitré, club évoluant en National 2, les Canaris ont dominé le match et assuré leur qualification en s’imposant 2-0. ILs n’ont ouvert le score qu’à la 25e minute, avant de se mettre définitivement hors de portée à la 68e minute. « C’est une qualification méritée mais qui a mis du temps à se dessiner, a reconnu Antoine Kombouaré l’entraîneur nantais. On n’a pas été capable de marquer plus vite et d’aggraver le score. Vitré a su faire durer le suspense. Au moindre relâchement, on aurait pu être punis ».
Montpellier écarte Strasbourg
Demi-finaliste de la Coupe de France la saison passée, Montpellier s’est imposé 1-0 face à Strasbourg. Les Montpelliérains ont marqué grâce à leur défenseur Mihailo Ristic d’une frappe puissante de 25 mètres. Strasbourg bute ainsi pour la deuxième fois d’affilée sur Montpellier : en janvier 2021, l’équipe alsacienne était tombée à la Meinau (2-0) dès les 32e de finale.
Deux « petits poucets » encore en course
Il ne reste que deux équipes de quatrième division (National 2) qualifiées pour les huitièmes de finale : Bergerac, passé aux tirs au but (0-0, 5-4 t.a.b.) contre Créteil (National 1), et Versailles, large vainqueur (4-0) de La Roche Vendée (National 3). Ils seront les deux seuls « petits poucets » du prochain tour, à moins d’un exploit de Vannes (National 2) qui accueille, lundi, le Paris-Saint-Germain.
Et par ailleurs
Quevilly-Rouen (Ligue 2) - Monaco (Ligue 1) : 1-3
Cannes (National 3) - Toulouse (Ligue 2) : 0-1
Linas-Montlhéry (National 3) - Amiens (Ligue 2) : 3-3 (3-4 t.a.b.)
Le Monde