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- Out 5, 2021
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José Mourinho, l’entraîneur de Fenerbahçe, accusé de « propos racistes » en marge du derby stambouliote de football
Le club de Galatasaray a fait part de son intention d’engager des « poursuites pénales » à l’encontre du technicien portugais et de saisir les instances internationales du ballon rond après le match de lundi soir, sans préciser toutefois les déclarations visées.
Rivalité sportive oblige, le derby stambouliote du championnat de football turc est toujours un rendez-vous bouillant. Celui de lundi 24 février s’annonçait particulièrement agité dans un contexte de tensions accrues autour de l’arbitrage, alors que Fenerbahçe accuse les officiels locaux de favoriser dans leurs décisions l’équipe de Galatasaray – qui devance son rival de quelques points en tête du classement de la Süper Lig –, au point que la fédération nationale a demandé au Slovène Slavko Vincic, un étranger, de manier le sifflet lors de la rencontre.
Si le match s’est soldé par un nul (0-0), sans que la performance de l’arbitre soit remise en cause, il n’en a pas été exempt de polémique pour autant. Galatasaray a accusé l’entraîneur de Fenerbahçe, le Portugais José Mourinho, d’avoir tenu des « propos racistes » à l’issue de la partie, et fait part, dans un communiqué relayé sur le réseau social X, de son intention d’« engager des poursuites pénales » à son encontre. Le club entend aussi déposer des plaintes officielles auprès des instances européenne et internationale du football, l’UEFA et la FIFA.
Une déclaration « délibérément déformée »
« Depuis qu’il a pris ses fonctions en Turquie [à l’été 2024], José Mourinho (…) n’a cessé de faire des déclarations désobligeantes à l’égard du peuple turc, estime Galatasaray dans son texte, accompagné du slogan #SayNoToRacism (« dire non au racisme »). Aujourd’hui, son discours est passé de simples commentaires immoraux à une rhétorique inhumaine. »
Si le club ne détaille pas les déclarations visées, le coach de 62 ans, passé par les clubs du Real Madrid, de Chelsea et de l’Inter Milan, entre autres, a dit en conférence de presse que « le banc de Galatasaray sautait comme des singes après chaque bonne décision [de l’arbitre, ce lundi] ».
« Comme toute personne dotée de bon sens peut le voir et le comprendre, ces mots, utilisés par José Mourinho pour décrire la réaction excessive du staff technique de l’équipe adverse (…), ne peuvent en aucun cas être considérés comme racistes », a réagi Fenerbahçe, dans un communiqué, mardi 25 février, dénonçant une déclaration « complètement sortie de son contexte et délibérément déformée ».
Le Monde
Le club de Galatasaray a fait part de son intention d’engager des « poursuites pénales » à l’encontre du technicien portugais et de saisir les instances internationales du ballon rond après le match de lundi soir, sans préciser toutefois les déclarations visées.
Rivalité sportive oblige, le derby stambouliote du championnat de football turc est toujours un rendez-vous bouillant. Celui de lundi 24 février s’annonçait particulièrement agité dans un contexte de tensions accrues autour de l’arbitrage, alors que Fenerbahçe accuse les officiels locaux de favoriser dans leurs décisions l’équipe de Galatasaray – qui devance son rival de quelques points en tête du classement de la Süper Lig –, au point que la fédération nationale a demandé au Slovène Slavko Vincic, un étranger, de manier le sifflet lors de la rencontre.
Si le match s’est soldé par un nul (0-0), sans que la performance de l’arbitre soit remise en cause, il n’en a pas été exempt de polémique pour autant. Galatasaray a accusé l’entraîneur de Fenerbahçe, le Portugais José Mourinho, d’avoir tenu des « propos racistes » à l’issue de la partie, et fait part, dans un communiqué relayé sur le réseau social X, de son intention d’« engager des poursuites pénales » à son encontre. Le club entend aussi déposer des plaintes officielles auprès des instances européenne et internationale du football, l’UEFA et la FIFA.
Une déclaration « délibérément déformée »
« Depuis qu’il a pris ses fonctions en Turquie [à l’été 2024], José Mourinho (…) n’a cessé de faire des déclarations désobligeantes à l’égard du peuple turc, estime Galatasaray dans son texte, accompagné du slogan #SayNoToRacism (« dire non au racisme »). Aujourd’hui, son discours est passé de simples commentaires immoraux à une rhétorique inhumaine. »
Si le club ne détaille pas les déclarations visées, le coach de 62 ans, passé par les clubs du Real Madrid, de Chelsea et de l’Inter Milan, entre autres, a dit en conférence de presse que « le banc de Galatasaray sautait comme des singes après chaque bonne décision [de l’arbitre, ce lundi] ».
« Comme toute personne dotée de bon sens peut le voir et le comprendre, ces mots, utilisés par José Mourinho pour décrire la réaction excessive du staff technique de l’équipe adverse (…), ne peuvent en aucun cas être considérés comme racistes », a réagi Fenerbahçe, dans un communiqué, mardi 25 février, dénonçant une déclaration « complètement sortie de son contexte et délibérément déformée ».
Le Monde