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Paris 2024 : l’ultime défi de la sprinteuse Nantenin Keïta, en quête d’un dernier podium paralympique
Portrait« Dessein olympique ». Parmi les athlètes paralympiques les plus titrées, la Franco-Malienne, albinos comme son père, le chanteur Salif Keïta, sera capitaine des Bleus à Paris, l’ultime objectif de sa carrière sportive.
« Cette fois, c’est vraiment mon dernier grand rendez-vous, les Jeux paralympiques de Paris seront ma dernière compétition. Après, j’arrête, promis ! », plaisante Nantenin Keïta quand on lui fait remarquer qu’elle avait déjà annoncé sa retraite sportive après les Jeux de Londres en 2012, puis ceux de Tokyo en 2021. « Je n’aurais pas prolongé si les Jeux n’étaient pas organisés à la maison », ajoute la sprinteuse franco-malienne.
Née à Bamako il y a 39 ans, elle avait hésité, en 2005, à courir pour son pays d’origine, avant de se raviser. « Ce qui me motive, c’est de vivre une aventure collective, dit-elle. Je vis à Paris, je m’entraîne avec l’équipe de France, mes amis et ma famille sont ici. Je suis fière de mes racines, mais c’est avec eux que je veux partager l’événement. »
Dans six mois, l’athlète portera bien la tunique bleue aux Jeux paralympiques de Paris (du 28 août au 8 septembre), et tentera de grimper une ultime fois sur le podium du 400 mètres T13, épreuve réservée aux athlètes malvoyants au handicap le moins lourd. Depuis sa naissance, Nantenin Keïta souffre d’albinisme, une maladie génétique qui dépigmente sa peau et provoque des troubles visuels. « Mon acuité visuelle est comprise entre 0,5 et 0,7 sur 10 », précise-t-elle.
Le Monde
Portrait« Dessein olympique ». Parmi les athlètes paralympiques les plus titrées, la Franco-Malienne, albinos comme son père, le chanteur Salif Keïta, sera capitaine des Bleus à Paris, l’ultime objectif de sa carrière sportive.
« Cette fois, c’est vraiment mon dernier grand rendez-vous, les Jeux paralympiques de Paris seront ma dernière compétition. Après, j’arrête, promis ! », plaisante Nantenin Keïta quand on lui fait remarquer qu’elle avait déjà annoncé sa retraite sportive après les Jeux de Londres en 2012, puis ceux de Tokyo en 2021. « Je n’aurais pas prolongé si les Jeux n’étaient pas organisés à la maison », ajoute la sprinteuse franco-malienne.
Née à Bamako il y a 39 ans, elle avait hésité, en 2005, à courir pour son pays d’origine, avant de se raviser. « Ce qui me motive, c’est de vivre une aventure collective, dit-elle. Je vis à Paris, je m’entraîne avec l’équipe de France, mes amis et ma famille sont ici. Je suis fière de mes racines, mais c’est avec eux que je veux partager l’événement. »
Dans six mois, l’athlète portera bien la tunique bleue aux Jeux paralympiques de Paris (du 28 août au 8 septembre), et tentera de grimper une ultime fois sur le podium du 400 mètres T13, épreuve réservée aux athlètes malvoyants au handicap le moins lourd. Depuis sa naissance, Nantenin Keïta souffre d’albinisme, une maladie génétique qui dépigmente sa peau et provoque des troubles visuels. « Mon acuité visuelle est comprise entre 0,5 et 0,7 sur 10 », précise-t-elle.
Le Monde