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Marine Le Pen décale son premier grand meeting de campagne en raison de la pandémie de Covid-19

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Marine Le Pen décale son premier grand meeting de campagne en raison de la pandémie de Covid-19

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Prévu initialement le 15 janvier, le premier rassemblement de campagne de la candidate à l’élection présidentielle 2022 se tiendra le 5 février à Reims.

Le Covid-19 n’a pas fini de perturber la campagne présidentielle 2022. « A cause de la situation sanitaire et du pic épidémique », la candidate du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, a ainsi annoncé décaler de trois semaines son premier grand meeting de campagne, qui devait se tenir le 15 janvier à Reims (Marne). L’événement est décalé « au 5 février 2022 », comme l’a précisé son service de presse par voie de communiqué, lundi 3 janvier, une fois la décision prise par son bureau de campagne.

Même si cette « convention présidentielle » prévue le week-end du 15 et 16 janvier est décalée, Marine Le Pen « fera une déclaration solennelle dans un lieu symbolique » à cette « date initiale du lancement de la dernière ligne droite de la campagne à la présidence de la République », a précisé son service de presse. A cette occasion, la candidate lancera l’opération “5 000 marchés”, au cours de laquelle elle et ses équipes, ainsi que les militants du RN, « sillonneront la France à la rencontre des Français », précise le communiqué.

Différentes adaptations à la situation épidémique

Le 11 décembre, la candidate du parti Les Républicains (LR) fraîchement désignée par un vote en congrès, Valérie Pécresse avait dû restreindre son meeting d’investiture à la seule présence des cadres du parti, annulant le grand rassemblement de 5 000 personnes initialement prévu, porte de Versailles.

Une semaine plus tôt, le candidat d’extrême droite Eric Zemmour avait, lui, maintenu son grand meeting à Villepinte (Seine-Saint-Denis), rassemblant plus de 10 000 participants. Yannick Jadot et Anne Hidalgo avaient, eux, choisi, le week-end du 11 et 12 décembre, de tenir des meetings en plus petits effectifs en raison de la recrudescence épidémique.

Si les rassemblements politiques ne sont pas concernés ni par l’application de jauges ni par l’obligation de présentation du passe sanitaire en vertu de leur protection constitutionnelle, les candidats à l’élection présidentielle 2022 se positionnent en cette rentrée sur le sujet des restrictions, afin de tenter d’assurer le bon déroulement de leur campagne.

La République en marche (LRM), le Parti socialiste (PS), Les Républicains (LR) et le Parti communiste français (PCF) ont ainsi annoncé que le passe sanitaire serait quand même demandé lors des meetings de leurs candidats respectifs et ont précisé qu’ils appliqueraient les jauges qui s’imposent aux autres types de rassemblements, soit 2 000 personnes en intérieur et 5 000 en extérieur.

Marine Le Pen, Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon sont eux, en revanche, opposés à toute application de ces restrictions. Soulignant le caractère inconstitutionnel de telles mesures, ils ont fait savoir qu’ils ne demanderont pas le passe sanitaire et n’appliqueront pas non plus les jauges, restreignant le nombre de participants aux événements.

Alors que le nombre de cas détectés ne cesse de croître, le candidat communiste Fabien Roussel ainsi que le candidat de LFI Jean-Luc Mélenchon ont aussi affirmé qu’ils distribueront des masques FFP2 gratuitement à l’entrée de leurs meetings.

Le Monde
 
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