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Mon master : la phase d’admission principale s’achève mais les recrutements se poursuivent

Roter.Teufel

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Mon master : la phase d’admission principale s’achève mais les recrutements se poursuivent

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Le 21 juillet sonne la fin de la phase d’admission principale en master, pourtant un grand nombre d’étudiants sont encore sans réponse. Dans les universités où des places restent vacantes, les recrutements devraient continuer au cours de l’été

Quelles sont les leçons à tirer à l’issue de la phase principale d’admission de la plate-forme Mon master ? Au 21 juillet, 27 000 candidats sur 173 000 initialement inscrits pour poursuivre leur cursus universitaire, n’avaient toujours pas eu de propositions d’admission.

Inaugurée en 2023, la plate-forme nationale devait permettre aux titulaires d’une licence d’être fixés plus tôt dans l’année sur leur affectation et aux formations de connaître leurs effectifs dès le début de l’été. Si le dispositif a permis de réduire l’attente pour une partie des candidats, de nombreuses critiques demeurent.

Principale limite constatée : la forte volatilité des demandes. Les étudiants pouvant faire jusqu’à quinze vœux non hiérarchisés, un certain nombre d’entre eux ont pu être incités à multiplier les candidatures. Avec, en face, des formations qui, malgré la constitution de listes d’attente parfois à rallonge, n’ont pas réussi à faire le plein. Cette situation a poussé le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche à autoriser, courant juillet, les établissements concernés à organiser une seconde vague de recrutement

Dans la foulée, le ministère a annoncé qu’une phase complémentaire serait organisée dès 2024, à l’instar de Parcoursup, qui dispose, depuis sa création en 2018, de cette session de la « seconde chance ». Un retour en arrière, loin de l’optimisme affiché par la directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (Dgesip), Anne-Sophie Barthez, lors d’un point presse, le 21 juin. « Le 21 juillet, les enseignants-chercheurs regarderont leurs listes et ils n’auront plus ce travail de fourmi à effectuer pour la gestion des désistements et les retournements de situation éventuels », affirmait-elle alors.
« Charge de travail inattendue »

Plusieurs responsables de master avaient pourtant anticipé ce risque et plaidé, dès l’annonce de la plate-forme, pour la mise en place d’une phase complémentaire nationale. « Le prestataire [Atos] a dit qu’on prenait un risque de robustesse [la capacité du site à fonctionner même si des incidents surviennent] si on engageait les deux phases, principale et complémentaire, dès la première année, s’était justifiée Mme Barthez. Nous avons donc préféré sécuriser la phase principale et ne pas créer de phase complémentaire dont peut-être nous n’aurions pas tant besoin que cela. »

Un mois plus tard, le constat est bien différent : 70 établissements sur 115 présents sur Mon Master ont été contraints de réaliser une seconde phase de recrutement, chiffrait le ministère. « Nous avons reçu environ 900 candidatures mais il faudra voir combien d’étudiants vont s’inscrire : ceux qui ont candidaté chez nous peuvent aussi l’avoir fait ailleurs, s’inquiète Marie-Karine Lhommé, vice-présidente formation à l’université Lumière-Lyon-II, où une soixantaine de formations n’ont pas fait le plein. Les équipes ont été très impliquées mais c’est une charge de travail inattendue qui ajoute à l’épuisement de l’année. »

Le Monde
 
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