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Joe Schmidt, l’icône des Irlandais à la rescousse des All Blacks dans la Coupe du monde de rugby

Roter.Teufel

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Joe Schmidt, l’icône des Irlandais à la rescousse des All Blacks dans la Coupe du monde de rugby

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Après avoir entraîné le XV du Trèfle pendant six saisons et l’avoir remis sur les rails du succès, le Néo-Zélandais est venu au chevet de ses compatriotes, qu’il espère voir triompher de son ancienne équipe en quarts de finale, samedi à 21 heures.

Joe Schmidt a beau être l’entraîneur adjoint de l’équipe de rugby de Nouvelle-Zélande, on ne le voit jamais en conférence de presse et la fédération kiwi le tient le plus éloigné possible des journalistes. A peine aperçoit-on sa silhouette fine et ses cheveux gris faire les cent pas sur la pelouse, ballon en main et consignes à la bouche, lors des entraînements. Cette discrétion est inversement proportionnelle au rôle-clé que tient le Néo-Zélandais, responsable notamment de l’attaque, dans les plans des All Blacks depuis plus d’un an.

Alors que ses hommes affrontent l’Irlande en quarts de finale de Coupe du monde, samedi à 21 heures au Stade de France, le technicien de 58 ans va se retrouver en terrain connu : il a entraîné pendant six saisons le XV du Trèfle, qu’il a tiré du marasme et lancé sur les rails qui l’ont amené au statut de favori au titre suprême.

Lorsque l’ancien professeur d’anglais en prend les rênes, en 2013, l’équipe vient de terminer à l’avant-dernière place du Tournoi des six nations après d’humiliantes défaites en Italie et en Ecosse : sa pire performance en plus d’une décennie. En quelques saisons, Joe Schmidt fait de l’Irlande la machine à gagner que l’on connaît aujourd’hui. Elle remporte les deux Tournois des six nations suivants, occupe en 2015 une inédite deuxième place du classement mondial, bat la Nouvelle-Zélande pour la première fois en 2016 et remporte en 2018 le troisième Grand Chelem de son histoire. Ces succès confèrent à Joe Schmidt le statut d’icône du rugby dans la verte Erin, une aura que ne parviendra pas à entamer une dernière saison ratée, marquée par une énième élimination en quarts de finale de la Coupe du monde 2019.

« C’est un scientifique du rugby »

Le Néo-Zélandais a rencontré le succès partout où il est passé. Sur l’île émeraude, déjà. Alors qu’il n’est qu’un tout jeune joueur-entraîneur, il amène, au début des années 1990, un modeste club de campagne au meilleur niveau régional. En France, ensuite, quand le tandem qu’il forme avec son compatriote Vern Cotter propulse, en 2010, Clermont-Ferrand vers son premier titre de champion du Top 14 après dix finales ratées. En Irlande, encore, lorsqu’il prend, dans la foulée, les commandes de la province du Leinster, qu’il installe sur le toit de l’Europe deux fois en trois saisons.

Tous les joueurs qui ont croisé sa route ont été impressionnés par cet entraîneur brillant, à la connaissance encyclopédique et à la soif insatiable du détail. « Joe en sait plus que les autres coachs. Si tu discutes avec lui, il en sait même plus sur toi que toi-même », plaisantait à moitié l’ailier néo-zélandais Mark Telea avant le quart contre le XV du Trèfle. « C’est un passionné de rugby. Tu peux te retrouver coincé dans un couloir à parler rugby avec lui, et ça peut durer un moment ! Parfois il vaut mieux regarder ailleurs quand tu le croises pour éviter ça », assurait son coéquipier, le demi d’ouverture Richie Mo’unga. « Il a vu tous les matchs de rugby professionnel. Si tu l’appelles et que tu lui parles d’un match que tu as vu, il l’a vu aussi. Il a une mémoire photographique », disait de lui, il y a quelques années, la légende irlandaise Brian O’Driscoll.

Le Monde
 
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