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- Out 5, 2021
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Des militantes féministes, dont Alice Coffin, dénoncent une « riposte violente » du service de sécurité du PSG
« Nous avons déployé une banderole » dénonçant les récentes affaires d’aggressions sexuelles dans le football, explique l’élue au Conseil de Paris. Plusieurs vidéos montrent un agent de sécurité lui demander de sortir, avant de tenter de l’emmener de force face à son refus.
Des militantes féministes, dont la conseillère de Paris écologiste Alice Coffin, ont dénoncé lundi 2 octobre la « riposte violente » de la sécurité du Parc des Princes au déploiement d’une banderole contre les violences sexuelles, dimanche 1er octobre, lors du choc de D1 féminine entre Paris et Lyon.
« Hier soir, nous étions avec Les Dégommeuses [collectif contre les discriminations dans le sport] au Parc des Princes pour PSG-Lyon », a témoigné Mme Coffin sur X (anciennement Twitter). « Nous avons déployé une banderole » dénonçant les récentes affaires d’aggressions sexuelles dans le football, poursuit-elle. « S’en est suivie une riposte violente de la sécurité du PSG. »
Plusieurs vidéos montrent un agent de sécurité du stage demander à la conseillère de Paris de sortir, avant de tenter de l’emmener de force face à son refus, sous la vive contestation de l’assistance.
La banderole adressait un message de soutien à la footballeuse espagnole Jenni Hermoso, embrassé par le président de la fédération espagnole, Luis Rubiales, le soir de la finale de la Coupe du monde féminine de football, fin août. L’affaire a entraîné la démission de M. Rubiales, le 10 septembre. Cette banderole affichait également son soutien à la joueuse du PSG Kadidiatou Diani, qui a déposé plainte en juin pour agression sexuelle contre l’ex-entraîneur du PSG Didier Ollé-Nicolle, et une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Versailles.
Une source au sein du PSG explique que le service de sécurité a pour mission d’intervenir dès qu’une banderole qu’il n’a pas contrôlée est déroulée dans le stade. Or, cette banderole-là leur avait été cachée à l’entrée du Parc des Princes, précise le club. Autre règle : les banderoles ne doivent pas concerner d’autres joueurs ou joueuses que ceux ou celles présents ou présentes sur la pelouse.
Néanmoins, l’agent de sécurité en question « a eu une réaction disproportionnée », et son chef a repris le dossier en main quelques minutes plus tard, précise cette source.
Le Monde
« Nous avons déployé une banderole » dénonçant les récentes affaires d’aggressions sexuelles dans le football, explique l’élue au Conseil de Paris. Plusieurs vidéos montrent un agent de sécurité lui demander de sortir, avant de tenter de l’emmener de force face à son refus.
Des militantes féministes, dont la conseillère de Paris écologiste Alice Coffin, ont dénoncé lundi 2 octobre la « riposte violente » de la sécurité du Parc des Princes au déploiement d’une banderole contre les violences sexuelles, dimanche 1er octobre, lors du choc de D1 féminine entre Paris et Lyon.
« Hier soir, nous étions avec Les Dégommeuses [collectif contre les discriminations dans le sport] au Parc des Princes pour PSG-Lyon », a témoigné Mme Coffin sur X (anciennement Twitter). « Nous avons déployé une banderole » dénonçant les récentes affaires d’aggressions sexuelles dans le football, poursuit-elle. « S’en est suivie une riposte violente de la sécurité du PSG. »
Plusieurs vidéos montrent un agent de sécurité du stage demander à la conseillère de Paris de sortir, avant de tenter de l’emmener de force face à son refus, sous la vive contestation de l’assistance.
La banderole adressait un message de soutien à la footballeuse espagnole Jenni Hermoso, embrassé par le président de la fédération espagnole, Luis Rubiales, le soir de la finale de la Coupe du monde féminine de football, fin août. L’affaire a entraîné la démission de M. Rubiales, le 10 septembre. Cette banderole affichait également son soutien à la joueuse du PSG Kadidiatou Diani, qui a déposé plainte en juin pour agression sexuelle contre l’ex-entraîneur du PSG Didier Ollé-Nicolle, et une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Versailles.
Une source au sein du PSG explique que le service de sécurité a pour mission d’intervenir dès qu’une banderole qu’il n’a pas contrôlée est déroulée dans le stade. Or, cette banderole-là leur avait été cachée à l’entrée du Parc des Princes, précise le club. Autre règle : les banderoles ne doivent pas concerner d’autres joueurs ou joueuses que ceux ou celles présents ou présentes sur la pelouse.
Néanmoins, l’agent de sécurité en question « a eu une réaction disproportionnée », et son chef a repris le dossier en main quelques minutes plus tard, précise cette source.
Le Monde