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La revanche dorée d’Agbegnenou, le doublé arc-en-ciel d’Alaphilippe, le bel été des sports co français : dix moments for

Roter.Teufel

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La revanche dorée d’Agbegnenou, le doublé arc-en-ciel d’Alaphilippe, le bel été des sports co français : dix moments forts de l’année sportive

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Du retour gagnant du nageur Florent Manaudou à la moisson de médailles de la délégation tricolore aux Jeux paralympiques, « Le Monde » revient sur quelques belles performances de l’année écoulée.


Après une année 2020 écourtée par la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19, le sport a progressivement repris ses droits en 2021. Le Monde vous propose une rétrospective de dix moments forts de l’année écoulée, présentés sans ordre de préférence et forcément choisis avec un soupçon de subjectivité.

Judo : la revanche olympique de Clarisse Agbegnenou

Clarisse Agbegnenou ne s’en était pas cachée : son unique objectif aux Jeux olympiques (JO) de Tokyo était de tourner la page de son échec – tout relatif – cinq ans plus tôt à Rio, où elle avait dû se contenter de la médaille d’argent. Le sacre dans la catégorie des moins de 63 kilos, sinon rien. Mission réussie de main de maître par la quintuple championne du monde, qui s’est même offert le luxe de prendre sa revanche en finale sur la Slovène Tina Trstenjak, qui l’avait battue au Brésil en 2016. « Je me suis dit “Clarisse, ça y est, c’est fini. Tu peux respirer, tu l’as fait, ici au Japon” », a expliqué « Gnougnou », quelques minutes après son combat. Sur les terres originelles de sa discipline, la porte-drapeau de la délégation française est aussi devenue la première judoka à glaner deux médailles d’or dans une même édition olympique, avec le titre olympique par équipe mixte.

Le bel été olympique des sports co français

Un pour tous, et tous pour une médaille ! S’il fallait résumer l’état d’esprit des sports collectifs français aux JO de Tokyo, déclamer du Dumas ferait l’affaire. Volley, basket, handball, rugby : dans ces disciplines, les Tricolores ont porté haut les couleurs du pays. « On a la chance d’avoir une nation de sports co exceptionnelle », a synthétisé Benjamin Toniutti, capitaine de l’équipe de France de volley, le cou paré d’or. Des handballeuses ou des volleyeurs passés tout près de l’élimination aux basketteurs qui se sont confrontés les yeux dans les yeux avec les favoris américains, chaque équipe a écrit sa propre histoire. Reste qu’avec six médailles – l’argent pour les féminines du rugby à VII et les basketteurs, l’or pour les deux équipes de handball et les volleyeurs, le bronze des basketteuses –, la France a réalisé la meilleure performance de son histoire en sports co aux JO.

Cyclisme : Julian Alaphilippe marque l’histoire

« Je ne pensais pas que j’étais capable de tenir jusqu’au bout. Je n’ai pas les mots. » Dimanche 26 septembre à Louvain, en Belgique, quand Julian Alaphilippe prend la parole, il est toujours essoufflé, encore incrédule. Quelques minutes plus tôt, il s’est imposé à l’issue d’une course en ligne des championnats du monde de cyclisme très disputée. En solitaire, comme cela avait déjà été le cas en 2020 lors de son premier sacre mondial, à Imola (Italie). « Loulou » est le premier Français à rejoindre le cercle très fermé des coureurs ayant conservé leur tunique arc-en-ciel. Avant lui, six hommes seulement avaient réussi cet exploit. L’année 2021 aura aussi été riche en émotions pour le peloton féminin, qui a fait ses grands débuts sur les pavés de la reine des classiques, Paris-Roubaix – victoire de la Britannique Lizzie Deignan (Trek-Segafredo) –, et a eu la confirmation de son retour sur le Tour de France à l’été 2022.

Tennis : l’ouragan Emma Raducanu balaie l’US Open

C’est un exploit qui fera date dans l’histoire du tennis mondial. Le 11 septembre, devant les 23 000 spectateurs du stade Arthur-Ashe, la Britannique Emma Raducanu, alors âgé de 18 ans, remportait l’US Open en battant en finale (6-4, 6-3) la Canadienne Leylah Fernandez, 19 ans. Née au Canada d’une mère chinoise et d’un père roumain, la droitière au revers explosif est ainsi devenue la première joueuse issue des qualifications à décrocher un titre du Grand Chelem. Classée 150e mondiale, elle a tout emporté sur son passage, ne laissant aucun set à ses adversaires. Finaliste malheureuse, Fernandez (73e) fut l’autre sensation de la quinzaine new-yorkaise, éliminant trois joueuses du Top 5, dont la tenante du titre, la Japonaise Naomi Osaka. Dans la foulée, Raducanu, propulsée au 23e rang, a enchaîné les tapis rouges et autres honneurs dus à son nouveau statut, qu’elle devra toutefois confirmer en 2022 pour ne pas se limiter à n’être qu’une (énième) étoile filante du circuit féminin.

Natation : le retour gagnant de Florent Manaudou

Deux ans auparavant, il jouait encore en quatrième division nationale de handball. Le 1er août, Florent Manaudou est reparti du centre aquatique de Tokyo avec une médaille d’argent autour du cou. Et un titre de vice-champion olympique du 50 mètres nage libre en 21 s 55, derrière l’intouchable américain Caeleb Dressel, nouveau record olympique (21 s 07). A 30 ans, et après une parenthèse de près de trois ans loin des bassins, le Français s’est adjugé sa troisième médaille olympique d’affilée sur cette distance, après l’or en 2012 à Londres et l’argent en 2016 à Rio de Janeiro. Seul un nageur était déjà parvenu à un triplé sur l’aller simple, au cours de trois éditions consécutives : l’Américain Gary Hall Jr (l’argent en 1996, puis l’or en 2000 et 2004). Manaudou a ainsi évité un zéro pointé aux nageurs tricolores, mais il fallait remonter aux Jeux de Sydney, en 2000, pour trouver un bilan aussi maigre.

Football : les Parisiennes mettent fin à l’hégémonie lyonnaise

Après quatorze sacres de rang en championnat de France, la suprématie des footballeuses lyonnaises a pris fin le 4 juin avec la victoire du Paris-Saint-Germain contre Dijon (3-0), lors de la dernière journée de Division 1. Après des années passées dans l’ombre de l’ogre lyonnais, les Parisiennes ont remporté leur premier titre de championnes. Victorieuses de tous leurs matchs face aux dix autres équipes de la ligue, Parisiennes et Lyonnaises ont décidé de l’issue du championnat lors des confrontations directes. Si les joueuses de la capitale ont forcé le destin à l’aller (1-0), l’Olympique lyonnais n’est pas parvenu à en faire autant, tenu en échec lors du retour (0-0), à six journées de la fin. Eliminé dès les quarts de finale de la Ligue des champions – une première depuis 2014-2015 –, Lyon n’a pas réussi à créer l’électrochoc espéré en avril, avec le remplacement de l’entraîneur Jean-Luc Vasseur par Sonia Bompastor.
Lire aussi : Les joueuses du PSG, championnes de France, sortent de l’ombre lyonnaise

Paralympiques : la belle moisson des Bleus

L’objectif, prudent, pour les Jeux de Tokyo (24 août - 5 septembre) avait été fixé à 35 médailles ; les athlètes paralympiques français en ont ramené 54, dont onze en or. Aussi bien qu’à Pékin en 2008 (52 podiums), bien mieux que le cauchemar de Rio en 2016 (28). Outre les valeurs sûres – Alexis Hanquinquant en triathlon, la paire Stéphane Houdet et Nicolas Peifer en tennis fauteuil ou encore Lucas Mazur, ultrafavori en tennis de table – se sont distinguées à Tokyo les jeunes pousses attendues au rendez-vous des Jeux de Paris en 2024. Comme Alexandre Léauté (quatre médailles en paracyclisme, titré en poursuite), dont le talent décomplexé a inspiré la délégation tricolore. Seul point noir : l’absence de femmes parmi les médailles d’or françaises au Japon. Mais c’est aussi un motif d’espoir pour 2024 si les espoirs entrevus à Tokyo transforment l’argent ou le bronze en or dans trois ans.

Football : l’Italie ou la victoire d’un collectif

Il a été le dernier italien à comprendre que son équipe venait de remporter l’Euro. Incrédule et perdu dans ses calculs lors de la séance de tirs au but, Gianluigi Donnarumma est le héros d’un soir. Deux penaltys arrêtés pour envoyer la Nazionale au paradis et rappeler aux Anglais, à domicile à Wembley, qu’ils ont peut-être inventé ce sport, mais pas cette géniale machine à dramaturgie pour départager deux équipes. « On s’aime les uns les autres, on sait d’où l’on vient », déclare le gardien de la Nazionale ce 11 juillet. L’Italie partait de bas – une Coupe du monde regardée à la télé en 2018 – et a fini par monter très haut. Cette victoire doit beaucoup à un homme, Roberto Mancini. Tordant le coup aux clichés sur le Transalpin forcément défensif et spéculatif, le sélectionneur a donné un style audacieux à son équipe et transcendé un effectif sans stars. Parce qu’elle rappelle que le football est aussi une aventure collective, l’Italie fait un très beau vainqueur.

Automobile : Max Verstappen détrône « King Lewis »

Jusqu’au dernier tour de roue du dernier tour du dernier Grand Prix… La saison de formule 1 s’est jouée en quelques dizaines de minutes, dimanche 12 décembre, à Abou Dhabi. Alors que, dans cette ultime manche de la saison, le Britannique Lewis Hamilton filait vers son huitième titre mondial, devançant d’une bonne dizaine de secondes le Néerlandais Max Verstappen, une sortie de piste du pilote canadien Nicholas Latifi a tout chamboulé à cinq tours de l’arrivée. La course a été gelée, le temps de dégager la voiture accidentée, une décision des commissaires qui a permis ensuite à Max Verstappen de prendre un nouveau départ juste derrière son grand rival à l’entame du dernier tour… et de remporter in extremis ce Grand Prix. A 24 ans, le Néerlandais a renversé « King Lewis », décrochant la couronne mondiale au terme d’une saison qui aura vu les deux pilotes se rendre coup pour coup.

Moto : Fabio Quartararo marque l’histoire du Moto GP


A 22 ans, Fabio Quartararo est devenu cette saison le premier Français à décrocher le titre le plus prestigieux en moto de vitesse : celui de champion du monde de MotoGP. Après une première partie de saison en fanfare – cinq victoires en douze Grands Prix –, « El Diablo » a géré son avance pour remporter le titre devant l’Italien Francesco Bagnaia sur Ducati. Un succès d’autant plus remarquable que le Niçois, qui a grandi en Espagne, ne disposait pas de la moto la plus puissante. En ligne droite, sa Yamaha était moins rapide que les Ducati. L’avènement de Fabio Quartararo n’est pas une surprise. S’il n’a jamais été titré dans les catégories inférieures (Moto3 et Moto2), il avait obtenu sept podiums en 2019, pour sa première saison en MotoGP, puis il avait décroché ses deux premières victoires en 2020. Il est déjà considéré comme le plus grand pilote tricolore de tous les temps.

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