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OM-Atalanta : ce qu’il s’est passé pour l’Olympique de Marseille lors de ses neuf demi-finales de Coupe d’Europe
L’OM dispute, jeudi soir, en Ligue Europa, une dixième demi-finale continentale. Avant le match contre Bergame, retour, en texte et en vidéo, sur toutes les précédentes.
L’Olympique de Marseille (OM) s’est qualifié, le 18 avril, pour les demi-finales de la Ligue Europa de football, en battant les Portugais de Benfica. Battus 2-1 à l’aller, les Marseillais sont revenus au score (sur l’ensemble des deux rencontres) grâce à Moumbagna (79e minute), avant de s’imposer aux tirs au but (4-2). Jeudi 2 mai à 21 heures, au Stade-Vélodrome, ils affronteront une première fois les Italiens de l’Atalanta Bergame, qui ont, eux, éliminé Liverpool au tour précédent. Il s’agira de la dixième demi-finale européenne de l’Olympique de Marseille. Voilà comment se sont passées les neuf précédentes.
Ligue Europa Conférence 2021-2022, défaite contre le Feyenoord Rotterdam
L’OM s’incline au match aller (3-2) à Rotterdam (Pays-Bas), dans un match aussi fou que le stade De Kuip, bouillant pour son équipe. Les Marseillais encaissent d’abord deux buts en deux minutes, puis parviennent à égaliser par Dieng puis Gerson avant la mi-temps. Mais les Néerlandais prennent l’avantage après une bévue de Caleta-Car, sur une passe en retrait à son gardien. Cette boulette coûtera très cher puisque les hommes de Jorge Sampaoli, rapidement diminués par la sortie de Payet sur blessure (33e), ne parviendront pas à renverser la vapeur au match retour, au Vélodrome (0-0).
Ligue Europa 2017-2018, victoire contre Salzbourg
Après l’Athletic Bilbao et le RB Leipzig, l’OM de Rudi Garcia fait face aux Autrichiens de Salzbourg en demi-finale de la Ligue Europa 2018. Les Phocéens s’imposent 2-0 à l’aller au Vélodrome : sur coup franc, Payet sert idéalement Thauvin, qui ouvre le score de la tête au second poteau. C’est encore l’international français qui fait la passe décisive pour le deuxième but, inscrit par Clinton Njie.
Les Phocéens se font peur au match retour (2-1) : les Autrichiens inscrivent deux buts, mais les Minots arrachent la qualification grâce à un but sur corner de l’international portugais Rolando dans les dernières minutes de la prolongation (116e). En finale, l’Olympique de Marseille – sans Dimitri Payet, blessé – sera défait par l’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann, qui réalise un doublé (3-0).
Coupe Intertoto 2005, victoire contre la Lazio de Rome
Sous la houlette de Jean Fernandez, les Marseillais prennent le meilleur sur les Italiens de la Lazio de Rome, après un match nul prometteur à Rome (1-1, but de Meïté). Au match retour, les coéquipiers de Franck Ribéry dominent totalement le match : ils l’emportent 3-0, avec notamment un but de son milieu.
La finale de la compétition a opposé ensuite le club phocéen, dirigé par Pape Diouf, au Deportivo La Corogne. Après une défaite 2-0 en Espagne, les Marseillais renversent le club galicien 5-1 et offrent un autre trophée européen à la ville au cours d’un match retour épique. De quoi faire descendre sur la pelouse et en claquettes le milliardaire Robert Louis-Dreyfus, alors actionnaire principal du club.
Coupe de l’UEFA 2003-2004, victoire contre Newcastle
Après le nul (0-0) obtenu en Angleterre, les Marseillais de José Anigo livrent une partie enflammée au Vélodrome et éliminent Newcastle (2-0). Didier Drogba signe un doublé. Et comment oublier son premier but ? A la 18e minute de jeu, l’international ivoirien place une frappe croisée après avoir effacé le dernier défenseur d’un dribble fameux du talon derrière sa jambe d’appui.
Le deuxième but vaut aussi le détour : à quelques minutes de la fin du match (82e), le milieu Laurent Batlles obtient un coup franc sur son flanc droit. Meïté, Beye et Drogba se postent aux 16 mètres, faisant mine de vouloir jouer le ballon de la tête. Lorsque Laurent Battles s’élance, ils foncent vers le but. Beye et Meïté poursuivent leur effort emmenant les défenseurs anglais avec eux, mais pas Didier Drogba, qui se retrouve seul au point de penalty. L’Ivoirien double la mise et délivre les siens.
Face au Valence CF, en finale, Didier Drogba et Fabien Barthez ne peuvent rien contre Vicente et Mista. Valence anéantit les rêves de sacre de Marseille, 2-0.
Coupe de l’UEFA 1998-1999, victoire contre Bologne
Au Vélodrome, l’OM de Rolland Courbis est tenu en échec (0-0). Chez eux, les Italiens ouvrent le score dès la 20e minute et douchent les espoirs marseillais. Sur une passe en profondeur de Jocelyn Gourvennec, Florian Maurice se retrouve seul face au gardien et s’effondre dans la surface. Grâce à la règle des buts à l’extérieur – supprimée en 2021 par l’Union des associations européennes de football (UEFA) –, Laurent Blanc qualifie son équipe sur un pénalty, tiré deux fois, à quelques minutes de la fin (88e) d’un match sous très haute tension.
Les Bolognais ont moyennement apprécié, et des bagarres éclatent à l’issue de la rencontre. L’UEFA ouvrira une enquête, et Christophe Dugarry, entre autres, sera suspendu six matchs. Il faut croire que les Marseillais auront laissé plus que les forces de Dugarry dans l’embrouille… En finale, ils chutent, battus sèchement (3-0) par Parme, un autre club italien.
Ligue des champions 1992-1993, premier du groupe A
La première édition de la Ligue des champions voit s’affronter, avant la finale, deux groupes de quatre clubs. L’OM se classe premier de la poule A après deux matchs nuls contre les Rangers FC (2-2 et 1-1), deux victoires contre le FC Bruges (3-0, buts de Sauzée et doublé de Boksic, et 0-1) puis un match nul (1-1) et un carton contre le CSKA Moscou (6-0, triplé de Sauzée, et buts de Ferreri, Desailly et Pelé).
Les Phocéens de Didier Deschamps et Rudi Völler ne manquent pas leur rendez-vous en finale de la Ligue des champions. Face au redoutable AC Milan de Van Basten, Rijkaard et Maldini, ils montent sur le toit de l’Europe grâce à un coup de tête de Basile Boli, à la réception d’un corner botté par Pelé (44e). A jamais les premiers !
Coupe des clubs champions européens 1990-1991, victoire contre le Spartak Moscou
L’équipe de l’entraîneur Raymond Goethals et de Franz Beckenbauer, alors directeur technique du club dirigé par Bernard Tapie, se hisse en finale en battant deux fois l’équipe russe du Spartak Moscou : 3-1 au match aller, où Pelé, Papin et Vercruysse s’illustrent. Le retour, au Vélodrome, est une confirmation : la paire Pelé-Boli écœure les Russes (2-1) et offre au club la première finale européenne de son histoire. En dépit de dix tirs – contre trois pour l’Etoile rouge de Belgrade –, le champion de France se laisse embarquer dans une funeste séance de tirs au but. Le premier tireur, Manuel Amoros, voit son tir stoppé ; Pascal Olmeta ne peut rien faire contre les tireurs de l’Etoile rouge. Les Marseillais s’inclinent 5 tirs au but à 3.
Coupe des clubs champions européens 1989-1990, défaite contre Benfica
C’est la main de Vata qui élimine l’OM en demi-finale cette année-là. Surpris à l’aller par un but de Lima à la 10e minute, sur un corner tiré par Valdo, les hommes de Gérard Gili dissipent vite le malentendu : à la mi-temps, ils rentrent aux vestiaires rassérénés par l’égalisation de Franck Sauzée et l’avantage donné par l’incontournable Jean-Pierre Papin (2-1).
On en reste là, et on en restera là longtemps au match retour, au stade de la Luz de Benfica. C’était sans compter, à la 83e minute, sur un nouveau corner de Valdo, qui trouve cette fois-ci… l’avant-bras droit de l’international angolais Vata Matanu Garcia, dit Vata. Celui-ci a prétendu (et prétend toujours) avoir marqué de l’épaule. Di Meco et les autres défenseurs lèvent immédiatement le bras, mais l’arbitre valide le but et les Olympiens échouent à égaliser.
Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe 1987-1988, défaite contre l’Ajax Amsterdam
C’est la première demi-finale de l’histoire du club, créé en 1899, dirigé par Bernard Tapie depuis 1986. Et ça commence très mal, au Vélodrome (0-3) : Rob Witschge signe un doublé en première mi-temps, et Dennis Bergkamp confirme la domination de l’Ajax (86e), que vient de quitter son entraîneur, Johan Cruyff. La bande à Papin, Pelé et Giresse, entraînée par Gérard Banide, se ressaisit au retour et s’impose 1-2 aux Pays-Bas, ce qui est insuffisant pour se qualifier.
Le Monde
L’OM dispute, jeudi soir, en Ligue Europa, une dixième demi-finale continentale. Avant le match contre Bergame, retour, en texte et en vidéo, sur toutes les précédentes.
L’Olympique de Marseille (OM) s’est qualifié, le 18 avril, pour les demi-finales de la Ligue Europa de football, en battant les Portugais de Benfica. Battus 2-1 à l’aller, les Marseillais sont revenus au score (sur l’ensemble des deux rencontres) grâce à Moumbagna (79e minute), avant de s’imposer aux tirs au but (4-2). Jeudi 2 mai à 21 heures, au Stade-Vélodrome, ils affronteront une première fois les Italiens de l’Atalanta Bergame, qui ont, eux, éliminé Liverpool au tour précédent. Il s’agira de la dixième demi-finale européenne de l’Olympique de Marseille. Voilà comment se sont passées les neuf précédentes.
Ligue Europa Conférence 2021-2022, défaite contre le Feyenoord Rotterdam
L’OM s’incline au match aller (3-2) à Rotterdam (Pays-Bas), dans un match aussi fou que le stade De Kuip, bouillant pour son équipe. Les Marseillais encaissent d’abord deux buts en deux minutes, puis parviennent à égaliser par Dieng puis Gerson avant la mi-temps. Mais les Néerlandais prennent l’avantage après une bévue de Caleta-Car, sur une passe en retrait à son gardien. Cette boulette coûtera très cher puisque les hommes de Jorge Sampaoli, rapidement diminués par la sortie de Payet sur blessure (33e), ne parviendront pas à renverser la vapeur au match retour, au Vélodrome (0-0).
Ligue Europa 2017-2018, victoire contre Salzbourg
Après l’Athletic Bilbao et le RB Leipzig, l’OM de Rudi Garcia fait face aux Autrichiens de Salzbourg en demi-finale de la Ligue Europa 2018. Les Phocéens s’imposent 2-0 à l’aller au Vélodrome : sur coup franc, Payet sert idéalement Thauvin, qui ouvre le score de la tête au second poteau. C’est encore l’international français qui fait la passe décisive pour le deuxième but, inscrit par Clinton Njie.
Les Phocéens se font peur au match retour (2-1) : les Autrichiens inscrivent deux buts, mais les Minots arrachent la qualification grâce à un but sur corner de l’international portugais Rolando dans les dernières minutes de la prolongation (116e). En finale, l’Olympique de Marseille – sans Dimitri Payet, blessé – sera défait par l’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann, qui réalise un doublé (3-0).
Coupe Intertoto 2005, victoire contre la Lazio de Rome
Sous la houlette de Jean Fernandez, les Marseillais prennent le meilleur sur les Italiens de la Lazio de Rome, après un match nul prometteur à Rome (1-1, but de Meïté). Au match retour, les coéquipiers de Franck Ribéry dominent totalement le match : ils l’emportent 3-0, avec notamment un but de son milieu.
La finale de la compétition a opposé ensuite le club phocéen, dirigé par Pape Diouf, au Deportivo La Corogne. Après une défaite 2-0 en Espagne, les Marseillais renversent le club galicien 5-1 et offrent un autre trophée européen à la ville au cours d’un match retour épique. De quoi faire descendre sur la pelouse et en claquettes le milliardaire Robert Louis-Dreyfus, alors actionnaire principal du club.
Coupe de l’UEFA 2003-2004, victoire contre Newcastle
Après le nul (0-0) obtenu en Angleterre, les Marseillais de José Anigo livrent une partie enflammée au Vélodrome et éliminent Newcastle (2-0). Didier Drogba signe un doublé. Et comment oublier son premier but ? A la 18e minute de jeu, l’international ivoirien place une frappe croisée après avoir effacé le dernier défenseur d’un dribble fameux du talon derrière sa jambe d’appui.
Le deuxième but vaut aussi le détour : à quelques minutes de la fin du match (82e), le milieu Laurent Batlles obtient un coup franc sur son flanc droit. Meïté, Beye et Drogba se postent aux 16 mètres, faisant mine de vouloir jouer le ballon de la tête. Lorsque Laurent Battles s’élance, ils foncent vers le but. Beye et Meïté poursuivent leur effort emmenant les défenseurs anglais avec eux, mais pas Didier Drogba, qui se retrouve seul au point de penalty. L’Ivoirien double la mise et délivre les siens.
Face au Valence CF, en finale, Didier Drogba et Fabien Barthez ne peuvent rien contre Vicente et Mista. Valence anéantit les rêves de sacre de Marseille, 2-0.
Coupe de l’UEFA 1998-1999, victoire contre Bologne
Au Vélodrome, l’OM de Rolland Courbis est tenu en échec (0-0). Chez eux, les Italiens ouvrent le score dès la 20e minute et douchent les espoirs marseillais. Sur une passe en profondeur de Jocelyn Gourvennec, Florian Maurice se retrouve seul face au gardien et s’effondre dans la surface. Grâce à la règle des buts à l’extérieur – supprimée en 2021 par l’Union des associations européennes de football (UEFA) –, Laurent Blanc qualifie son équipe sur un pénalty, tiré deux fois, à quelques minutes de la fin (88e) d’un match sous très haute tension.
Les Bolognais ont moyennement apprécié, et des bagarres éclatent à l’issue de la rencontre. L’UEFA ouvrira une enquête, et Christophe Dugarry, entre autres, sera suspendu six matchs. Il faut croire que les Marseillais auront laissé plus que les forces de Dugarry dans l’embrouille… En finale, ils chutent, battus sèchement (3-0) par Parme, un autre club italien.
Ligue des champions 1992-1993, premier du groupe A
La première édition de la Ligue des champions voit s’affronter, avant la finale, deux groupes de quatre clubs. L’OM se classe premier de la poule A après deux matchs nuls contre les Rangers FC (2-2 et 1-1), deux victoires contre le FC Bruges (3-0, buts de Sauzée et doublé de Boksic, et 0-1) puis un match nul (1-1) et un carton contre le CSKA Moscou (6-0, triplé de Sauzée, et buts de Ferreri, Desailly et Pelé).
Les Phocéens de Didier Deschamps et Rudi Völler ne manquent pas leur rendez-vous en finale de la Ligue des champions. Face au redoutable AC Milan de Van Basten, Rijkaard et Maldini, ils montent sur le toit de l’Europe grâce à un coup de tête de Basile Boli, à la réception d’un corner botté par Pelé (44e). A jamais les premiers !
Coupe des clubs champions européens 1990-1991, victoire contre le Spartak Moscou
L’équipe de l’entraîneur Raymond Goethals et de Franz Beckenbauer, alors directeur technique du club dirigé par Bernard Tapie, se hisse en finale en battant deux fois l’équipe russe du Spartak Moscou : 3-1 au match aller, où Pelé, Papin et Vercruysse s’illustrent. Le retour, au Vélodrome, est une confirmation : la paire Pelé-Boli écœure les Russes (2-1) et offre au club la première finale européenne de son histoire. En dépit de dix tirs – contre trois pour l’Etoile rouge de Belgrade –, le champion de France se laisse embarquer dans une funeste séance de tirs au but. Le premier tireur, Manuel Amoros, voit son tir stoppé ; Pascal Olmeta ne peut rien faire contre les tireurs de l’Etoile rouge. Les Marseillais s’inclinent 5 tirs au but à 3.
Coupe des clubs champions européens 1989-1990, défaite contre Benfica
C’est la main de Vata qui élimine l’OM en demi-finale cette année-là. Surpris à l’aller par un but de Lima à la 10e minute, sur un corner tiré par Valdo, les hommes de Gérard Gili dissipent vite le malentendu : à la mi-temps, ils rentrent aux vestiaires rassérénés par l’égalisation de Franck Sauzée et l’avantage donné par l’incontournable Jean-Pierre Papin (2-1).
On en reste là, et on en restera là longtemps au match retour, au stade de la Luz de Benfica. C’était sans compter, à la 83e minute, sur un nouveau corner de Valdo, qui trouve cette fois-ci… l’avant-bras droit de l’international angolais Vata Matanu Garcia, dit Vata. Celui-ci a prétendu (et prétend toujours) avoir marqué de l’épaule. Di Meco et les autres défenseurs lèvent immédiatement le bras, mais l’arbitre valide le but et les Olympiens échouent à égaliser.
Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe 1987-1988, défaite contre l’Ajax Amsterdam
C’est la première demi-finale de l’histoire du club, créé en 1899, dirigé par Bernard Tapie depuis 1986. Et ça commence très mal, au Vélodrome (0-3) : Rob Witschge signe un doublé en première mi-temps, et Dennis Bergkamp confirme la domination de l’Ajax (86e), que vient de quitter son entraîneur, Johan Cruyff. La bande à Papin, Pelé et Giresse, entraînée par Gérard Banide, se ressaisit au retour et s’impose 1-2 aux Pays-Bas, ce qui est insuffisant pour se qualifier.
Le Monde