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- Out 5, 2021
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Ligue 1 :
« Au bord du gouffre, les Verts doivent-ils se jeter dans le vide ? »
En prenant le risque d’aggraver la crise sportive, les supporteurs ultras de Saint-Etienne expriment leur rupture avec le club, estime notre chroniqueur Jérôme Latta.
L’AS Saint-Etienne est-il « un club mythique en train de couler », selon les termes des commentateurs de Prime Video qui tâchaient de meubler l’antenne, vendredi 22 octobre ? L’heure de retard prise par le coup d’envoi de la réception d’Angers a certes laissé le temps de méditer sur sa situation, dans une atmosphère de chaos.
Si le label de « club mythique » est toujours acquis à l’ASSE, son naufrage n’est pas encore certain, malgré onze journées sans victoire, une dernière place et des supporteurs convaincus, eux, que le pire est certain. Leurs slogans vindicatifs et une salve de fumigènes lancés sur la pelouse (vide à cet instant) l’ont assez bien signifié.
En football seule la vérité du score et des points compte, en définitive, et la vérité du terrain n’est qu’une vue de l’esprit. Celle-ci apparaîtrait moins désespérante, si l’on en faisait encore cas : la saison stéphanoise ressemble à un concours de circonstances défavorables, illustré par la flaque d’eau qui a empêché une égalisation face à Bordeaux.
Débandade burlesque
Les Verts ont collectionné quelques résultats franchement immérités, ont été punis impitoyablement de leurs moindres erreurs, et ont payé une médiocrité devant le but que Wahbi Khazri ne peut compenser à lui seul. La lourde défaite à Strasbourg (5-1) est leur seule débandade, dans le genre burlesque – un autogoal assorti d’une commotion du gardien et d’une expulsion quelques minutes plus tard.
Le Monde
« Au bord du gouffre, les Verts doivent-ils se jeter dans le vide ? »
En prenant le risque d’aggraver la crise sportive, les supporteurs ultras de Saint-Etienne expriment leur rupture avec le club, estime notre chroniqueur Jérôme Latta.
L’AS Saint-Etienne est-il « un club mythique en train de couler », selon les termes des commentateurs de Prime Video qui tâchaient de meubler l’antenne, vendredi 22 octobre ? L’heure de retard prise par le coup d’envoi de la réception d’Angers a certes laissé le temps de méditer sur sa situation, dans une atmosphère de chaos.
Si le label de « club mythique » est toujours acquis à l’ASSE, son naufrage n’est pas encore certain, malgré onze journées sans victoire, une dernière place et des supporteurs convaincus, eux, que le pire est certain. Leurs slogans vindicatifs et une salve de fumigènes lancés sur la pelouse (vide à cet instant) l’ont assez bien signifié.
En football seule la vérité du score et des points compte, en définitive, et la vérité du terrain n’est qu’une vue de l’esprit. Celle-ci apparaîtrait moins désespérante, si l’on en faisait encore cas : la saison stéphanoise ressemble à un concours de circonstances défavorables, illustré par la flaque d’eau qui a empêché une égalisation face à Bordeaux.
Débandade burlesque
Les Verts ont collectionné quelques résultats franchement immérités, ont été punis impitoyablement de leurs moindres erreurs, et ont payé une médiocrité devant le but que Wahbi Khazri ne peut compenser à lui seul. La lourde défaite à Strasbourg (5-1) est leur seule débandade, dans le genre burlesque – un autogoal assorti d’une commotion du gardien et d’une expulsion quelques minutes plus tard.
Le Monde
