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l’équipe de France renverse le Danemark et se qualifie pour la finale

Roter.Teufel

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Mondial de handball :
l’équipe de France renverse le Danemark et se qualifie pour la finale


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En difficulté pendant une grande partie du match, les Bleues ont réussi à battre les Danoises (23-22) pour jouer leur troisième finale de rang en compétition internationale.


L’équipe de France féminine de handball a des ressources énormes, un grand cœur et une faculté à ne jamais lâcher. Mises en difficulté comme jamais dans ce Mondial, les Bleues ont tout de même réussi à dominer le Danemark (23-22), vendredi 17 décembre, et à se qualifier pour la finale du championnat du monde.

Face à l’Espagne ou la Norvège, les Françaises disputeront, dimanche, leur troisième finale consécutive en compétition internationale, après l’Euro 2020 (où elles ont décroché la médaille d’argent) et les Jeux olympiques de Tokyo 2021 (médaille d’or).

Depuis leur titre olympique, les joueuses d’Olivier Krumbholz font preuve d’une sérénité à toute épreuve. Il leur en a fallu énormément sur le parquet du Palais des sports de Granollers, en Espagne, tant le Danemark a contrecarré les plans français pendant presque toute la rencontre. Pendant cinquante et une minutes précisément : moment choisi par Grâce Zaadi (3/4 aux tirs) pour égaliser au score pour la première fois du match (20-20, 51e).

Alicia Toublanc sans trembler


Dans ces dix dernières minutes, la folie bleue a tout renversé sur son passage. C’est à seulement trois minutes du terme que l’équipe de France est enfin passée devant au score, grâce à Alicia Toublanc (22-21, 57e). Avec un 3/4 aux tirs, l’ailière droite de 25 ans n’a pas semblé trembler alors qu’elle dispute sa première compétition internationale.

Puis, à une minute de la fin, c’est la pivot Pauletta Foppa (4/5 aux tirs) qui redonnait l’avantage définitif aux Bleus (23-22). « On a gardé la tête froide jusqu’au bout alors que quand on était à moins quatre, ce n’était vraiment pas évident », se félicitait le sélectionneur Olivier Krumbholz après la partie, au micro de TMC.

En effet, avant de renverser la tendance, l’équipe de France a été chahutée par le Danemark. Les Scandinaves ont pris l’avantage au score dès le début du match, frustrant les Françaises en les prenant à leur propre jeu : une défense de fer (la plus efficace de la compétition avant cette rencontre avec 18,7 buts encaissés par match) et du jeu rapide.

En face, les Bleues bégayaient en attaque, offrant de trop nombreuses munitions aux coéquipières de Line Haugsted (5/5 aux tirs) qui n’en demandaient pas tant. A la pause, elles avaient déjà perdu une dizaine de ballons.

« On s‘est fait peur, admettait la capitaine de l’équipe de France, Coralie Lassource. On s’est rendues le match très compliqué, on a perdu énormément de ballons. On avait de la pression sur les épaules car on savait qu’il y avait une médaille à aller chercher, on était tendues. »

C’est toute l’équipe de France qui n’en menait pas large lorsque le Danemark creusait l’écart en première période : 4-8 (17e) et 6-10 (21e). Le score à la pause ne disait pas tout des atermoiements tricolores : seulement deux buts d’avance pour le Danemark grâce à une parade de Laura Glauser sur un jet de sept mètres adverse (10-12, 30e).

Un changement de défense providentiel


Cette fin de première période pouvait être un tournant du match en faveur des Bleues. Mais, là encore, les joueuses de Jesper Jensen prenaient un malin plaisir à maintenir les tricolores à distance (13-17, 40e).

« On cherchait à tout prix à saisir l’opportunité si elle existait, analysait Olivier Krumbholz. On a réussi à entrouvrir la porte sur la défense à cinq. » Inhabituellement en échec sur sa défense initiale, le sélectionneur a choisi d’avancer Estelle Nze Minko pour perturber l’attaque adverse. La dynamique s’est inversée.

Il ne restait plus qu’à régler un problème quasiment insoluble tout au long de la partie : réussir à franchir l’obstacle des gardiennes danoises. Althea Rebecca Reinhardt (37 % d’arrêts) , pourtant sonnée par un tir reçu dans la tête en début de match, et Sandra Toft (50 %) ont été impériales, dans la continuité de ce qu’elles avaient montré depuis le début de la compétition.

Cette dernière a failli écœurer pour de bon les Françaises en arrêtant un penalty d’Allison Pineau avant une double parade monumentale quand le Danemark avait repris les devants (20-21, 54e). « On a échoué beaucoup de fois sur les gardiennes danoises », observait Coralie Lassource.

« C’était une grosse bataille de gardiennes, elles ont été vraiment très fortes en face. Elles ont réussi à prendre l’ascendant », concédait Cléopâtre Darleux. Mais à l’image de ses coéquipières, la gardienne brestoise n’a rien lâché en sortant un ultime arrêt décisif (23-22, 59e). Son mur défensif repoussait, lui, le dernier jet de neuf mètres qui aurait pu emmener la rencontre en prolongation.

Contrairement à son parcours flamboyant jusqu’alors, la France a prouvé qu’elle pouvait aussi gagner des matchs rugueux, âpres. « On est une équipe de folie, se réjouissait Coralie Lassource. Je n’ai même pas de mots. Même quand on est menées, on reste sereines. On arrive à étouffer nos adversaires. »

Le Monde

 
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