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- Out 5, 2021
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France-Islande : les Bleus face à une sélection qui n’est plus ce qu’elle était
Après son succès contre l’Ukraine, l’équipe de France reçoit l’Islande, mardi, pour son deuxième match de qualification pour la Coupe du monde. Un adversaire abordable, rentré dans le rang après sa participation à l’Euro 2016 et au Mondial 2018.
Pour sa dernière rentrée comme sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps se serait bien épargné tout ce remue-ménage. La saison vient à peine de commencer que le Basque semble las, comme après plusieurs mois de compétition. Il faut le comprendre : vendredi 5 septembre, son équipe de France remportait, à Wroclaw (Pologne), face à l’Ukraine (2-0), son premier match des qualifications pour la prochaine Coupe du monde (11 juin-19 juillet 2026), indiscutablement le rendez-vous le plus périlleux du groupe D. Depuis, personne – ou presque – ne parle de la suite et de la rencontre face à l’Islande, mardi à 20 h 45, au Parc des Princes, à Paris.
Le débat s’est en effet figé sur les blessures de Désiré Doué et d’Ousmane Dembélé lors du match contre l’Ukraine, nourri par les critiques acerbes de leur employeur, le Paris Saint-Germain, sur la gestion des deux joueurs par le staff médical des Bleus. Lundi, en conférence de presse, Didier Deschamps ne s’est décrispé qu’une fois les questions sur la polémique du moment posées et que la discussion s’est déplacée sur le terrain du jeu.
Finalement interrogé sur l’Islande, le sélectionneur en a profité pour envoyer un message à ses joueurs : « Il ne faut pas sous-estimer cette équipe, il faut la respecter parce qu’il y aura une belle bataille à mener. » Leader actuel du groupe D devant les Bleus à la faveur de sa large victoire contre l’Azerbaïdjan (5-0), vendredi, la sélection islandaise n’inspire plus la même crainte qu’il y a neuf ans, lorsqu’elle avait découvert le très haut niveau international, à l’Euro 2016, sur le territoire français.
74ᵉ du classement FIFA
Lors de cette toute première compétition internationale, l’Islande, seulement éliminée par l’équipe de France en quarts de finale (2-5), s’était forgé la réputation d’une équipe piégeuse, athlétique et difficile à battre. Elle avait ensuite surfé sur la vague : 18e au classement de la Fédération internationale de football (FIFA) en mars 2018 – sa meilleure place à ce jour –, la sélection nordique s’était qualifiée pour la Coupe du monde en Russie la même année.
L’Islande est depuis rentrée dans le rang (74ᵉ de ce même classement), ce qui n’a rien d’anormal pour un petit pays d’un peu plus de 400 000 habitants. Les « Strakarnir okkar » (« Nos garçons ») n’ont plus disputé de compétition internationale depuis sept ans et n’ont plus grand-chose à voir avec ceux qui disputaient l’Euro 2016, selon Didier Deschamps : « Cette équipe d’Islande a évolué avec un jeu beaucoup moins direct. (…) Il y a une dominante athlétique, mais ils ressortent au sol et construisent des actions. »
Et le sélectionneur tricolore de citer en exemple Hakon Arnar Haraldsson, devenu en deux saisons l’un des joueurs les plus importants du club de Lille. Milieu offensif aussi technique qu’endurant, le jeune capitaine islandais (22 ans) a rapidement été plongé dans l’environnement du ballon rond puisque son père était lui-même international. Le football est souvent une affaire de famille en Islande et les deux fils d’Eidur Gudjohnsen – ancien joueur de Chelsea, du FC Barcelone et de l’AS Monaco –, Andri et Daniel, attaquants comme leur père, représenteront également une menace pour l’équipe de France.
Quelques changements attendus
Les joueurs de l’actuelle sélection islandaise, dont la moyenne d’âge est d’un peu plus de 25 ans et qui évoluent en majorité à l’étranger, ont de fait suivi les exploits de l’Euro 2016 et de la Coupe du monde 2018 derrière leurs téléviseurs. Sverrir Ingi Ingason est le seul joueur encore présent au sein de l’équipe à avoir disputé ces deux compétitions. Le défenseur central de 32 ans était déjà revenu en France, en mars 2019, un soir où l’Islande avait sombré face aux Bleus (0-4) en faisant la connaissance de Kylian Mbappé, auteur d’un but et deux passes décisives.
Les Bleus évoluaient alors dans un 4-2-3-1 qui les avait sacrés champions du monde quelques mois plus tôt. Un système tactique que Didier Deschamps a refait sien en cette année 2025, dans une version plus offensive et débridée. La formule a fonctionné contre l’Ukraine, dans l’animation et l’équilibre de l’équipe, et devrait être reconduite avec quelques menus changements dans la composition, face à une Islande qui tentera d’exploiter toute défaillance tricolore. En cas de victoire, mardi, l’équipe de France se saisirait de la première place et ferait, déjà, un grand pas vers la qualification pour la Coupe du monde.
Le Monde
Après son succès contre l’Ukraine, l’équipe de France reçoit l’Islande, mardi, pour son deuxième match de qualification pour la Coupe du monde. Un adversaire abordable, rentré dans le rang après sa participation à l’Euro 2016 et au Mondial 2018.
Pour sa dernière rentrée comme sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps se serait bien épargné tout ce remue-ménage. La saison vient à peine de commencer que le Basque semble las, comme après plusieurs mois de compétition. Il faut le comprendre : vendredi 5 septembre, son équipe de France remportait, à Wroclaw (Pologne), face à l’Ukraine (2-0), son premier match des qualifications pour la prochaine Coupe du monde (11 juin-19 juillet 2026), indiscutablement le rendez-vous le plus périlleux du groupe D. Depuis, personne – ou presque – ne parle de la suite et de la rencontre face à l’Islande, mardi à 20 h 45, au Parc des Princes, à Paris.
Le débat s’est en effet figé sur les blessures de Désiré Doué et d’Ousmane Dembélé lors du match contre l’Ukraine, nourri par les critiques acerbes de leur employeur, le Paris Saint-Germain, sur la gestion des deux joueurs par le staff médical des Bleus. Lundi, en conférence de presse, Didier Deschamps ne s’est décrispé qu’une fois les questions sur la polémique du moment posées et que la discussion s’est déplacée sur le terrain du jeu.
Finalement interrogé sur l’Islande, le sélectionneur en a profité pour envoyer un message à ses joueurs : « Il ne faut pas sous-estimer cette équipe, il faut la respecter parce qu’il y aura une belle bataille à mener. » Leader actuel du groupe D devant les Bleus à la faveur de sa large victoire contre l’Azerbaïdjan (5-0), vendredi, la sélection islandaise n’inspire plus la même crainte qu’il y a neuf ans, lorsqu’elle avait découvert le très haut niveau international, à l’Euro 2016, sur le territoire français.
74ᵉ du classement FIFA
Lors de cette toute première compétition internationale, l’Islande, seulement éliminée par l’équipe de France en quarts de finale (2-5), s’était forgé la réputation d’une équipe piégeuse, athlétique et difficile à battre. Elle avait ensuite surfé sur la vague : 18e au classement de la Fédération internationale de football (FIFA) en mars 2018 – sa meilleure place à ce jour –, la sélection nordique s’était qualifiée pour la Coupe du monde en Russie la même année.
L’Islande est depuis rentrée dans le rang (74ᵉ de ce même classement), ce qui n’a rien d’anormal pour un petit pays d’un peu plus de 400 000 habitants. Les « Strakarnir okkar » (« Nos garçons ») n’ont plus disputé de compétition internationale depuis sept ans et n’ont plus grand-chose à voir avec ceux qui disputaient l’Euro 2016, selon Didier Deschamps : « Cette équipe d’Islande a évolué avec un jeu beaucoup moins direct. (…) Il y a une dominante athlétique, mais ils ressortent au sol et construisent des actions. »
Et le sélectionneur tricolore de citer en exemple Hakon Arnar Haraldsson, devenu en deux saisons l’un des joueurs les plus importants du club de Lille. Milieu offensif aussi technique qu’endurant, le jeune capitaine islandais (22 ans) a rapidement été plongé dans l’environnement du ballon rond puisque son père était lui-même international. Le football est souvent une affaire de famille en Islande et les deux fils d’Eidur Gudjohnsen – ancien joueur de Chelsea, du FC Barcelone et de l’AS Monaco –, Andri et Daniel, attaquants comme leur père, représenteront également une menace pour l’équipe de France.
Quelques changements attendus
Les joueurs de l’actuelle sélection islandaise, dont la moyenne d’âge est d’un peu plus de 25 ans et qui évoluent en majorité à l’étranger, ont de fait suivi les exploits de l’Euro 2016 et de la Coupe du monde 2018 derrière leurs téléviseurs. Sverrir Ingi Ingason est le seul joueur encore présent au sein de l’équipe à avoir disputé ces deux compétitions. Le défenseur central de 32 ans était déjà revenu en France, en mars 2019, un soir où l’Islande avait sombré face aux Bleus (0-4) en faisant la connaissance de Kylian Mbappé, auteur d’un but et deux passes décisives.
Les Bleus évoluaient alors dans un 4-2-3-1 qui les avait sacrés champions du monde quelques mois plus tôt. Un système tactique que Didier Deschamps a refait sien en cette année 2025, dans une version plus offensive et débridée. La formule a fonctionné contre l’Ukraine, dans l’animation et l’équilibre de l’équipe, et devrait être reconduite avec quelques menus changements dans la composition, face à une Islande qui tentera d’exploiter toute défaillance tricolore. En cas de victoire, mardi, l’équipe de France se saisirait de la première place et ferait, déjà, un grand pas vers la qualification pour la Coupe du monde.
Le Monde