- Entrou
- Out 5, 2021
- Mensagens
- 16,783
- Gostos Recebidos
- 700
Euro de football 2024 : pour la sélection israélienne, un match de barrage clé et géopolitique
L’Etat hébreu affronte l’Islande, jeudi 21 mars, à Budapest dans la voie de qualification « B ». Avant la rencontre, le sélectionneur de l’équipe nordique s’est exprimé sur le conflit en cours entre l’Etat hébreu et le mouvement palestinien Hamas, notamment à Gaza.
Jeudi 21 mars, à 20 h 45, à Budapest, les équipes nationales d’Israël et d’Islande ont rendez-vous pour un match de barrage en vue d’une qualification pour la phase finale du prochain championnat d’Europe de football, en Allemagne (14 juin-14 juillet). Le vainqueur de cette rencontre affrontera la Bosnie-Herzégovine ou l’Ukraine, le 26 mars, pour une place à l’Euro 2024.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés A Gaza, cacophonie et chaos autour des livraisons de l’aide humanitaire
En amont de ce match, le sélectionneur de l’Islande, le Norvégien Age Hareide, s’est exprimé sur le conflit en cours entre l’Etat hébreu et le mouvement palestinien Hamas, essentiellement concentré dans la bande de Gaza. « Personnellement, j’hésiterais à jouer contre Israël, à cause de ce qui se passe à Gaza et de ce qu’ils font contre les enfants, les femmes et les gens qui sont innocents », a affirmé M. Hareide au média islandais Visir.
Si Israël est situé géographiquement au Proche-Orient, sa présence dans les compétitions de sport de la région posait problème pour des raisons géopolitiques évidentes. En football, les clubs et l’équipe nationale ont donc intégré le giron de l’Union des associations européennes (UEFA) à partir des années 1970. Mais la sélection bleu ciel et blanc n’a encore jamais pris part à un championnat d’Europe. Dans ce pays passionné de ballon rond, une qualification pour l’édition 2024 serait un événement qui dépasserait très largement le cadre des stades.
La Hongrie, un choix par élimination
« Jouer ce tournoi en Allemagne 52 ans après l’attentat de Munich [lors des Jeux olympiques 1972], après l’attaque terroriste du Hamas [le 7 octobre 2023], en période de guerre, alors que 130 otages sont encore détenus par le Hamas, que des gens meurent, que c’est la pire année de notre vie ici… ce serait extraordinaire ! », témoigne Uri Levy, journaliste israélien, fondateur du site spécialisé BabaGol.
Dans le contexte actuel, l’équipe israélienne a dû trouver une solution de repli dès le mois de novembre 2023 pour accueillir deux matchs des éliminatoires de l’Euro. La Hongrie est d’abord un choix par élimination, note Jean-Baptiste Guégan, spécialiste de la géopolitique du sport : « Si ces rencontres étaient organisées en Angleterre ou en France, l’événement serait récupéré et politisé : pour ceux qui sont au pouvoir, pour ceux qui sont contre le pouvoir et pour les minorités et les diasporas qui vivent sur place. »
Là, la cause palestinienne ne rassemble pas autant que dans les pays précédemment cités. Le premier ministre nationaliste Viktor Orban y a déjà interdit des manifestations de soutien. Le pouvoir hongrois est aussi proche du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, dont le gouvernement est le plus à droite de l’histoire de l’Etat hébreu.
El Mundo
L’Etat hébreu affronte l’Islande, jeudi 21 mars, à Budapest dans la voie de qualification « B ». Avant la rencontre, le sélectionneur de l’équipe nordique s’est exprimé sur le conflit en cours entre l’Etat hébreu et le mouvement palestinien Hamas, notamment à Gaza.
Jeudi 21 mars, à 20 h 45, à Budapest, les équipes nationales d’Israël et d’Islande ont rendez-vous pour un match de barrage en vue d’une qualification pour la phase finale du prochain championnat d’Europe de football, en Allemagne (14 juin-14 juillet). Le vainqueur de cette rencontre affrontera la Bosnie-Herzégovine ou l’Ukraine, le 26 mars, pour une place à l’Euro 2024.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés A Gaza, cacophonie et chaos autour des livraisons de l’aide humanitaire
En amont de ce match, le sélectionneur de l’Islande, le Norvégien Age Hareide, s’est exprimé sur le conflit en cours entre l’Etat hébreu et le mouvement palestinien Hamas, essentiellement concentré dans la bande de Gaza. « Personnellement, j’hésiterais à jouer contre Israël, à cause de ce qui se passe à Gaza et de ce qu’ils font contre les enfants, les femmes et les gens qui sont innocents », a affirmé M. Hareide au média islandais Visir.
Si Israël est situé géographiquement au Proche-Orient, sa présence dans les compétitions de sport de la région posait problème pour des raisons géopolitiques évidentes. En football, les clubs et l’équipe nationale ont donc intégré le giron de l’Union des associations européennes (UEFA) à partir des années 1970. Mais la sélection bleu ciel et blanc n’a encore jamais pris part à un championnat d’Europe. Dans ce pays passionné de ballon rond, une qualification pour l’édition 2024 serait un événement qui dépasserait très largement le cadre des stades.
La Hongrie, un choix par élimination
« Jouer ce tournoi en Allemagne 52 ans après l’attentat de Munich [lors des Jeux olympiques 1972], après l’attaque terroriste du Hamas [le 7 octobre 2023], en période de guerre, alors que 130 otages sont encore détenus par le Hamas, que des gens meurent, que c’est la pire année de notre vie ici… ce serait extraordinaire ! », témoigne Uri Levy, journaliste israélien, fondateur du site spécialisé BabaGol.
Dans le contexte actuel, l’équipe israélienne a dû trouver une solution de repli dès le mois de novembre 2023 pour accueillir deux matchs des éliminatoires de l’Euro. La Hongrie est d’abord un choix par élimination, note Jean-Baptiste Guégan, spécialiste de la géopolitique du sport : « Si ces rencontres étaient organisées en Angleterre ou en France, l’événement serait récupéré et politisé : pour ceux qui sont au pouvoir, pour ceux qui sont contre le pouvoir et pour les minorités et les diasporas qui vivent sur place. »
Là, la cause palestinienne ne rassemble pas autant que dans les pays précédemment cités. Le premier ministre nationaliste Viktor Orban y a déjà interdit des manifestations de soutien. Le pouvoir hongrois est aussi proche du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, dont le gouvernement est le plus à droite de l’histoire de l’Etat hébreu.
El Mundo