PSG-Newcastle : Lee Kang-in, atout précieux sur le terrain et machine à cash pour les Parisiens

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PSG-Newcastle : Lee Kang-in, atout précieux sur le terrain et machine à cash pour les Parisiens

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Immense star dans son pays, l’ailier sud-coréen de 22 ans n’est pas encore un titulaire indiscutable du Paris Saint-Germain. Mais il a déjà augmenté les revenus du club et lui permet de séduire de plus en plus de fans en Asie.

Devant le Parc des Princes, à Paris, vendredi 24 novembre, Minju trépigne d’impatience. Le coup d’envoi du match de Ligue 1 entre le Paris Saint-Germain (PSG) et l’AS Monaco sera donné dans une heure, et la Sud-Coréenne a hâte de voir Lee Kang-in en action. « J’ai prolongé mon voyage en Europe de deux jours, juste pour venir à Paris et le voir jouer. J’avais envie de découvrir dans quel environnement il évolue désormais », explique la nouvelle supportrice du club de la capitale. Malheureusement pour elle, ce soir-là, Lee Kang-in restera sur le banc.

Comme Minju, de nombreux Sud-Coréens se sont pris de passion pour le PSG ces derniers mois, après l’arrivée de leur compatriote. Quelques centaines d’entre eux devraient encore garnir les tribunes du Parc des Princes, mardi, pour le match de Ligue des champions face à Newcastle, dans l’espoir de voir l’ailier de 22 ans.

Par rapport à la saison dernière, ils sont 20 % de plus à se rendre porte d’Auteuil à chaque match. « Ces chiffres seraient encore plus élevés s’il y avait plus de billets à la revente », insiste même Marc Armstrong, le directeur des revenus du PSG.

Le transfert de Lee Kang-in, à l’été 2022, en provenance de Majorque (Espagne), contre un chèque de 22 millions d’euros, répondait à un besoin « purement sportif », assure-t-il : « Mais les retombées économiques positives sont évidemment une bonne chose. » Celles-ci sont impressionnantes et font du Sud-Coréen une machine à cash. A en croire Marc Armstrong, le joueur est « au même niveau que Kylian [Mbappé] en ventes de maillots au niveau mondial ».

Quelques mois après les départs des superstars Lionel Messi et Neymar, Paris s’est trouvé un nouveau produit marketing. A l’entrée de la boutique du club, sur l’avenue des Champs-Elysées, trois tuniques floquées du nom du Sud-Coréen font de l’ombre à la seule consacrée à Kylian Mbappé. « Les touristes asiatiques font la queue le matin avant l’ouverture », témoigne une vendeuse.

La nouvelle star du football asiatique

Pour comprendre le « phénomène Lee », il ne faut pas se méprendre : le jeune homme est une vedette dans son pays. « Souvent, les clubs européens pensent qu’en achetant un joueur sud-coréen, ils vont booster leurs revenus. Mais ce n’est pas vrai », rappelle Sungmo Lee, journaliste sportif sud-coréen. Au minimum, il faut que l’intéressé soit identifié par le public local. Ce qui est le cas du milieu de terrain depuis son plus jeune âge.

A 6 ans, en 2007, Lee Kang-in participe à l’émission de télé-réalité « Fly Shoot Dori », qui suit des tout jeunes joueurs s’endurcir ballon au pied. Vainqueur du show, il se rend dans le nord de l’Angleterre pour y tourner un spot publicitaire avec Park Ji-sung, le premier Sud-Coréen à porter les couleurs de Manchester United. Après Cha Bum-geun, dans les décennies 1970 et 1980, Park Ji-sung au début des années 2000, et Son Heung-min, l’attaquant de Tottenham, il est la nouvelle icône du football sud-coréen et asiatique.

Le Monde
 
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