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Stéphane Mazars et Stéphane Peu, députés : « La place du sport à l’école est loin d’être satisfaisante »

Roter.Teufel

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Stéphane Mazars et Stéphane Peu, députés : « La place du sport à l’école est loin d’être satisfaisante »

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Stéphane Mazars, député (Renaissance) de l’Aveyron, et Stéphane Peu, député (Gauche démocrate et républicaine) de la Seine-Saint-Denis, estiment, dans une tribune au « Monde », que l’héritage des Jeux olympiques 2024 repose sur un développement du sport pour tous. L’école est pour eux le meilleur moyen d’encourager et de soutenir l’activité physique.

« C’est la place du sport à l’école, ça part de là ! » C’est par cette phrase, largement relayée, que Stéphane Diagana analysait sur France Télévisions les résultats décevants de l’équipe de France aux mondiaux d’athlétisme qui se sont déroulés en août. L’ancien champion du monde du 400 mètres haies ouvrait par là une perspective d’action que nous partageons pour faire de notre pays une nation plus sportive.

Au-delà de la haute performance, la question du sport à l’école est un impératif de santé publique. Scientifiques, experts, médecins s’accordent sur un constat édifiant : la sédentarité et l’addiction aux écrans placent notre jeunesse en état d’urgence sanitaire. Le sport, c’est aussi un facteur essentiel de cohésion sociale parce qu’il apprend la coopération, le respect des règles, et crée du commun.

Députés et auteurs d’un rapport parlementaire sur les retombées économiques et sociales des Jeux olympiques et paralympiques publié en juillet, nous avons mesuré, au fil de nos travaux, combien l’école et le sport scolaire constituaient une réponse à ces ambitions. C’est pour cela que nous appelons à mettre le sport au cœur de nos politiques publiques d’éducation.

L’héritage des Jeux olympiques ne sera réussi qu’au prix d’un développement du sport pour toutes et tous, en cassant les barrières à la pratique, qu’elles soient territoriales, de genre, économiques ou liées à au handicap. Et cela passe évidemment par l’école pour créer, dès le plus jeune âge, ce que les enseignants appellent les habitus de pratique.

Une matière à part entière

Pourtant, la place du sport à l’école, du primaire à l’enseignement supérieur, est loin d’être satisfaisante. C’est pour cette raison que plusieurs dispositifs ont été mis en place ces dernières années, comme les trente minutes d’activité physique et sportive quotidienne dans le primaire et l’expérimentation des deux heures de sport hebdomadaires en plus dans certains collèges. Mais ces mesures, qui sont bienvenues, ne peuvent suffire à combler nos lacunes : manque d’infrastructures, classes en sureffectifs, manque de formation chez les professeurs des écoles, dotations horaires insuffisantes.

Le président de la République a annoncé le renforcement des dispositifs existants. Ces annonces, nous les accueillons très positivement et nous nous en saisissons afin d’aller plus loin, plus haut, plus fort, dans nos propositions.

Tout d’abord, nous réaffirmons que le pilier du sport à l’école est l’éducation physique et sportive (EPS). Matière à part entière, elle doit être renforcée dans les formations et dans les programmes. Nous devons garantir à chaque enfant quatre heures d’EPS par semaine, du cours préparatoire à la terminale. Cette discipline doit aussi retrouver toute sa place au sein des examens nationaux, brevet et baccalauréat.

Le Monde
 
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