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Trois hommes jugés pour une tentative de meurtre contre des policiers en civil à Herblay-sur-Seine en 2020

Roter.Teufel

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Trois hommes jugés pour une tentative de meurtre contre des policiers en civil à Herblay-sur-Seine en 2020

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L’agression de deux fonctionnaires de police avait provoqué une vive émotion. La cour d’assises du Val-d’Oise va devoir se pencher, à partir de mardi, sur les zones d’ombre de ce dossier.

Dans la nuit du 7 octobre 2020, quelques minutes après 22 heures, au milieu des entrepôts d’une zone artisanale d’Herblay-sur-Seine (Val-d’Oise), deux policiers en civil circulent au ralenti dans leur Renault Mégane de service. Le gardien de la paix Philippe N. et le major Dominique F., membres du groupe de répression du banditisme de la police judiciaire de Cergy, effectuent une vérification d’adresse dans le cadre d’une enquête sur une séquestration, accompagnée de vols, commise le matin même à Argenteuil. Les enquêteurs suspectent une attaque en règle de membres de la communauté manouche pour faire main basse sur le produit d’un trafic de stupéfiants.

La mission est a priori banale. Mais elle va très mal se terminer. Les policiers sont violemment pris à partie par trois hommes présents devant l’entrepôt qu’ils venaient observer ; dans la bagarre, alors que les fonctionnaires sont à terre, assommés de coups de poing et de pied, leurs agresseurs réussissent à saisir leurs armes puis font feu dans leur direction. Le gardien de la paix est très grièvement blessé par quatre balles ; le major, sérieusement touché, en reçoit deux.

L’événement provoque une très vive émotion dans le monde policier et conduit le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, à dénoncer la « violence inouïe » contre les forces de l’ordre. L’ordonnance de mise en accusation devant la cour d’assises du Val-d’Oise, que Le Monde s’est procurée, décrit les circonstances de l’agression, la fuite, l’arrestation puis la défense des principaux suspects. Elle soulève aussi une série d’interrogations, que la cour d’assises du Val-d’Oise devra trancher dans un procès qui débute le 21 novembre. Une double question occupera le centre des débats : les accusés connaissaient-ils le statut de policiers des deux victimes ? Ont-ils fait feu sur eux pour cette seule raison ?

« Volonté de donner la mort »

La violence de l’agression, elle, ne fait strictement aucun doute, documentée jusque dans le détail. Les deux policiers ont d’abord été roués de coups, notamment à la tête, ce qui les a fait chuter au sol. « Ce déchaînement de violence sur les deux victimes, qui n’ont au final pas été en mesure d’opposer une véritable résistance, témoigne en soi chez leurs auteurs d’une intention qui excède la volonté de simplement blesser », souligne le juge d’instruction, Julien Farobbia, dans son ordonnance. Dans les secondes qui suivent, avec une des armes volées, dix coups de feu sont tirés en direction des deux policiers – six touchent leurs cibles. Dans les jambes, les genoux, les fesses. Les trois hommes prennent la fuite avec les armes après avoir également subtilisé les téléphones portables et le poste radio de la voiture de police.

Le Monde
 
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